Battans.
Couleur.
C o.qttiixe.
Sommet.
Ligament.
Charnière.
Couleur,
23 4 C O Q U I L L A G E S
Ses battans ne forment point de plis comme dans l’efpece
qui précède -, mais fon fommet, fon ligament & fa charnière
n’en different aucunement.
Elle eft intérieurement & extérieurement d'une belle cou*
leur dq chair , qui fe change en violet autour du fommet.
*^cne l’ai trouvée qu’une fois autour de Pille du Sénégal.
21. L E M U T E. L. PL 17.
Ea coquille du Mutel appartient plutôt aux Moules d'étang
qu’aux Cames. Elle m’a été appportée de l’intérieur des terres
du Sençgal, ouFon m’a aflüre qu?elle avoit été pâehee dans les
lacs d’eau douce. Saformene me laiffeaucun Heu de douter
que ce ne fok une efpece de MouLe analogue à celle de nos
rivières d’eau douce. Elle a près de cinq pouces de largeur
fur deux de longueur, & un de profondeur. Elle eft lifte,
traverf^ feuletnent par quelques -rides, obtufe aux deux
extrémités, mais plus large à celle d’en haut H qu’a céîlé
d en bas-B, qui, comme l’on voit, a été figurée dans unefitua»*
taon renverfée.
. P,°p fômmet eft peu apparent, & placé vers l’extrémité
inferieure à fa quatrième partie de fa largeur. ••
• Le ligament. eft. convexe, & s’étend depuis le fommet
jufqu’a la quatrième partie de.la largeur des battans, vers
leur extrémité fupérieure. û
La charnière n’a aucunes dents, mais feulement quelques
afpérisés peu fenfibles.
La couleur de cette coquille eft fauve aü dehors : am
dedans elle montre, une belle nacre, qui prend, fùivant les
divçrfes inclinaifons, différentes nuances de verd,.de.brun,
de jaune & de violet.
G E N R E Y .
L A T E L L I N E. Tcïlina. '
I L y a fi peudedifisrence entre les Tellines & les Cames,
qüêfonne sfécartètom pas beaucoup de U» vérité en réü^
njftantfiesf-unes avec l'es autres ; mais ce feroirmne erreur
très-grofïîere que de les confondre avec les Moules,-Gommé
B I V A L f E a 235
ont fait quelques Auteursl’ancienscfi), & après eux plu-
fieurs Modernes (2). On-.appellé4 es Tellines ■ dé-ce nom.-,
parc.equre, dit Ariftote^), elles parviennelSfen pende teins .
au dernier période de leur grandeur. Les deux; pièces de leur
coquille font parfaitement égales.
1. B A
Tellina.jcrafTa ? adtnodum le vite r ftr ia ta , intùs v iolaeea ; Mricajaa, L iji.
faB. S||»S®ï3 |'Vnj.u'f;
qrellina (triata /'enrfe^fqrinis^ -'cralTa',’ dense ftriata'; amKitu fir ra to 5 intus
La coquille du Pamet approche' de. l a figure d’un triangle C o q u il l e ,
dont .les 'côtés font fort inégaux. Elle eft foliée, jépaiffe,
comme coupée'obliquement, & comme applatié à fopt ex-
||rêmi^''inféTieure, & arrondie à ï’exivêmitéÎQppôïee. Sa* largeur
eft de quatorze lignps fur <une,longueur 'moindrp dêfi.i
moitié,.êcrdoubleif^ç dfe-profondeur* Sa furfaep. extérieureeft
luifant&’ÿd’un "très-beau poli, & orneelfur chaque rba'ttant 1
de quatre .-vingt filions' longitudinaux & ,-fbik légers-, qui,
partant du fommetvoîjfc ïe rendre fur rëfis ‘^ î points- ;dé
leur circonférence. Ces filions font d’autant plus fenfîblps
qu’ils approchent ®ëi l’extrémité inférieure de la
ils fembient eoiipés-'ôt traverfés par -une vmgrainé->dg; eaner
â.uresi qui ftesl.font paioitre chagrmés. ■ *
' Les battans font exactement égaux, obtus, & arrôndis fur Battans,-
leurs bords, qui font finement découpés 3 è quatre-vingt.dents
triangulaires, à peu près-égales , & femblables à eelfè's d’une
* f 'De Tellinisdiverfes invenio-ôpinCenès.-Etenim Aÿîçn^.H,s>^a®à?®i;çum Lati-
«PRim Mytulo ênim p.ro fifi/s* legit Heimglau'^) «fie opjnafey L MjmflHmqjua 8c Tellmamivdfpuih'i^rtoé‘'caphfflüS féphranÿlOTpiiiùûr,’ihvrcém-t'ccfiiraâaff.»^Mrgj^.
jtxangi
(%} Lss trois teMoVa^ Mufcuhts feu Muiïlus, Mytulus, & TeSina^e'co^fandejif
aifément & fignifient totts*frbi lie memegenre 3e'Coquillage mû ejfthppefle M ouler
G n peiit cependant dire què ûftaèiinÀcfè 'cèiiTfSSÿS’éfigne.ïîfef eîpdée tre^diïtmSfe par -
fa figure.& par fon caiajâère ; mais c’efttoüjoiirs,:la^'même femillê c’eft mal-à-propos
que Liftgr fépare la TeHine^d’ayèc la Moule s c’eft |e:riiê.me genre dont la.Telline eft
tme-efp|cé'difFérente.' Ètifi: deïa'êpk'c/iyî- 'pag.:3'iSi.1'
Ü ( j ) Telünæ ài|'çaefoehdijGelèritate âomen habere, videntür.'fei • .
quia ocyfEmè perficiun'tüis quod Ariftoteles ( S fcg . tyft. Amm Lpça|tàreà'î,eQuqcut|i
ac'PurpuM etianîcommune effe ait, anno eninimagnitudinem totam îmjdgnfAaS/'W*
Wang-, pag. 517. ~
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