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Ï748., rentes largeurs de ion l i t , celle des embouchures des
6f rivières: qu’il reçoit, l’angle que celles-ci forment en
S y entrant, la rencontre des ifles, &; leur longueur ;• je
iondois aufli là profondeur 5 enfin je ne négligsois rien'
de ce qui pouvoir donner âmes obfèrvations une plus
grande exactitude, me fervant de la bouffoie pour
marquer les changement de direction dans fbh cours |
méfurant de tems en tems fa vîteflè 3 bu celle du bâtiment
3 &L ajoutant quelquefois a ces deux moyens
l’eftimede la grandeur des diftànces, dont j’aypis Une
pratique auffi heureufe qu’on la püiflè dèfirér. Excepte
quelques platons fèmés ça & Iq dans le lit du Niger y
èc que l’on évite quand les vents ne font pas tout-à-’
fait contraires, on eft fur de le trouver navigable partout.
Quoiqu’il fut' alorsi d&fts hj. plus grandedé*!
crue0 il avoit depuis vingt jtiïqu^.1 trente ^ods
davantage de profondeur. I/eau ae la met, qui y re*
monte année commune jufqu’au deflùs du marigot des
Maringoinsr r à quinze lieues environ de fon’êmhôÙiU
chure, avoit gagné cette année jufquVu défê-rt, e’eft-
à-dire, a plys de trente lieues. C’eft à peu pris le terme?
où s’arrêtent les eaux fàlées ; mais le flux & le reflux
de lu mer fè fait fentir beaucoup plus haut j il parvient
I jufqu’au defîus de Podor, où il le rend fènfible par le
gonflement des eaux douces du fleuve, qui épr o uvent
les mêmes alternatives, mais en déStems moîns égaux.
La plus grande hauteur du flux que j’ai mefûré fur le
bord de la mer, vis-à-vis l’ifle du Sénégal, p’eft que
de deux pieds & demi dans les grandes marées dés
équinoxes, Il paroit donc que le Niger, depuis Podor
$m j ufqu’à la ruer, c’eft-à-dirç , fur foixante lieues dç
A, Ü S. É M Ê ,G M L. qy
.COursf, n’a guètesplus de deux pieds & démi de pente.;
deforce qu’on peut, croire- que toute cett^j Étendue de
;pay| Jjà; Perception des dunes ; qui p^aiftépan-
.dues çà & là , une plaine baffe aü-delà de l’imhgina-
tfon, & d’un nivéau tel que s’il arrivoit que la mer
J|gonflât également par-tout .de vingt à trente pieds»,
elle féroît totalement couverte de.fes .èaür..
• Le fort de Podor eft bâti fur & -bordméridflonal du
Niger-; dans un lieu autrefois couvert de .bois; màis
•là quantité que les françois en ont coupé depuis, plus
dé dix ans-qu’ils s?y font établtsr; a recule Ia:forêt d’une
-petite demi-lieue. On y vôit dés tamariniers.de là plus
belle taille ,. des gommiers rouges ,: &plufieufs autres
efpeces d’acacies; epineufes, dont le bois, extrêmement
dur » imite par la couleur i&.la. beauté dé fescveinesi,
ceux, que nous: employons dans la marqueterie. Le
Bois-bouton4 efoeçe différente dsbcdlè -quifcroît en
Amérique f y eft fort commun. La fecilité>iee:: la-
quelle ibh bois, fè Jaiflè travailler, .-§c;:fà belle, .couleur
i z w t é t i m font péférètr;àAtous lekaiûfir^ dans:] lesmui-
.vragèéide.ménuiferiev Il jefefcnnu' â^Zrî^iègrnsîiÿtK
;le rnom de k b o f f i . Le 't4rrefo>i^STd£i^iliéuxridè:îcè
pays-fsyhtifèjbeaucowp:>le§» tra\f auxdujj^r dinàge^ Auffi
les frànçois éultiventùls avec uh igraridÀvanmgepfîué
âeürsLvariétéèjd’orangàsi; dé: jeftrons’ ., -de) là
figue la grenade, ' là goyave, &: beàucoup^autreà
ftuits excellienæ;. comméi Panahasr, daspàpayé'v k
pigpon (r Lefpece- de: cachiment qui pémqp^rqymr
.■;>! ( «SpBSSI* raiaxima^ i<^m:|at||j^eed^agtiûsfçgéShj maxima yiricff
.craowej.,®feèûJis féu fpinulis ianoeentibus afmto,,Si0an**j.am<vol. k tm. iz$ 1 1 19m$iài&û?UÙS%i
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