cuivrée .dès qu’elle arèfté quelque-tems expofeè fur le rivïge
après la mort;#: l’animal.
Variétés. | Cette-coquille ne prend de-f ^aifieur & de l’étendue a » ?
lèvre droite, que lorfqu’elle a atteint une longueur d’environ,
trois pouces; mais-toutes celles qui. font parvenues à cette
grandeur n’ont pas pour cela cette lèiftre èpaiffe. Il y en a
qui, comme Igs jeunes, l’ont extrêmement mince, tranchan-„
te, fort refferrée, fans évafement & fans canal, ce qui leur
donne un air tout, différent & capabled’en impjofer aux .-ob^
feryatours qui n’ont point vu les animaux des unes &-des.
autres. C’eft ainfi que lë Docteur Rdîpjgjetvf^ regardé fon.
Conchylium comme une efpece différente de fon MuréxhfMr-
mortus : telle eft encore d’erreur du fçavant Lifter, qui-n’a
pas même foupçonné que /le Buccin de la'plancheL88z<de
fa Conchyliologie, pût.fe rapprocher de ceux qu’il a figurés
aux (planches 860 & 861 du môme ouvr age. : ;
Il y a anffi de ces coquilles qui,'comme -je^Tai dit, n’ont
qu’un rang de tubercules fur la première fpire, & d»’autres
qui en ont deux , trois & même quatre. Ces tubercules font
ordinairement arrondis j on" en voit cependant quelques-unes
qui les .ont pointiis, mais toujours allez 0Oùîp*rCox petites
différences qui ne font dûes qu’à l’âge ou à des .acçidens, ne?
doivent point.nous: faire multiplier cette efpece mal-à-propos,v
A w ï ar a u L’animal reffemble beaucoup à celui de la première efgeçq*
Yeux. mais fes yeux paroiffent :placés un peu au-deffuadu milieu d&
la longueur des cornes. | :
Gpereule. L’opercule eft fixé fur l’extrémité poftérieùre de fon pied ,
gc il n’y tient que par la quatrième partie de fà longueur,
ëc par un de les bords, celui qui eft convexe- Il eft elliptique,'
arrondi à 1’extrêmité fupérieure qui eft plus èpaiffe, pointu
à l’extrémité oppdfée , trois àquatre fois plus long que large ,
brun-noiratre , poli fur fa furface extérieure , & un,peu,
courbé de gauche à droite, en defcendant. Lorftjue.le pied
de l’animal fort de la coquille,il fe retourne de maniéré que
la pointe de l’opercule qui fe trouvoit en bas pendant qu’il
y étoit renfermé, regarde en haut, & qu’au contraire fa rondeur
qui étoit en haut defcend en bas. L
J’ai trouvé cette efpece communément dans les rochers
de la pointe feptentrionale de l’ifle de Gorée & de Rufisk. Elle
rend une liqueur qui'pourrait fervir à.teindre , comme celle-
de,la plupart des Pourpres.
^ Suivant- le témoignage d$* Rondelet( 1 ) « c’eft de ce co-
» quillage que les Anciens, tir bien t ce couvercle ( opercule )
» appelle par Diofeoride, en-latin Unguis, par Serapion
9» Athfar-athçb ou j4th$ar-atMib, e’eft-à-dirè, Q v fk èm?
K manquai caufe de là figure s Gar rl reffemble à-l’ongle d? un
» ôîfeau de proie, & tient contre la chair par le bout qui eft
£ le plus épais.... Diofeoride, en: reconnoît deux efpecesî
35 Tube que l’on tire de la Mer-rouge, & qui eft blanche 8 e
»s & graffe-; c’eft la. plus eftimee : l’autre eft. noirâtre & plus
35 petite; elle^VifenfdéEàbyT'one..TT.Xes^couvefclls rbnds
39 des Pourpres, s’appellent du nom de BLatta By^anticu ou
39 Blattwn Byzantium ; mais les Apothicaires appellent au-
39 jourd’hui indifféremmentBlißßtaslty&wißsles, couvercles
35 du Çqiivhylium & ceux dés Pourpres (2) — Ils ont tous
3> à peuprès les mêmes vertus, qüoiqtie de forme diftéreiïte.
>9 Lorsqu’on les brûle ,ils,.répandent une odeur femblabfeà
» cwef4 u Cafiorèum , & leur fuméé eft d’un grand feeours.
3? pour les,vapeurs 8c contre l’épilepfie. Pris en décoétionifs
» font laxatifs« >9
VqiMfdë'que dit Rokdelet.de PoftercuTe .de : coquillage*
Aujotird-hui'On-en’faitpeU d’ufage; il eft-feulement recherche,
comme les coquilles, pour l’ornement des cabinets* :
? 31. L è ’ S iM A R.
Cochlea rurvam ^Æthiopis pellem colore fimulans, binis fàfeiis eiriifta
inæqualibus, ore valdè angufto, quamvis in longum produéto. Bon.
pag. 'îe fïc ta jfîa . 3 57.' f
• ■1 ■ Muß'Kirk.p'dg. 472-.%.
Baccin de*-côal‘ehr fauve ,‘rayé fur toute Ta fiipefficiê ; les fept étages de
fa clavicule qui font'applatis^le' rendent extrêmement rare. Hiß.
CdhchyL pag. 1<£8,. plane, ii.-fig. A.
f ttfus brevis Æthi^s-àêqlqÉévbinisfelâiifin^uàlibrfcÿ cinftus ; Bonanni.
Klein. tent. pag. 6ï.,jpec. a. 72v 2. g.
L’animal du Nivar reffemble parfaitement à celui de la
douzième efpece.
(1) Seconde-partie de THiftoireîentière des Poilus, liv. a. chap, iô; pag. ff.
g (y Pourpre appellée à Gênes Roncera, à Venife Ognelld , en Languedoc Rureç,
Sjttfd. ibid, c'hap. 1, pag. 44,
Remarque.
A iri m A..i,