^ans fa parce moyenne *• oh rievfcyoit que-
lp «tin;alé:afbri^u.^)j^i3£ny leurs ésCoienl
• ; çpuyerts de forets 'd’euphorbe (2J-, dont les tiges de
douze a quinze pieds' de hauteur, mayoient parji d’en*
bas, comme Une verte peloufe d’une herbetrèsrfiheè
L’euforbe & le' titiiïiale etoieot pour locs^ehï*Æ(çiJÿs|i
& environnés de piufieurs elpeces de liferons ; qui fer-*
pentoient autour, de leurs .figes. Je ne trouvai dahe
oies promenades qu’une efpece de coquille terrèftte ,•
dont on verra la delcription & la figure dans l’Hiftoirè.
4®?.: Coquillages, qui luk eette rejfttiop^^,«; c
^Beauté dij | Je ne -raf iaffeis ^ôi«t d’admifier feheautoid® æe
pays. La douceur d’un climat o'ù ü ne gèle jamais ? la
lituation avantageufè de Tille , là variété do les pro-î
duétions, tou-t çela-avpit pour moidesattrafe^^ ;
& j’y eulïè rèftf ^lij^: long-cep§3.ihiles jckcohftaîieeâ
TeulFent permis. Blais la faddn è’av^pçcàt, nos provil
fions d’eau & de vivres Soient faites, il falloit nous
rendre au lieu de notre deilination.
15, J Nc^slevâmes l’ancreEe 15 avril ,8cnous quittâiiiès
Tçn£ii£ e l’ifle Ténérif après huit Jours de relâche. Lés, vents ali?
fés de N-E’. allez modérés pour ne pas trop, élever la
mer , nous permirent de voguer tranquillement iul-
qües foqs les tropiques. Là le^ Jours clairs fèterns,
êc les grandes chaleurs nous firent connaître que nous
avions changé pour la troifi^efiois de climat : Thifer,
I? printems, l’eté & la canicule ; npus avions éprouvé
d '1) T i t h y m a l u s f o l j i s ex;infulâ(Danannâ. P.luk, Pityt-
(f) Euphor'oia aculeata nucl'a fubqninqnangqlarisaGialeisiigeminacis.
Zi an. Hon. Clijf. pag. -1.9(5.
(}) Limaçons unmlves. Genre 5.plane, },fig. z. |
toutes ces fàîfons!en moins de fixJfemâines..La mer" lymj-
q ui, dans- cès parages , paroît comme en feu , - lorf- AwtL
qu elle elt agitee pendant la n u it, marquoit notre nerfè
route par un ;fillpn de lumière Iqdode vailîeaudailîbit
derrière lui. Ce phénomène, dont le détail fe trouvera-
dans un autre ouvrage;; me parut allez i-ntérelîànty'&
je paflâi plufieurs nuits à le confidérer, ôc à en recheti
cher la caufe..
- Nous continuâmes notre route avec 4a même faveur tâg&p
du ciel jufqu’au 2 f avril, oh l’ondè trouva-à la vue
de là-côte du Sénégal. C’étôit une' terre balle, fablé£ ga| ià
nëulè & très-blanche ^ quon avoir aflèz, de -peine à
diftinguer, quoique' le temrfut bien clair , & ^Jfon
lï’en fut éloigné’ que de trois à quatre lieues : cependant
on reconnut à «ne touffe d’àrbres mafquee en
partie par les dunes ‘dé làble’i ; que l’on étoit par le
travers: du bois de Griel ^ c’ell-â-dire , à deux lie'ues
au nord dé Tille du Sénégal» Peu de tems ap|ès!on ap-
perçut au-defïus du bâtiment un oilèau qui paroilToit
fatiguéi&cherchoit à fe repolir ; en effet il s’arrêta für
une manôluvfe , dmu on le fit delcendre d’ünscoup de
fufil. Cet oifeau iétoit d’une beauté trop linguliere8 'o4 aa de
pour que je m’en falïè pas une légère delcription. C’é- pa%®t f
toit une efpece de geai (a j ” auquel il reflêmbloit fort
par la grollèur du corps, & par la figure dufbeé'&t des
pieds ; mais i f eh différoit-à quelques autfesiiegards» Il
étoit d’ün bleu pâle fous le Vefitre y :âC fâüvé' fiir le
dès. Sa queue qui avoit pour orneiment deuXiplumeS
dë’la râeMée^
aulfi-bien que fes ailes ; par; l’étjat d’un bleu céielle le;
,W GarrVuu^çgentoiatenfis. 'Wtttug, orhith, pag/S^^ah io.