la mer eft agitée, parce que ia côté eft balle & toute
1 feraée de pointes de rçcîlers* Lorfqu’ôii eft mouille
vis-à-vis ce village , on jouit d’un point de vûe fort-
agreaBlef : fL fituaiion fur une colline plantée dferferés j
le petit , ruilïèau don t les ïalees- forperirenbélir 1$
droite .pour en former une prèfqu’ifle, la fofët-toujours
verte quirsoiet® par derrière en amphïthéat-re,
formé fur le tout'un paÿfàgê ravillànti & -qü-on ren-
éontreroit difficilement ailleurs. Les ne^r’ës) de ce lieu
pie parurent fort laborieux. Les uns étoient* àlOrs^êl^
eûpes à battre^ lés feuilles de l’aloëde Guine'e ^pôür e-n'
ieparer la filaflè | les; autresLlaj-tordaieiit -ê©%ïPj^pa~
foient des. lignêsde pêche 8c des nalïès : d’Sfor'èàënfoiJ'
foifoienLdes ares &-desflëêhes pour ia chafîéi’ Apréi
avoir mfttëitoutes les maifons de Rulisk çfè&M&Êçïç
furpris Rentrer comme dans un fecônd vil-l&ge-:lë’ë*3ftt
un adèibblagerder?m&smn : peu moâns^râWêÿfr^îlî
Ÿértgs. ’de fobJe; •& femblâblesr àl autant -dérnaufdliëié
elevéslluE-les corps .de leurs mort^.qui'yî-éÉôiëWtjëilq
terresv fuivant 1-ulagâ établi cheziMi® dqs peuples de
lanatiprtS^fèrfi."!;
MÊtt eftI - W fo’étoit pas encore arrivé d’êtié attaqué- pâf lés
fdaqué parun nçgres jufqu’au 4 de Mai, où côtoyant la mer pôur-me
n P e ?re- rendre de Rufish à Ben* qüi ! en eft iéioigiîé'de t f l i l dit
trois lieues y je fus pourfuivi par Un nègre Sérère, qui
fortarit du bbis: |vôifin, lançolt feslflechés; empdifôn-
nées ftir moi 8c fur le nègjréqùi
yoispltts.;de.deux;jaen8i|i^'d!akdtooe^'îùt-lui y & d-aili
leurs j’étois bon marcheur, 8c accoutumé à ces fables
fetiguans où l’on enfonce; fôuvënp)ii%ü?à nml-jàimbe.
Je Continuai donc njarout.e en dqùblant lç pas, fans
perdrg
perdre halefoey*8c fans pairoitre ému: des démonftra- ~~I 0~
tions^mena'ça^'tes’par lefqueïfès' il efpéroit jm’arrêter $pj
en m’intimidant/car ehco’re une reflburqé dans
mon fufil, fùpp ofê'qù’il fut venu à la pqrtoe Æcoup,.
- alsA aPfës Vôtre Bien fatigue tantôt à courir fur moïj
tantôt à me deCpcher fes fléches,mon brave eniïeriS ;
voyant qifil avoit perdu fes peines • 8c que je m?éloir
gnois de plué'çn jptusftelui’ jugea à propos Hé rentret.
dans la forpt1., C’étoit fahs cloute quelqu’uh de 'Se-
reres fauvages réunis en une petiteÿëpublique à dix
heuëS de là , qui étoit forti defpn pays pour exercer ,
le btigaèdag^. Il n y âVoit que mon fufil qui put le
été plus adroit & plus fu fé ^ l ne
m auroit certainement pas épargné pour s’en rendre
maître. Cette manieïe d’attaquer eft alfez ordinaire à
une: race de mauies appeïlés^orznÆj, qui ne font d’au?
' tr£ metiér que de le mettre en embufcade derrière un
^ ***** un: cÔup de fufil ou une flèche i unhomme
dont fts veulent avoir les armes.: Un pareil,
accident m’étoit arrivé dans mon: fécond voyage de
-.®^or : niaîs ie m^ute que je découvris,.regarda plus
d une fois avant de m’attaquer ; 8c il fut bîen decon-
=eerte , fluand A vit que i ’étpis en garde, & que je le
eouchois en joue.
Quand je fus hors de crainte.de la part du làuvage Goquakge:
%r re, j eus tout le plaifir de la promenade fur une
■ cote extrêmement blanche, où la mér jettoit à chaque
ujitant des coquillages lans nombre. Je vis, là .deux
,e peces de celui qu’on appelle conque perfique {i') >
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