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175a. qui font l’eftèt d’un puiflant reflbrt. Si l’animal qu’il a
Septembre, ^ belles dents eft trop gros pour pouvoir être
avale en fon entier ,:e©mmefefoit un. boeuf, üne.
1 gazelle or» le gr^nd Relier; d-’A friqueapres lui arvoir
donné quelques eoups.de fesAents meurtrières., il l’é-.
craie- &, lui brifè les .05 ^ fbit en le ferrant de quelques,
noeùcfe gf|§| eu ^.preflànt Amplement du poids de tout
fdnfi€orpSr; qu;ü' w&-gliflèt peîàmment -demis : il‘ leire-î*.
tourne enfuitè dans fa gueule, pour lé couvrir d’une
bave écùraenfe, qui lui facilite le moyeu dé Bavalet
fànsile.mâcber. Il a cela de bommun avec; bien d’autres
f^Bpeèi M dés sléüards «ipai, neiimâdienî ^aoesikioe'.^pHlsï
mangent-, maïkl’avafèm'èn> entier.
Leur utilité. Ce monlbsertout terrible qu’il eft par là grandeur ôe
fà foree^ne fait pas, tant de ravages que l’on pourrait
rimagineri Sagtofleur qui le decele facilement partout
où il eft; y. fait la- fureté des • animaux moins forts;
que lui. Son corps roulé en fpirale fur lui-même, paraît
de fort loin comme lai mardelle d’un puits. ^ 3c
cfeft un indice fiiffifànt aiux voyageurs St aux beftiaux
mêmes pour détourner leur route. On- n’entend pas
dire qu’il attaque les heaumes, du moins; les exemples
die ceux qui Ce font laides prendre font aflfez. rares.
D-ailleurs la ebafie; aux grands- animaux, tels que le
die val > le: boeuf, le cerf,. & anatres quadrupèdes fènd-
blasblés qui trouvent leur fàlut dans leurs jambes, ne
le flatte pas beaucoup, fbât parce qu’elle lui donne
trop de peine qu’elle n’eftpas; fi aflùréé *;.ou. qu’elle
rfëft pas toiWî-a-mt de fongoùt. Ilanange plusi volontiers
d àaitrçsr-ferpens pfuk petits quelhii^des Mzbrds ,
des crapaudsî fur-taut, &c des fàhtærelies:, qui ne fera-
A U S É N É G A L, 155
blehtnaîtreparhuagesdans.xepays.quepour afTouvir
fà fitiminfedabfei- Op^peut dire enfimà davantage de
gies’i a h i m a u x i p l ÿ t s f i d e bipn.que de:mal.,
' puifqu’fls 1 purgènt les ; terres où ils fo trau'Ventcd’une
multitude innombrable d’infedés & de reptiles très-
incommodes , qui feraient défèrter dek babitgns] d li
pays*ilèlplùsifertilesoù/ils foaforié-établis^V&oue les
nègâesloiit iktérêf: dé lesdapeç - vivrmen -paix;-
Mais je reprends le fil de ma narration^ t a néceflîté
où jemetraüvOis de retonrnerdix fois dans les me*-
mes- di^rentes-fàifons^j me; donna 00.
càfion le 1 z du mois d’ôélôbre derdeéoüvrir. uneîdiofè
que1 jî^ahr Men'éloigné de penferJ En traveifenl au
mainsï-pour la ’ Wdgtiéme fois l’ifle au Bois pour gai
gner; fo village dé Kionk , j’apperçus plufieurs petits
poiflbns dans des : marais: formés par l’eau desi piaièm
Ils étoient tous d’une Êbiémd éfpece, & le rodge 1 vif
dbnt ils Iraient colorés me les fie reconnoitre pour
désrpugets délapetitêfelpecé; Les plùiesavoiënt celles
& l’eàu qui - éômmen^ôit ù tarir dansi cés b ad in sn e
léur promettpikpâ& tine longue VnH Ils dévoient mord-
fit bientôt > êbmme je le deux jours après que le
terrein fut defleché. L’efoece devoit, ce fèmble, être
perdue"fans réflburce pour ces endroits : point du tout|
l ’année fuivante il en reparut de fèmblables à ceux-ci,
& à ceux de's années précédentes. Voilà' un fait qui eft
d’autant plus digne de rémarque, qu’on ne voit pas
par quel fto yen cés poiflbns ont pù être amenésidans
-ces endroits : car-' d’un côté'eèfe bafîlns, quoiqu’enfon-*
cés, n’ont aucune communication avec des eaux du
JSfiger qui en eft éloigné d’environ trois cens' toifes j
P S
Septembre,
12 QSobrtf,
Prûtnénade à
l’ifle au Bois.
Rougets.