rentes. Il y en a d’ovales alongées, 8c de courtes. Les jeunes
font plus applaties 8e ont moinsde trous & de filld-ns que les
vieilles. Dans celles-ci on compte fept trous 8ê cent cinquante
filions; les jeunes, au contraire, n ont que trois ou quatre
trous & cinquante ou foixante filions. Ce n’èft que dans les
jeunes qu'on peut juger de leur couleur j çar il efl! raye que les
vieilles ne foient couvertes d’un limon gras 8e. verdâtre, ou
enveloppées d’une croûte pierreufçqui lès défigure : iïfaut
les en dépouiller pour découvrir leur couleur naturelle ,qui
eft, comme jé l’ai dit, un fond rouge marbré de-blanc.
Il y a encore quelques diôejrenéfes- dans l’intérieur des unes
& des autres. Dans les vieilles la nacre forme des- oqdesàfféz-
inégales, qui vont aboutir au creux- du fioimnet ou delà vov
lute$ on y trouve auffi fort foavent de-petites- perles : au lieu
que fa fdnfàoe eft %ale& unie dana les jeimesi -
Obfern- ' Il nteft paS-faeilo d’dxpliquer comment te forment les-tréus
de la coquille de l’Ormier ; mais- on remarque très-bien qu’à-
inefüre quel» coquille s’agrandit, il te fait fâr* tes bords* un
nouveau trou, dont’ I© commencement n”eft d^afeord-qu’une'
échancrure. Cette échancrure augaaentepeuaprès,8cdèviénr
qn trou rond , qui eft porte mfènfiblemeiit vers- le mdlieu d’d
la coquille par les actions continuelles- qui féfont -a: tes-
bords, &• te ferme enfftke £&n tour, comme*ceux qui ÿ&0
précédés.
Animai.. ï La tête T de l’Orauer eft grofle-, cylindrique, d'Une teav
Tête. geur égaleà fa longueur, appîatieà fon extrémité, 8c comme
tttochéeofeliqueiîieHt' éfr- défions*
Pouche. Qn y voit f ouverture delà bouche B, femblabtel un petir
filk>» qui te trouve vertical! la-têtes^-end?, dé qui de-?
vient para-Metea te longueur- lorfq-u’ell-e teeourbe-ëiï defibus.
Çorçes. Quatre^corBÈes-defigurdSe dfe-l'ongueur drffis rentes-prennent
naiffîmee de l'origine de la tête. Les-deu» plus grandes G. C.
font dp figure conique, un peu applaties-, quatre^à cinq fois
plus longues que larges , & un peu-plps longues que la- tête.
: Leg deux autresD. D-. font- une fèis pl-Us courtes, taillées
en prifme à trois angles, dont la longueur eft eteubte de-la
largeuq Far leur fîtuation elles te trouvent du côté extérieur
fe-plüè-ten^ues cdrliéstC. G.àlMe tert- petite diftaâGé dteltes*
j|lles fout jibres Çf çLéepgéçs â$ tops côtés, excepté à lfW
bafe, où une membrane N; affez léger©, fort ample, & comme
déchirée fur fes bords, vient les Joindre avec la iqte,
" Les yeux Y. Y. ne, tembtencetrp que, deux petits points
&oirs.\lis tehtjporréscamme ceuxdu limaçon , fur le fommet
dep -cornes extérieures & pnfmatiqües D. D.
Le manteau n’eft .pas «ne partie bien apparente dans cet
ammal. Ce nteift qu’anommmbrane minceM M,.quis’ér
tend fur touteja furface mcérjeure de la qo.qqillev&paroît
rarement rhors de tes-boids. On ne Ja foupçonneroftpasen
pe regardant que|p dos de l’animal, fi les deux extrémités
antérieures, ..celle de la droite de celle de la gauche quite ter*
minent en pointe vers l’originedu-CoJ, oete montroient teus
la forme de deux languettes triangulaires, tantôt. ;par le fc- ;
ggnd, tantôt par te troifiéme ttou Aïs proche du bord dé
îa icqqnille pur où on les voit fouir L.
: ^ Je -ne eonnois pas de coquillage dont le pied feit mieux
rimé que^éelüti d® l’Onafier. Il eft extrêmement^^
dans la. plupart de ceux dont la -ooquilteeft {orçéy^éeà&çQ
déborde oonfidérabtement la fienfieiquand il marche.Vu-en
deflbus F. il repréfeam;-tpeetepted£)îq: l’extrômitgjjLntérieurp
osttte. plus proche de la tête, eft -milieu de
geur par une .creneluie tria-i^ulaireafie?pid^:V^-;En deffu®
il eft ponvexe, 8c orné, à quelques lignes .de-tes bords, de
deux franges, ou, pour mieux dire, de iteux |xjaitesteG.qiw
en font le tour. Cesç-djeux fraife^fbut bien diftinguéçs l’une
de l’autre^dans leur partie poftçriewe 8c fur lès côtés ,Jufqu’à
la.tracine de la ^ e , oùeltestereuniffentddqî^mémbraim bf*
Mjfehjrëe 8£ frangée fur les bords, qui la recouvre ordinaire-
ment comiîie ^Vec ïes yeüx 8c les. Cornes, de maniéré qu’il
eft rare qu’ellb'paîtoifte’aqfli claQsepignt'que j5|d .^p obligé de
te repréfenter jîahsla figure, pour mettre auijoiir des jdifté-
•rentes pâmes? dont la iingularité m&iilôit quelques détaite.
: Chaque fraife eft formée d’une membrane afle^ épaifiè, qiii
prend naifiànce delafubftanoe même du pied* Ses bc®3 $ four
idécoupés'pj6otemdément.d’envtem4 Uàran£ee®nÊil3urès.fîgurées
en croiftani. Du fond de chaque otoifiànt ilfort un filet fem*
blabie à une teye tEes-déliée, qm af. le dpubte de leur lon-
^üour. Leurs cornes font aiiflî terminées par un filet ; més
il eft rameux 8c fubdiviré en pluffeurs branches* La difpoteion
Yeux.
-Manteau.
Pied.