autre nôtfi. J’ai obfbrvé la même chôfè dans les tâVi-*
nës:,:& dans la carrière qu’on a èréuféëâuX* environs dé
Saintè-croix f ori y trouve la même pierre âu-deJlous
d’un lit fort irrégulier de pietreS brûlées. On la- coupe
par quartiers polit l’ufkge des bâtimens. L’infpkliiôO
extérieure & intérieure de ces- montagnes ^ les laves
dont elles -font- entièrement fermées et toutes les
pierres brûlées qui font répandues jûfqùës dans le lit
de la mer, rré me laifïènt aucun lieu de douter que cha->
cune des montagnes qui compofèfet l’ifle TénérifS ne
doive fen originel àt un Volcan particulier , qui s’eft
éteint après l’avoir travaillée intérieurement ftônimà
l ’eft encore aujourd'hui lé Pic, Cette énornié monta*.
gne‘ dont lé feu fè manifefte de temS emterpsr
Il n’y a point de rivieré dans cette'iilé a- caufè dé
fon peu d’etendue'. Les habitans y fuppléerît par deâ
Canaux creufés dans des troncs d’ârbres, qui- eommu-
niquent à: des feurees ferries à mî-côte des montagnes :
de-la l’eau eft portée dans la ville, quï-en eft diftante
d’une demi-lieue. Comme cette eau eftjafïez duré &
crue 3 ils fent dans l’ufàgëdela filtrer au trâvéfed&rie
pierre qui eft fort commune dans leurs carrières. C'eft
une efpeée de lave couleur de fuye, qui tient Je, milieu
entre la denfité de la lave grife, & la porofité de la
ponce.
L’heureufe température de Ténérif, &. la bonté des
pâturages, contribuent beaucoup à l’excellence des
beftiaux qu’on y nourrit. On y voit de beaux troupeaux
de boeufs, & des chevreaux d'un goût exquis :
les. moutons fent moins communs. On y élève des
volailles de toute efpece •> mais le gibier, fur-tout en
éifêâüx, y eft fort rare. J’ai remarqué que le ferin qui 1740.
devient tout blanc ën FrariC$,left-a Ténérif d’un gris SenAj ■
prefqu’àuffi foiicé que» celui de la linotte. Ce changé^ieur gnie.
lûeùi de couleur prûyiënt ■ vxaifemblablemené de la
froidure ‘de’ riotfé; ■ climât. -
La paflion que j|iy ôis-poür hérborîfér me fit rëgret$v;PIfm@s
ter qitè là faifen fût fi peu aVancéè;! La plûp^rt'dès' ene
plantés particulières à;$è pays-, étôient eriCôrè eàëtëfè:
dâûs: le ïëifi de la térre Voéânmoinsimés-recKércKes né
furent pas'tout-à-fait infruéhieufes. Je trôüyài’énoefè
fû'Ffe bord, de la mer dëitx efpecesîde jglacées( 1 j , autrement
appellées n ^ ^ ’l^pwfmmoiies '^ ) laifibit
pendre du haut des-précipices les bràn^
ehës' chargées de‘fruit eû maturité!^: le glayeul de
Proventè (3) ofnoit tes vallées & "les prairies de* les
fleurs. Je «i’àpperçus em^urantTëS moétagnês^ûé
lès plantes qui leur étôieht particulières ,-âffêèloiënt^
unè certaine hauteur. Le kleïnia Ç$/}9 par exemple, èp
quelques plantes nouvelles, que je me propofè de faire
coflndftre^ en Occupent conftamment la partie inférieure
, celle où fe" fbnt communémentJes pMïîtatiOns'
r csbpidftæ piöejtHöhens, porrùlacæ folio. 'AèStdi^
^ < tÜÜI .h.-J- ‘ Aizô} tfh’ .pf?pl ï‘ iÉis cdlnë?if ‘o tmbQÿàti; s , -floribus fefîîlibus. Linn. Hort.
<- Upf.pag.:
r Ficoidés noltraSj kali vj^Qï&,?Noo..Toumef.'Mem. Acaciiij^^
Jpag . 241. . ‘ ; . .. I « v. y
A MefetobryantHeumiii fôliis aUornis, teretiafcùlis ôbtidîs, tfiïiatiSï-
Linn. Hort, ■ XJpjspag.
(i) JafminoideS Africanurri, jaflnini aculeati foliis',-&: ■ facip'. Nijp. Mèm,
Acad, i-7'i i .j?. 3 io,pl. 12, fig. r.
K f lW iHWf t utrinque flótidüSj’ iflöfe'rabfó; C< ÈV‘p\-%fP™
B ^ 4) Kleinia ,foliis lanceolatis Vliwiis, cauie lævi, Yentricofo. Linm W H 9 I H ■