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©àdajfë.
Il lepaffe fi
les épaules t
ion nègre, a
•fifque de J
ÿie. |
trouve quelque trou qui m’auroit fort embarraffé. J’en-
Vë^â^fUbn 'fiègfe fonder lb rerreiri , R pëhdâht ce
tëfôSda je montai fur Tin arbre ^pbiïr m’él-6igner des
fèrpéms & de l’eau qui cpmmençoit àrnè ratiguèr.
Après adoir fonde trois endroits différens , il jugea
qu’il pourroit me palier dans celui où l’eau ne luiVé-
nbit que jufqu’aux narines en s’èlevànt fur là pointé
des pieds. Il étôit grand , & avoit fix pièds*6fe qüêl-i
ques lignes de hauteur. Je montai fur lès épaules por»
tant mon fufil,
|ÉÉttës. Il fut bîeMotfdâriis f e u .^ulqifâÉJ’eb|/^^i|
né fut pas lans peur de ma part que je me fentîsRonger
inlènliblement jufqu’à la ceinture : jë~ iti’àbàndôn^
«ai alors à là fage conduite, ou plutôt'à-nia bonnë
fortune, & je le laiflài aller comme il vôùlut 2 i f pâÉ|
avec* une confiance étohnantef Si làns p'bfdfe^ïltê^ lé
milieu du marigot, ërravalânt tfôis’ fois de fiiîté de
l’eau qui le priva pendant quelque teins dej la'fèfpira-
tion . Echappé a ce pâs dang©reüxV1.|e f^ië^9tt'er unê
plante d’une grânde beautdf'c’étbit un iïcÊÉctrfr^
feuilles foÿëufé$ & argëritéës;: J’oübliaitôut bn combinent
y 8c quoique mon ‘Banbafâ' bût gficbW§d'êr4’eaü
jufqu’au tette belle
plante;1 J© fortis; ainfi forthéureüfèment du mârigot
d’Oüafodlîÿ qui^^bvoit alor¥:pfès’'de ï îïb^'Miffes d@ tefifr
géûr, c’eft-a-direj environ deux■ fëis'tilledê la Sein©
au Pont’-ro^ifjtôè je té) bfgois mon bateâuja'vaht midi f
Le loir même, dans l’incertitude où j’étbis firjë trou*
yerois la route praticable fur le bord du fleuvë qui m’a-
yoit tant expofë toute la matinée, je defcendjs fur le
« il Çade làrl. Hàrt. M a l. p a rt.
bord
bord oppqfé;, où je rie fus. gu.ères: plus cheureux. Je?
i^hçqntFois,déitems?emtemsydes foiêts.ddsrfeâux de?
- ©âpbteb
dix a douze pieds de hau teuvy qui; mettoient ma pas
tie$pt à l,épt4 l,Reî quàridll leaffMqit^^ traverlèr.: Il n’y
avoit aucun fèntier, &fpuvent ils étjoientfi épais qu’ils»
fe touchoient.du haut 8 c du bas ,ide;maniere:a;m©pii£#
Ver entièrement de la yû^dp&ijel & d©?R terrer;
Les jburs- fuiyans: fe palTerent plus; agréablement : Hîppppota-i
on arriva dans le quartier qtt les hippopotames, a ù t r ^meSs fou^ cJhe-
ment appelles .chevaux marins., font- forC^communs,.
Cet animal > le plus grand des amphibies ,neRtrouve;
que,dans l’eau douce des rivières.de l’Afrique>$feune
chqfe:4igne de remarque, e’eft quel’on n’en^ëncord '
obferyp que dans? cette partie du monde ^.laquelle il
fembl^être, particulièrement attaché. .Qn.lui donne
«telpunément la figure d’un boeuf^eft.ù lafvçritd
1 animal auquel il reflçmble;davantage y mais if;a les
jambes plus Courtes, & R tête d’une ,grofieur.démeri •
furee., Quant a la jgrândeùr , Jç .cheval marin peut
prendre;. le pas- après: Rléphant, & le .rhinocéros.. Ses
mâchoires' font: armée?, de quàtré défenfeilayeci ïef-
fili-OÎIé§ il détaché^}es:rapin^4 es; qtefu|rj|sj|ient,
dé pourriture. Il ne peut refter iong^temsddti^aft
laps refpirer ; ç’eft e©, qui l’obligé -
teços fa tête auTd è f c de fa furface;,; eo.mmeLait le erp-,’ $
cociile. Il hennit d?«ne nianiere pep différente dWehei,
val,mai? avec une figrandejfpççe qu’p . n H W
tinçlement d’un bon quart de lieue.
P n,yoit daQ8:ae§l meme? quartiers , avec le cheval .Seconde ef-
ipann , une,fécondé efpece de'crocbdiR q u iïe ïèd e ao>
point a Ï autre pour la grolîeur. On le diftingüepar fa
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