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eôteâ-ux § | fiat-tout des; patres;. Nous-démuvrtes
Septembre. peu de' teoss après- les files de la Magdeleine/j&afeB^
Onmouaieàiâ mafia# # on mouilla dans Emiette Gorèev
me de «ck kp) ^ ^ tèfr’e baffe, & une- p rôm om a g n s t r è^
elcarpée, font toute cëttê ifie d’anfibaemë de lsÉnèae
De&ytib» longueur. Malgré- fon peu- détendue,- fa fitnatiiffl® la
&cette%- rënd-ato àgtéafcte|<te eôfé du fisd çâry jonk g g P
vue qui n’eft boïflée que pas Ïhorizoo de k mer, êt
du côté du nord on ddcowte au loiu te cap Yerd^
tous les autres ëap» & avances de» terne?
Quoiqu'elle fort 'dans la zbrte twdde y etst ne laide p s
d’y t e l t t e pëfquie foute. Faite# u»*ttr Sem ôotena*
p'ré: cela vfenf de ^ M t i des 'jotors^ des woks
de ce qu’elle éft concirîUellêMent rafa&feie par les
vents qui fimfitent faccëfeenaent des terre? & de la
mer' M. de Saint-Jean ,-qttfi en eft f e a e u r M M *
feëllie dêpluffekrsbeâux bâthnsite rl Fa fo r c é e & la
fortifié encofe tém les m m femates- d lé e fl
devenue une placé impfenaM©/ Éâk lés &Sk» Fjf j: a
découvert plufieurs- tetüCës d’êaü ^ ks jardins ont ete
pîàntéf dé beaux-àfbres fiukfefSy on y recueille tes
plus excellera légumes : enfin, en lui procurant tous
ces avantages, il en a fak dfü-ne petite melecke & ile-*
rile, un féjour fur & charmant. Je lui av.dis été déjà
recômrtlândé pat M. de la Brus, Ion frère , directeur
généfàî de la Concêffion , & je ne pouvoir manquer
de trouver auprès de lui toutes fortes de facilités.
i Lesrocbers dont M ë de Corée eft en vironnée y pro-
duifent une infinité de coquillages & de poiflons mois.
VoyagéàYef- ^rmYiccuperenf pendant quelques jours, après quoi
^^Portu-^ft m’embarquai le 13 du même mois, fur un petit
A U S É N Ê G A L.
bâtiment qui aîlloit faire une traite de boeufs & de mil
à ftartjadâl, ' gCette eficale quelles nègres appellent du
nqm de.&lj j'îii’efl éloignée que dé neuf lieue? an fiid
de l’iflé defforéè. La barre qui y régné, nous ©bjigea
de ipouilter 1e bâtiment à une demi-lieue de terre,
pougne, pas lfexpyèfiaiix flames. /CJiiéj^teogue m’y
mena iÿjs -aucun, accident. Je me trouvai dans urie
terre, làbloneufè, mais d’une Yetrtâibite inconcevable, JSt
toute^couverte de bois. Le grewia.Ç>i ) , une <efpece de
§ f I lèmence d’érable, te rsbmup fa '), <k te dem-
J^^<md^^0aâ£oàcn£ des taillis au-de&s desquels. tes
monbiqsfj : appelles fob dans le tengagesdu pays .y éle-
^jën| leut^ têtes ehargéàsdebruits. Lesfemlfede cçt
arbre fui donnent .allez l’air du frefne; mais il le fait
bientôt reconnoitre «par iès «fruits quifbnt ièmblables
par leur grojfeùr, leur forme êc leur couleur .j à nos
prunes de teinte-cathcrinte ; ils étoient murs pour lors 5
oc j’en mangeai quelques-.uns ., auxquels j^strouvalum
goût aigrelet, aromatique font agréabte. Jé>yàs aufli
dans ces quartiers plufieurs firomagecs épineux ( j ) ,
qorinus -par tes nègres >lbus 1e nom de b.emen, :&.beaur
coup d’autres grands .arbres. Les nègres »voient coupé
Ce bois -en plufieurs .endroits pour y fake des champs
de -petit mil ril.iécok .alors près de m maturitt.H,.
Tout oe beau paysiécoit habité par des oifea-u-x en-
core^ plus beaux. Le geai , dont j!ai parlé ailleurs (6) ^
y éfoitpar troupes 1 l’éclat de iès couleurs azurées vu
( I- f.vj.) 'Efpec'ws d’wbres inconnus en Eupppe.
(^)^4onfein -affeor ^iiis 'fçaxtni j 1fra£lu 4uteo racemoi’o.'jPfo-OT. gen.
'fa.g. 44. ï .
ié à le a to . Plùm. oeH,p k £ .^4^ .
(S) Page i j . -
Sie.1p 7tetm?b-re,
Bois 4upays.'
Bcant^ des
piièàux.