Son BoDf^«*,
p l igj \ Dans d’autres enfin il fait une éminence phls oü
moins élevée, .Quelquefois perce'e. ( Dafan, Gival. 6 & 7.
g'ejii 7. pl. 2. ) , quelquefëisTemblabîe a un boutoailans 1 pires
Ses- dûtien-
ftoris.
Sommet des
Co»que*v
(Libot, Liri /&c. 1.2. 5.4. $.8. 9. & 10. gen. y.pLs.:),
mais le plus fouvënt tourné en fpirale : qes dermeres 1 ont
ordinairement affez confidérable j parce qu’il eft eompoie de
la réunion déboutés les fpiresexcepté de la première qui
fait l’ouverture. ' - - .
L’extrémité du fommet peut s’appeler, le bouton ou la
pointe du fommet l’extrémité oppofée;celle o u fe trouve
l’ouverture, fe nommera, fi l’on vêtit, le haut ou labateidé;
la cpquille. Celle-ci fe porte ordinairement enhaut, ou au
moins én avant, lorfque l’animal marche. A . , .
La longueur du fommet fe compté depuis l ’extremite ;in^
fbrieure de la première fpire, ou de l’ouverture, jufqu’à fore
bouton, parallèlement à la longueur d.e lacoquüle:ainfi 1. S,
efl la longueur du fommet de Ifr'iCfôcjüfilër du KanibeuX
{ j «-én. <.pl. i.}. Sa largeur fe prend de même furie point*.*.
à fon origine, mais en traverfant la coquille. Ç’eft fur ces deux
fens que je détermine la longueur & la largeur des coquilles
de toutes les efpeces de Limaçons. .‘'v*T4 '
. Je compare ordinairement la longueur du fommet refpeé*
rivement à fa largeur, & à la iongueür de la première fpire ,
ou , ce qui revient au même, à celle de l’ouverture qu elle
forme, parce qu’elles déterminent enfemble les proportions
des autres parties dé la coquille j par-la j’evite beaucoup de
détails. , À ; .. te • ' . , I
Dans les Conques le fommet fait, comme dans les Lima*
eons , Je fond de la coquille. ■' §
Il eft quelquefois peu apparent, comme efface ou rentré,
dans la coquille -, comme dans l’Huître ( G. i. pl. 14. S* ) > la-
Pholade&le Tarer (pl, ï&G. 1 £2. S.): mjisppur l’ordi*
naire il forme.au dehors deux éminences, fort petites dans
les unes ( Telline,pL iS.gen. ?. S. ) , médiocres dans d’autres
( Came, pl. 16.gen. 4. S .) , & fpre confidérables dans
quelques autres (Fagan &Muflble*pl. iS. gen. 6. ejp.$ & 9 ')'
Ces • éminçnces paroiffent même quelquefois tournées en
fpirale, mais les fpires ne font ni diftinguéesparfaitementau
dehors, ni marquées profondément au dedans comme dan#
les Limaçon?'
Dàns léà, coquilles où le fommeun’efi .pas apparent auide^i
hors ysQ’eftle lieu de la charnière qui détermine le point où
il dey oit feprouver naturellement fou vent même il eft. remplacé
par un. repli que;bords,font eti-dédan^-de la co.V
quille ati-deffus de la charnier^ qilffoi-dëftb.us du ligament..
Je prends la- longueur dejla^cèquiUe^d^lf^ën partant
du fommet à lfoxtr ê mitq-opp qféç : leur largeur fe prend'
fur une ligne qufocdùpë, la première, en pngle, droit ; c’en’
ainfi.^que'dans la coqu^foicfo' 1 4 .Tellinq ( plf\S8, gcn. 5.)
S M. déterpjine fa longueur, & t g. montre fa largeur j d’où
l’on .voit que cette coquille & la plupart 4A Cojîy
ques ont beaucoup plus de Margeur que de longueur. La fitu$?
rion naturelle a, cesjÇoquilles’ pendant que|‘&nimal marche
ou qufojfe tient en->yap ds jcfofi d’avoir un, dej^foouts de four
largeur ;élevé«en 'haut, à peu près dans la poiîtion pù demies
ai. fait repréfenter depuis la planché 14 jùfqû’à la 19%^
v Au lieu dui.terme^de.bpuche qu’on emploie ordinairement
pour défigpêrJ’ouverture par laquelle; l’animal'fort^ 4 1 fa
coquille» je-me fe'rsrde celui à’ouverture, afin d’eyiter la
confufîon que pourront occaficmner le terme de,bouche qui
conviendroit également & à la coquille & à ,1a bouche' de
l’animal. ,,
L’ouverture des coquilles .dés Limaçons eft toujours formée
ÿ|r la largeur d^lfoxtrêmité de la, première. îpirq^ elle
en eftcpm|ne la coupe, dont ellèdmite parfaitement .la figure.
Elle fe trouve tantôt à leur adroite, tantôt à four gauçhe, félon
que lés .fpires-tournent de l’un ou dé l’autre fens. Ainft
comme les fpires tournent plus communément deforqteé à
gauche que du fens contraire, il y auia beaucoup plus d’ouvertures
à droite qu’à gauche. Ces dernieres font apçffiïefoj
ouvertures uniques, comme j’ai dit plus; haut.qü’on.appelloic
leurs coquilles ; mais on feroit mieux de les nommer ouver*
turcs gauches, & d’appellerfos autres
ce fens la coquille du Bulin & celle du Coret ( grn. i, &. 3.
pl. 1.) nous montrent deux ouvertures gauche&j & toutes les
autres coquilles 4 es_ Limaçon# & fi l’on en excepte j celle# du
S or met & des.Lépas qui n’ont pas. de fpires , ont l’ouverture
dr.oitq
^ Je dis que l’ouverture eft parallèle à la longueur de h
1 OUVERTÜ-
RE.
Gauche.
Droite«
Parallèle.'