yivapte, comme la partie effentielle du coquillage,.c’eft pap
cet endroit que nous croyons devoir le ranger parmi lesConj.
ques. Ce fera fans doute la preiniere fois qu’il fe fera trouvé
û proche d’elles , même dans les arrangemens méph.odiqpes,
1. L E \ T 4 R E T . " p /. ig . 5
Cette première efpece eft fort commune dans lés racines
des mangiiersqui bordent le fleuve Niger & celui de Gambie»
Elle les perce verticalement, quelqüe£qig;à deux ou trois
pieds,mais pour l’ordinairè à fix pouces aUrdëflus de terre,
rarement au-deflbusi
CpQyiiiE. Sa coquille eft çompofee de cinq pièces fort inégal es, dént
Tpym, Ja principale gc la plus grande a un tuyau à peu ^ÿllrx—
drique y. F, ÿ, qui enveloppe & cache toutes les âvitres; Ce
tuyau eft percé aux deux extrémités V 8c F , de-mànlere que
1 o uverture inférieure F qui eft ronde ou orbiculai©^ a deux ou
tf °is fois plus de grandeur que la fupérieure Vreelle-ci eft* el-t
Üpçique& rétrécie au milieu par deux côtes qui fa-illent au dedans.
La largeur du tuyau varie depuis -t-rois _j ufqu’à„ fix -lignés ,
& eft ordinairement un peu moindre' eiâ haut qu’en bas 4 fa
Longueur eft environ vingt fojs plus gfificre? Il fpe??%aépai£'
feur, fur-tout vers la parue d’en-bas, mais il eft d’une grande*
dureté. Sa furface extérieure eft ordinairement lifte, parce
qu’elle eft fép^ree du bois-par une efppee de tuyau femblâble
extrêmement mince & fort luiîant, que l’animal a d’abord
collé contre le bois. Quelquefois ce premier tuyldm’eft' p^iht
détaché ni diftingué de celui qui en veloppe'immédiatement
le corps de l’animal $ alors fa furface extérieure porte les im-
preffions des fibres du bois fur lequel il a été. appliqué. La
ïituadon que j’ai obfervée à ce tuyau èft verticale dans les
pièces uesbois qui font verticales, & préfque horizontale dans
célles:qui font d^ircèéé^iioîffebiïttâeite'eiît : mais il y'efi inféré
de maniéré que, quoique fouvent un peu tortueux, fojn extrémité
fupériçure V fort toujours un peu au dehors & communiqué
avec l’eau ? pendant que l’extrémité inférieure F
refte cachee dans le coeur du bois. Celle-ci fe bouçhe entièrement
par une fubftance pierreufe, & femblâble à celle de
la coquille, dans les Tarëts qui ont acquis leur jtrfte grandeur,
Sattans, Les quatre autres pièces de coquille font placées aux extrémités
■ mités de ce tuyau. Lorfqu’on l’ouvre ou qu’on lé cafte avec
; précaution, on; voit à fon extrémité ihféféure Wu^ pefites
pièces de coquille P. J. N. S. R. extrêmement minces, aflez
égalés, & qui reflemblent parfaitement aux deux battans de
la Pholade & des Conques Bivflvës; Ce"s battans ont chacun
la forme d’une portion de fpHèrê'creufe àu^dedans & pointue
vm l’extrémité. Ils nejoignent jamais bien ‘énfemble , &
laiflent une puf erture aflez grande fur chacun de leurs côtés.
Leur furface extérieure eft convexe, & hériflee dans fa lon-
de vingt-cinq rangs de petites dents taillées en ïozan w
ou aflez lemblaDles à celles d une fiiïie. G’ëftpar leur moyen
que 1 animal doit percer, dans le bois, la cavité hémifphé-
■ nque Z. B. F.- - ■■ ryyv,
Au dedans ils font lifles & relevés Seulement d’ùne apo-
phyfe ftyloxde 1. 2. aflez mince, qui fervoit à les. attacher -
au corps de l’animal.
Vers l’extrémité inférieure de, chaque battant Un remarque
une légère éminence S qui tient lîëu de fommét." Elle eft
Æchancrée en dèflous, & porte au dedans deux petites dents D
coniques, pointues, aflez dures, qui fe $ & ïè $ , la droite
qui eft la plus grande paflant fur la gauche. C,es-deux dents
. pourraient être Regardées comme la charniere/âe# battans *
irwis on' en découvre encore deux autres au delfous, qui font
aflez longues C. C. recourbées en demircercle, & femblables
a celles ftè la Pholade, dans laquelle elles font la fondion dé
charnière, quoiqu’elles ne fe touchent jamais.
On trouve a l’extrémité fupérieure du tuyau M deux dernières
pièces de coquille 3. 4. qui reflemblent à deux petites
palettes aflez épaifles, appiaties, quelquefois un peu creufes
ah dédains , léperemènt écHancrées ou ‘arrondira -1 puf extrémité,
& p q |||^ to un pédicule cylindrique égal aleuflon-
, guëur. Ces palettes font attachées Xu müfclê’ fùpérieur du
manteaq, dont je parlerai ci-^près. Elles, s’écartent lorsque
ranimai fort ftp deux trachées, mais lhrfqu’il ler?éa?re‘dlns
fa coquille, elles be rapprochent, & les-éoüvrent en fe joignant
aiTéz exa&ement pour leur ôter toute communication1
avec l’eafc dif dehors. 1
La feulé partie que l’animal fait fortir de fa coquille, font A
deux trachées en forme de tuyaux T. A. femblables 'à ceux
L1
Sommets.
Charnière.
Palettes.
N Î M A L.
Trachées.