la planche 9, fig. 4, en eft une grande , ainli que celles de la
planche 6 , C & D. de Gualtieci.
L’autre variété ell celle que j’ai décrite, & dont je me fuis
contenté de figurer une moyenne. La figure 7 de la planche 44
de Petiver, & la fig. 6 de la'/?/. 11 de Lifter» donnent,une
jeune coquille de cette variété ; Columna, pag. 16 ; i’rliftoire
de la Conchyolioîogie, pl. 13, fig. E ; & Lifter, pi. Ç78,
fig. *33 , en reprélentent une de moyenne grandeur.
Malgré les variétés auxquelles font £ujettes ces coquilles,
tant dans leur grandeur que dans lt*s. proportions de leurs
parties, elles n’ont tbûtés qii’üti meme nomBr'epe Ipires,
qui augmente avec l’âge depuis trois jufqidà dix. oe
A n i m a l . , La. tete T de l’animal que renfermé cette coquille^ a1 la
Tête. forme d’une demie fphere, convexe en defiusqi a'pplatie'eit:
deflbus, & 'arrondie à fou extrémité. Elle aiugé fôis ipluslde,
largeur que de longueur, & ne paroîr.|>as'diftmOTé&rêur.;ool:
qui fortd’uire longueur égale à: celle de la' moitié de laco-t
quille. Tous deux font ridés comme-le; a^fté' du , corps ÿ &
relevés de petits grains femblables à autant de petites :ver.
rues, qui en rendent la furface rude & âpre:.au toucher'. v.
Cornes. De l’extrémité de la tete fortent quatre bornes, dont deux
plus grandes C. C. font placées èndéffus & fur:fe§ueété^,s8c
les deux autres plus petites D. D. font entre Uelles-Gi fôrp
proches de la bouche. Toutes font cylindriques, terminées
par un bouton ; & elles ont cela de particuliep qu’ellës font
çreufes en dedans, & femblables; a un tuyàuldans -lequel,
pafle un nerf qui vient s’attacher à leur extrènïité.iGe nerf
fort à. les replier au-dedans d’eiles-mêmes comme dâtis-un
fourreau, ét a les rentrer entièrement dans la tête£ auigré-de
l’animal: particularité que je n’ai eneore remarquée que çlans
le genre du Limaçon. Les deux grandes cornes C. G. font
environ deux fois plus-longues que les petites B. D.
Yeux. Les yeux font deux petits points noirs pëu faillans, placés
au fommet des' deux grandes cornes en' Y Y.
Pouche. La bouche B eft marquée:par un petit fillon eh forme dhr
grec, aftez difficile à diftinguer au milieu de la tête qu’elle
fait p&roStre comme échancrée. :
. Mâchoires. Lorfqu’on prefle la tête, ou que l’animal--veiit manger,
" . ~ on voit fortir deux mâchoires, dont la fupérieure J, i. reprér
fente
fente un çroilTant ou :un fer à cheval cartilagineux ,;éleve dé
cinq à fîx grolîes canelures qui débordent en bas & fbnt-1 office
:d’*uwnt deulent^ ^ - <■ 1 : gjj H > - - ; ■
La mâchoire inférieure ne confîfte que dans Je palais intérieur
de. lalb.ouche, qui ;eft> tapiflé d’uinei membrane coriace ,
mgis extrêmement mince ,^blanche’ &. tranfparènterj fur laquelle
font diftribuéesiohgitaidmalemehtefhrideux>cins rangs
environ, vingt mille,dents, femblables à autant d&crochets
jcourbés æ» . àraere.'. Ces-.crôchm ifontffi ;petits> M g a peme
ilpsyfehtir au. joncher»; ^nL^JesjtdtftingueiçaiMtemerii:
qu’au microfoope.. On •Æ-figqréi.eurmkçetÆermembrahè ttellc
quelle, fe préfonte fur lesfoords de laifopuche, quand l’animal
fo difpofe à'manger ; & élleLeft-.dévielop.pee a,luilettre N.ipour
faire yoirliejnûtnbre: §£ la dilpofition.dfijfo^ dents. . s
Le manteau eft une membrane charnue & épaiftcM,.atta-
uds, ef^êcSî éfte êol2ie¥sfla Pleine du côl ae 1 anjmal.
Elle tapifle lés;j)afei^jritérieu^ 4 e. ^ urb0_rd
defqûélles elféïorme ifh5b^rr!élèt àxr°nrdi/^WnSfor| point
au dehors.-Elle'eSfefqéédut_la.dr(ÿtéd^l’ammald’üh trou
oïdinaifemenPfohd' A , qui1 d^nne^^aftfefe' -1 air f i aüx èid-
cré mensn Qeux-ci font g© pdj^én tohïâl Sps. * " " 'u
Te pied B àja fqÿie d’une ellipfn.fort alo^geg^dont l,a
longueur eft triple de fa largeur, &,jégale a laj^pgupiir,de
la coqujllé.'Tl eft'c'^nyexe f i fort ridq enijde|us,iap.plati en^
dëifolis^^pintu à fon extrémité poftérieu're, & obtus à l’ex-
trêmité antérfoûrëj qfti: oaehe ordinairémenbledelfous.dé la
&ête én s’avançant jufquesifur lmbouohei •
.On fçàit: quede Limaçon eft:herniaphrodite■, & qdeichæ-
que individu iréunit e’èn lui les; deux Æxes.; Ilitto«t<en faire
ufage.en même tems.j mais. il::ne:p©utAfei pâfifer du codcoum
d’un autrçàndividu pour opérecldrfécohdâtton):. .rr.u '0 rrn
L’ouîvérmre tantidétla partie mlLq%ue‘;dek. partie fenidUé^
. ne fe trouve qn p. difficilement :: il faunlàichErcffierleMre;deb
>deu3t cothes,qui.font fur Ia:drdite ded?animal.i
.Ceux .que; jq .ÆmuVai. érirfeptembre :à Portudal ayant été
■ gardésb quel questi jhurà,. ahirbât jlxteJi|duftéursce6ttfsldÈitrois
li'gnçs^de 'hiing^ifun deux >Ugnës & davantage felargêur. Ges
oeufs, étoientjeouverts d’une G^outeafteadure 8c:jad|pâtfrê. On
en.voit un de grandeur naturelle à lÿ léttre O.
O