fur-tout pendant les mois d'avril; 8e de tnaiv. L'analogie! qui
eft entre ce coquillage & quelques autres qui foht’tdèssheB*
tnapliroditesde'’cette ef^eceyîpüurroit encore confirmer mon
opinion. Mais tce que je puis affirmer avec-plusde certitude j
e’eft qu’il èft vivipare , & que les petits eii naiflaut portent
des coquilles qui ont déjà un pouce dalonguçur, & de mémo
grandeur que celle- qui eft figurée à la lettré A. Je h’.en ai
trouvé que quatre ou cinq dans: chaque; animal $ fepeut-être
les févre-tdl pendant les premiers : mois. Ce qui me donne lieu
detle penfer i c’eft'que j-’enai vû- plufieurs qui portoient leurs
cinq, petitsdans le plis de leUr piedîj cependant ceux-ci aboient
déjà un pouce'8c*demi de longueur a la coquille. I;
Voilà dos enfans d’une taille prodigieuse pour un coquillage,
& on peut croire que les peres 8c. meros qui. lteur ont
donné naiffancé doivent être d’une groffeur confidçràMe vâuffi
en voit-ron qui pefent fept à- huit livresLLeur chair /fur-tout
taëlledu pied^ eft coriace & dSune grande dureté:éHeïeftnéaa->
moins d’une grande reffouroe aux habitant'de l|e'CQt^ ^qttij
dans lès .tems dé famine, les^boucaneht ouieslfbiitlfé^.ertoi
foleil pour s’en nourrir 8cduppleer à la difettejlou) poteries»
aller vendre »avec leur .poiffon aux. gens qui demeurent dans
l'intérieur de? terres. Ceux-ci le font cuire avec dé.lfeur de
ms ou dé mil pour l’amollir, & le mangent avec plailxm
' .... ui i jg SH K l i
1 Cette fècbnde »efpece d’Yèr:quëij’appélle Philirïp efl plus'
rare que la première, 8c fe voit plus Volontiers Vers l'embouchure
du Niger quefur les côtes du cap verd : j e r ai obfer'
vée pendant le mois de février.
Concna nataril 1S VI'îfyTM&qç J^téxz^o^mtl^quat. gag. io. fc
CériçbàJnar4d Us ai teraTmà^n a. 'Ejuja. îind. , .
<£&M|â' Inoeæ‘iâ'î®iâMs é* infulis Philif|>ihis, nëëënis-libïis ponderans.
Bernant récr. lyà‘$. *ii i. dâ'ffF5. fi. 2.
Buccinurri-Perfîcum, ftibfijfcum, maximum , apguftum, cla^culâ;ëica-
j!j,rf ^ x çtfjufg^. fdmedujn ,açuta e{fc? §xj ipfujlj«, phi|i£pinis,
' Ltji. hifl.t Conchyl. tab. 800. fig. .,
jÇochlea India? joriejitalis ex infulis Philippinis, trecenis lib«s ponàênsmsi'
Éûi f. 'Kirk. pagt 449 . n. i . . ^
Goeblear. fâbgà py flformîts màjbfv iàtorta, cÿliridroidëaümb’èWtl Mvïîi ■
■' Üiarig. metk.
Cochlp4
Gbcblea* long), pyrifiarmis , intorta, cyjiad¥^i<i^,lftriata ftÊiiialiqd^'tii-
- lum undatis,1 umbonata ; in biftn^fflpffiaflutpidooata.fdialbidak
lm%is fe ma^ulisjfi^^raris undatitn .'d.epiiâa^ h(3ualt, Ind. pag^Sf
Pymbmm.û^ilickum ;,Gôi}cnalna.unlJjdeÿ';âlter% tfiagaa» Fabii Cq-
?' iï fit,1
Cyn»um mamil^K :,gro. ciffMnPfrtatniüam ,eÇM-§tftVPbiïïppfnutp ; gb
ÏHMiâ 'PÈilippinis ; 'Jjoetpÿ: mj. ‘
La coquille *du Philin eft miiee:, beaucoup moin&épliue
plus longue que celle de l’Yèt. J’en ai vû dont la longueur
d’un pied 8e davantage. furpaffoit uitefois :lal;argêur,
fj Sdn ;oüverti|rç eftplu^.ekmite 8c moins, ëvfj&ejiôHe'a deiôc
fois plus de longueur que -de l’argeur. .Son.échancruie fup©-
rieure & l’inférieureifonï ptiis profondes^ .,
Les .variétés :quei liage »produit dans «cette coquille-, fuivent
tour le'Gontrairfôdé’qe; queIj’ai fait obferver dans! lé première
clpéee. tLèSi^^t^i^ptiîAiçf ép0ttii^pl|*s»éou$i^®^jÿÿ-;les
grandes^ car Üeur4 euig-ueur n?eâ5pasté-oublQde .leur!!argfeij|'
-elles i,n’on.t‘ qu^téeux. Idents à felèvrélgaughe ; ,lfeu*r >fè.mmet
eft arr,Qnd;i '& élg-Vé , quoique peu » fail.lantiay^delà .dfià’^IPê'
mité.d^la.coquille ; 8c-.l!intervalle qui fépare'l^.%ir£s:gft
.S^platt&.pqiUareufé. Dans1 lés vieilles ©rt voit trois-on qua^e
dfents ? extrêmement grandes fur la lèvre gauche j 8c lhn-tsV'
valfêiîdesiïlfpkêsceft crgnfé fort; obliquement. 0 ’■
La eonieur des jéunés eil brune audedans ,iagathe-elfir au
ih Llaaipiaî eÆlmoihs ^.and.que.beîm^ded^pretrtfêié. efpee£.
,:)■ ;Sohi- pied n’eft ^uèregiplus long ni plüs large que la co,-
üJbaîtouleur eft blahchàtre. /
•n Lanehàir de pette éfpece n.’eft -d’aüeuti'ufaga. Les maures
fe fervent-dèifi coquildè g^r:^uiferrde l?eîyji: m
G E N R E I X.
L A , V I S, ikrebra.'
“ QCblquè parmi^âi cmiüffia^ ^hi’pifÉèiîtlè iîém de'Ÿâ,
» ills’eh ttèuv-e- pîüfieufs <é^eëës:jd®fit la>ëdl|uillël^éléiflé‘-de
la forme de la Vis, étant beaucoup moins-àiièrfgéénous
G
.ÇoQVîitr.
Ouverture.
'«rSarîét&,
j. ÇojiJeur.,
.A lw x w U t .
-■ Pfed.
Codeur.