Nombre des
ijpiresa
Varie avec
t%?V;
Peut fervïr à
déterminer le
fexe. V
Leurs di-
me niions.
atxxiv' D É F IN IT IO N S D E S P A R T IE S
fi peu d’ufage dans les ouvrages qui traitent desGoquillages ,
que j’ai crû devoir conferyer celui fefpire. qui a. été reçu le
plus anciennement chez lgs-jLatins, pour, exprimer toutes
fortes d’enroulemens en ligne fpirale. , , s , . j
I Je compte le nombre dès fpires en partant du haut de la,
coquille & descendant vers le fommet, de forte que la pje-
miere eft celle qui forme fou ouverture ; c’eft ordinairement
la plus grande de toutes : la derniere termine 1’extrêmite op-
pofée Iou le fommet ; elle eft toujours la plus petite; - G eft
ainfi que la coquille du Kambeul ( i. gen. 5 *PVX\) a ° lX
fpires, depuis fon extrémité fupérieure ou dépuis fon ©Ur
verture G,jufqu’à la pointe du fommet S : il en eft de moue;
de toutes les autres coquilles.
Le nombre des fpires & leur figure varie dans la meme efo
peee, par . l’âge & par le fexe. Les jeunes coquilles en ont
ordinairement moins que les vieilles : la raifon en eft toute,
fimple. L’accroiffement de la coquille fe fait par l’ouverture
qui s’étend de jour en jour, & fe colle fur les ' ancienne^
foires en tournant avec elles : il doit donc arriver que eelles-
ci, qui font les plus baffes , fubfiftant toujours , augmentent
en nombre à mefure que l’animal , croiffant en âgé-, en forme:
de nouvelles. Il y a des coquilles qui, quoique de même âge,
n’ont pas toujours un pareil nombre de fpires. Cette difte-:
r.ence provient quelquefois de maladie, ou de la mauvaife
conftitution de l’animal j mais c’eft pour l’ordinaire un effet
du fexe dans les Coquillages où il eft diftingué. C’eft ainfi
que le genre des Pourpres , dans celui du Buccin, &
dans quelques autres, il eft ordinaire aux mâles d’avoir les
fpires plus nombreufes , plus allongées , moins renflées , &
la coquille plus petite que celle des femelles. Cette obfer-
vation que jé n’ai pas négligée par-tout où j’ai trouvé occa-
fion de la faire, n’eft pas dé petite conféquence pour, défera
miner & fixer bien des variétés qu’on regarde fouvent comme
de vraies efpeces, quoiqu’elles ne different entr’elles que pan
l’âge ou par le fexe. * !
La largeur des fpires fe prend dans le fens ou elles tournent,
en les confidérant comme né faifant enfemble qu’un
corps continu, qui détermine la largeur de ' la coquille ; &
leur longueur ou leur hauteur fe prend félon celui où elles*
s’appliquent par Ies-:côtés unes fur les^aattes. Ainfi dans
La coquille dù Kambeùl ( i. <-geh^. pi. 3.3. marque la
largeur de la troifîéme fpire, & V Z. marque,fa longueur.
. Il efipordinaire aux Ipircs des Limaçbris de tourner de
droite-’à’, gauche ~ên descendant de'l’ouverture au fommet}
cependant- il y en > quelques-uns -dont .les ifpires Vont au
contraire de gauche adroite ce que qnelquéÿimodernif
appellent mal-aj-prôpos ’des coquilles Uniques. 'On les défis
gneroit plus exaétement par lêfoom de'Coquilles tournées
ou roulées de1 gauche à > droite^ ■ & mêirte pour abréger, on
pourroit les^ppelleTh6bmdllèsrgg.îic-h'es & lès^ autres' Co-i
quilles Jexfres. Elles font fort rates,' & je n’en ai obfervé
que deux au Sénégal , qui font le Bulin & Iç Goret ùgen. &
& ï p i i . y •-1 h H | ■
■ Quand je dis que les fpirCs d’unei coquille -font tournées
de droitéà’.gauche obau'ieontmre', je veux dire delà' dftüïiÿ
de l’animal à fa gauche} non pas'en lerregardant en facét
comme l’entendent quelques perfonnes, mais -en fe fôppcA
faut à fa place dans fa coquille, comme nous notisfuppo-
fons à la placed’une perfonne, lorfque la regardant en face
nous jugeons que fa main droite n’eft pas fa gauche, quoique
dans fa fîtuation refpe&ive elle foit réellement oppôfiéé à
notre gauche. ;
Le ■ Sommet eft cette partie qui fait ordinairement la pointe
& toujours le fond même de 1 a Coquille.Tl ne fe trouve pas
dans tous les^ -Limeipons , ipzr exempleu dans le Sbfmêf
( 1. gen i.pl. 1. ) , & dans l’efpece^de'^Lêpas que j’appélle
Kalifon ( 1 i.pl. Z. )'} & il n’a pas toujours la même forme
d’ans toutes les* coquilles où il fe rencontre. Dans les.Uiies
il rentre entieremeht en dedans & Iaiffe à fa place* un
creux femblable à un ombilic, comme dans le Goffon ( 2.
gen. 1. pl. 1. S.). Dans les-autres, il rentre en partie àu dedans,
& forme une cavité au milieu de laquelle paroît fort
extrémité arrondie Coinme un bouton: c’eft cé qui arriveù
la coquille du Yet ( i 3» S. }. Dans d’autres; il eft applati
ou fi peu enfoncé, qu’il paroît ; former uhé furface plané .&
fans bouton, comme dans le Cdret Çgm. 3. pl. i. vï)', lé
Bobi & le Duchon efpeces de Porcelaine^ 4 & f.gên. 10.
pl. 4. ) , êc dans la plûpart des. efpeces. de Pucelage ^ gen. 11.
. ' -Droite Si
.gauche d’uns
Coquille.
Commekfofl
Ses- peut dé-’
terminer.
H
SOMM E T.
Des Limaçons.
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