Mufcle.. La marque qui défîgne l’endroit où le mufçlè, les àfta-
çhoit au corps j eft d’ùn violet foncé 8c rembrùni E. Cette
tache fe trouve placée affez exaéfeement an milieu de la Ion*
gueur de chaque battant, & une fois plus proche du bord
droit que du bord gauche du battant fupérieur.
s” Cotdêé.- L’extérieurdè ces coquilles eft quelquefois gris 8c quel*
quefois violet* ou verd bordé de blanc. Leur intérieur eft
violet bordé de blanc* ou d’un blanc nacré bordé de violèti
Variétés. » J’ai dit cn-deffus que çette coquille -offrait tant de variétés
dans fà forme plus ou moins applatié, plus ou moins ondée*
qu’il n’étoit pas poifibie d’en dire autre choie que des gène*
talités. Cependant elle eft diftingpée des quatre autres efpeces
qui fe trouvent aü Sénégal.,.1 °.par faformeoblongue *a°; par
fon peu d’épaifferçr ; 30. enfin paççe que, quoique fies bord»
foient ondps, jamais ils né lç font çn zigzags,
aVim4j^h[ Lorfquè' la çqijflüfe de l’animai s’entr’ôuve_ légèrement
pour humer l ’eak de la mer, ôepouryoir par ce -mbyen à
Manteau, fa fubfiftàncç, on- appcéçoir-le manteau qui s’étend fur fes
bords fans fortir au dëkors^Il paraît comme une membrane
fort mince, diyifêe en deux parties ou en-deux Jobes'jfort
ffiftingués, dont ehacun tapiffe les parois intérieures" dè chaque
battant de la coquille. Chaque lobe coîdidéré- féparé*
ment, paraît orné d’un rang defilpts'fimplès affçz. longs. 8e
égaux F. M. A. diftribnés également autour défis bords ail
nombre de cent ou environ. Outre çette,frange on .appej-
sçoit à une petite diftance dés bords du’manteau ^ une efpeçe
de membrane femblable à un bourrelet fillpnne qui le fuit
dans fon contour, & quieft relevé dè cent petits tubercules
arrondis’T.
Mme faut pas s’attendre à voir d’autres parties dans l’Huître
vivante, tant’qtfion ne la regarde que dans la fituatiôh qui
lui eft naturelle. Mais fi l ’on vient à féparer les deux écailles
Mnfcif. Fune de l’autre, ou apperçoit d'abord le fort irmfcfe qui les
attachoit au corps de l’animal : en relevant enfuite le lobe
füpétieur du manteau, on débbtlvre quatre feuillets mem-
Ouïesf . braneux qui font les ouî<;s; chacune de"cës ouïes éft traverféé
par cinquante ftries fiôi|''déliées, qui font autant dé tuyaux
capillaires ouverts daps leur extrémité poftérieure.* !Ellès
s’étendent fur le devant du corps de l'animal, depuis la
partie M,[ou les deux lobes font réunis, jufqu’au point B Bouche.
où-eft le commencement,|.e la bouçhç, Celle-ci forme une
ouverture affez grande, bordée de quatre grandes lèvres affez
femblable? aux ouïes , mai.s fix à.huif fois plps cpurtc§.;per*
riere lés ouïes on troüve îirié gipfte parti^charnue.blançhâtre
6c cylindrique qui tourne iur-le’mufçk^ ce n’#ff autre phoie
qa^umeftomac ou fac.ffiteftinal* fembïàbl^iau pied , qui, §k
fait lafonétion dans
dans l ’Huîtié,; ne; paraît pas; fufoeptibi© dp Cbnjffftéiiûn rti
de dilatation- ■ CaTiâc inteftinal, >u, ùu pieff* ne, £’avance J aimais
fur les bords de la coquiflé-i i l refte caché,ft)ux les PUW
dans leYondWlacavitéM. A. qu’ëïïës'fënT^t^tieremenJ
i ùr, fe. devant de : l’animal,, enfej oignant les- unes aux âuplf '
p ar,leuhtiQS.,:v
Enfin rar lé dos du mufcle'on Wit encore‘le çanil je s
jnteftins..qnia u'nç décharge.en ALa
trachée ôu l’ouverture M. A. par laquelle l’animal reçoit
l’eau pqùren-tirer l’air qui'luieftnéceffaire, commua,
nique avec l’anus^ & nullement avec Fouverture antérieure
M. F. T. B. qui dôit pourvoir à fa fubfiftapqe.
_ Quelques Amçu^mqdpruflïpnt affûté que l’gn V oit dif-
tingué lps Huîtres mâles d’avec les femelle|Fcëpendant’il
eft'certain que la'plûpart de ces animaux qui vî^eptéloignés
ïes; uns de® , autres , % dans l’impuiiïance.de ,fe joindre par
la copulation, engendrent lekrs fembiabksj d’où Fon peut
|Q|U.^ure q^lsafppt befoin d’auçun fe^e pour fe,re_pro-
‘duire,tiu que chaque individu les réunit tous deux. ’
Tout le corps del’animàl eft d’un blanc-fale : les bords de
fon mapteau font noirâtres,
, J l4 eft particulier aux Huîtres du Sénégal de ne s’attacher
qu’aux racines dés arbres, & rarement a d’autres qu’à celles
:^ah||hér^. Qn les y trouve raffemblées par paquets &
fans aucun ordre , fouvent collées 8c appliquée^ les unes
fur lès autres, mais feulement par l’écaille inférieure : car
quoique fouvent il croifîe d’autxcs Huïtrës fur i'a piece fu-
perieure, elle'în’eft jamais' fixe, comme l’autre j elle conferve
toujoursrla facilité de s’ojivrir 8c dëffë fermer ^ la volonté
dê, 1 animal. Malgré le peu d’oedire’qui; régne dans leur pe-
pppn, on remarque cependant que le talon ou le cqté de la
Pied.
Anus»
Trachée,
Sexe.
Gôidâur.
Obfervation.