.1749. -ennemis j & couper en même tems leur route. Comme
.Gaobw. jjs ne ^ foutiennent en l’air qu’autànt que leursiàâks
font humides leur voléeétoit courte/ •& beaucoup
de ceux qui s’étoient éle^éàrpar-dqffiasïâe nalrîpe y retombèrent
; nous en fîmes une capture très-abôndâtt te
fans autre artifice. J’en mangeai quelques-uns que je
trouvai très-délicats & de bon goût.
A , Lorfqùe j’arrivai àcfifle du éâobre *
du. Sénégal.6 les arbres, les campagnes?! &$ef
egalement de la vigueur de la làifon * que des pluies
avoient amenée : on ne voyoit? qu’une verdure agréable
qui avoit fiiccédée à. une fecher-efïe affreufe. Les
pluies avoient celle : les eaux du' Niger iquricbmffïen-
çoient a décroître, dévoient rendre la route de Podor
plus praticable. Je ne pouvoir faifir un tems plu s-favorable
a mes recherches fur les bords du fleuve r je
penfai donc à faire une féconde -foisX'cei ypyâge. • Je
lçavois bien que les vents qui ne font cpâs ordinairement
bons dans cette fàifon , me fer oient faire de .petites
journées. J’en augurois avantageufèmeiït pour
les travaux que je me prppofôisj & je m’embarquai le
Secondvo ^3 du même mois. C’eft d’aruinaire que les Mtinkènê
gc àPodor. qui fè difj^ofent à faire ce voyagé ! le fournirent de
bois vis-à-vis la pointe de l’ille Bifêche, dans une ifle
qui a retenu depuis le nom de l’ille au Bois, à une petite
lieue de celle du Sénégal. On s’y arrêta dans un
fort joli quartier, oh le bateau entra facilement au
milieu des mangliers, & fe trouva fous un couvert de
verdure très-agréable. Pendant que l’on fit la proÿi-
fion , je defcendis fur cette iflè dont le terrein inondd
n’étoit qu’un marais & un bourbier continuel. Jè feqtois
d’e tous eatésr une odeur gràcieufe,/dont je ne devinai
la câufe:que iôrfqu’ènripo^étrantid^nilfebois,
j?arriv,aLÿ ayant de l’eaja jufqu’à mi-jambe , dapipn lieu
je .vj^itodêGpjifverlid’une éfpeéê: de bbul,ett®;difie-
rente: de celle d’Egy pte ; Elle .étoit alors ?en fleurs* àc
répandjoit vinejodeur extrêmement flatteufié.
‘ Depuis; cet endroit jufqu’aii village de Maka , les
.deux bords du-N%.er[fpn.t tellement çppyqrt§;de;man*
rs.}, tqii’il efl; impofllble^ux gens-derpied'd’y mM-
cher. Gomme^lest'vents bousmanquOient/leSlaptipts
furent obligés,de baler le bâtiment à l^coÊdeÜe.^yant
;de l’eaujufqu’à la ceinture,^quelq^^^d§^itag4
Lfiiépf^«pes^j$)urnfe furent :de; çin§^'fixlÜeUjǧf!
;parce. que le fleuve,.'court presque, nord fe fü d ijü ll
iquësdàg. iêc?que les vepstne fumnt.pas.tcïutTàrfaii, :cqp-
-traires : mafe depuis ce.t endroit jufqu’àj. Podor, fa di-
reélioh Æfeng®idej,l|puefl:^l’ef^ , & l’on ençjnèn de la
peiae;à faite trms^eues :pa0fjbur. }Lâni©t^b^pit| un
platon ^i,j) qui nous arrêtoit: tantôt les aEb^esxquiJjor-
•dent le fleuve empêchaient de haler à k^©|delle j tfg
l’on paflpit ubq bpnpo;piartie .ïe Jbatijf-
.ment.(ri'ijè Cès diflicultes me ^p®i'ppiébt le *t epû£ & les
-moyens de prendre conpbiflànefèdu paysf.'je defcen-
dois à terre; matin & traverfois
les’ marais. les campagnes;, • Jieçborifàn t &
chaflànt : jamaisjje! ne. rejçpurnpkyetiipiai-nsyiui^s! k i
c étoit une plante, un înfeéte qui m’arrêtoit ; là Ce toit
OMdombï-^
ppîffiaiJtés’ à
fembnter i®
Nigferpendant
I ce mois,
( * ) Bs nG^ de|&ble jéljgje iiir de, feacu /
f 2) f ^ [lrb , le b a tim e n t.p a r féi'm.oyèq d 'u n eordagç qife f o n M^cliîï a.ufl'anJw* $