V O Y r i ï iG EU
s749. ' quanteans, qabavoikla barbe blanche 8c les cheveux
«f*r giis.^Quand je;disitovâeàllaiîd^de cinquante aûs^sCeÜ
qè'il .eft dmfalit quédeséègrésf du S^ï^îda^Ut ;r4eH#+
ment vieux dès l’âge de quarante-cinq ans*.8c fquvent
plutôt : 8c je me fouviens d’a voir, entendu dire, plu-
fleurs fois i a? des foanç^ ;fÉ$fobs • habitwrç du Séné#*
gai , qu’ils ayoient, remarqué.que fe v if dés /âègfes.de
ce pays no pflbk:guères:foixâute aUs j remarque qui
s?accorde parfaitement avec.les obforvationsd'ont j’ai
tâche de mkffurempfndant^m^nolgjpy&aUi SéèégaL
Mais ppueretoitr au maître dityiüage, dê/Sôri^4feit
un grand homme, de bonne mine, qui pqrto.ifëÇuf là
phyfionomie un caraélere de douceur 8c de grande
bonté : il s’appelloit Babasfèc. Il était aflis.flir le;labié
-à* Lombrei d’un juj ubier.(,i) planté devant là: café, pu
'SUnè&s-nS* il fumofo 8c converfoît avec; que^uestam%!!'-Aulïi-tot.
qu’il m’apperçut, il fe leva préfeità^^î{^s4 a
main , puis la porta tantôt à don ,frQiat,,jtarfÇ0t"jàda
poitrine ,.me demandant à chaque fois en fa Lingue*
comment, je me. portotsv;J’eh fis antàntjde moir’^pte
en même tems, parce quçjje, compris bien que^jtpit
la façon de faluer ufitée dans le pays. Il lie m’qtâ p?%t
fon bonnet, car il n’enpprtoit pas -, pOur^m©! je fuiyis
la coutume des françpis, qui eft degfje fe pas découvrir
devant, les gens de fa couleur. Il me fit apporter
enfuite une natte fur laquelle je. m’afîis ÿ §c i l Je mit
fur un des coins j/fons qu’il me. fat poflible de le faire
Leur refpéa approcher du milieu. C’eft une marque de refpeét.qifik
portent - ^Xirfoançols».!, qu’ils- 'regardent: cpmme des;
^ ÿ j r a jÈ j f akmÀû y éftvofîs foliis yMyi'
&eyl, p. 13 i . tafo 6Ï? ’>■
grand - génts , v ’eft - à - dire , Comme ‘ des feigneurs
bien aurdeffus d’eux. Eneffèt^ils n’ont pas- tqu.t-^-fait
tort£ 8c il-fhut, .autant .que l’on peut /-les entretenir'
dansfeeette elpeCe dp Ibumilïiori : aulïi- ne le pqdlài-je
pas beaucoup. Deux defos, fondes, car la polygamie
eft, établie dans. ce. paysjy vinrent un r^opent après
aveC-fès. enfans ,-*raÊ faire,Compliment, 8c m’apporte-
rent quelquesl( jattes pleines .de la it, deSrjO&^-fs- 8c .des
poufos. Je bus un. peu de lait 8c les remerciai- du
refte. .
11 Leurdm,et ne clevoît pas tarder ,.8c Baba-fec comp- |PJ
toit fur moi. En attendant la. egriofit^mg porta k
vifiter le ÿillage. Les cafés..n’ydtoie-rtt nin^àhaBs ni
fi belles, que celles que j’ayois«yue^^kns^fle du Sénégal.
, Lâ^çouyerture defeendoit, dans, quelques-unes,
.presque jufqu’â terre ,8c droit; relevée fur le.devant
de la porte-ae quelques„igiquets , pour yfornïer rune
efpêce d^auyënt; où l’Ométoit à couvert deS(Æ^yqns du
fo.kjl. Dans . d’autres , les murailles étqient . enduites
d’un .tqyphfs de terre g|aflè, pétriq ayec.de la boufe de
Vache'Y.qùi eXhaloit une allez maüvaifé odeur*. Daqs
cefles-çi on avqit pratiqué deux ouvertures oppqîees-^
dont chaqune n’étoit qu’un oeil de boeuf d’un pied 8c
d-ëtubde. diamètre, percé dans le mur à la hauteur de
deux pieds. J’ayois.trouvé les pqrtes quarredside l’ifle
du:-Sénégal fort. gênantes , je trouvai celles-ci bien
autrement ridicules, quand iLfallut faire toucher mes;
geqpux(au .mentoiypour y entrer. L’intérieur ,de cés
cales,refîèmbloit en tout ù celles ;que j’ayois vues au
||enegal.. Les'rues.étoient aulli peu reguliere,s que les.
cafés, 8c fort étroites. Malgré le peu de fymmétrie
'7 49- Mai.
Maifûris