Ouverture.
' . Couleur.
À N i M A Î
T&é£;S
Bouche.
Corses.
X2 G O Q U I L L Al G E S
la troifiéme, & diminuent aiqpfi: iDEfenfîble|n^i^: jufqMf-l^'pointe .
du fommet où elles difparbîffent. ”
L’ouverture1 eft de? .plias fîngulieiell On. peut la regarder
comme.une elljpfç; rd©n|r le, epnt0U^ eft yes4 i|^ nlip .-Sort
grand diamette éft ffouble du petit : il eft palallele 'aù 'grand
diamètre & unlpéü pluslongque lé fepamét.
L’irrégularité qu’on ohïérve dans fon contour vient des dents
qui en bouçliènt ünèBonne
diocres à fa droite & autant à fa gaimife, vers le milieujde fa
longueur, 8c une cinquième infiniment plus grofle qp&les autres
: celle-ci eft’placee à l ’éxtrêmité inférieure de'l’ôuyerture,
& s’élève jufqü’au tiers ne fa longueur commeuna I an guette
qui là diVile obliquement en deux paitie^ïnegalès. Touïe^c^-
dente font dans l’intérieur del’ouverture u j,e panLer^i ,de leur
ufagc ci-Æprès: ' ' .
La lèvrë'dfôîfe qè l’oùyeiftufëéft'fi^ tranchante :
la gauche auçontrâire eft arrondie, & recouverte .d’une large
bandè,lüifàntè8t d’iirï beau ppm d
Quélquës-unes^deces coquilles fonticl’un fauve, ctaip, &
d’aurre's'font d’un blanc |a|ei La -îèéxg,-gaugfe] fte l’duy^kiïrç'
eft1 communément ^ez blanche. ‘ ,
, Lffiftmal qui habite cette coquille eft~fbrt petit pu çompâ-
raifbn u’elfed*-
SLtlté T fôffe'é un crbiflantqui aunéfois.plp|;de J[^geuE
quë" de longueur. Elle eft. arrondie a fop,extremity qui eft
. ëcJmnçsffiél
Au milieu de fa longueur & en deffous eft'p^ae^éJ^ bouche
B, dont' l’buyèi^tfrë eft |o'rmée1 par deux lî^e| horizon-'
tajes jointes par une ligne' Verticale. Sa fituaftou lui'doune ia
figure d’une h couchée fur lè'GQté.' K
• • Le jeu des lèvms'quiformentcep:efbôùche,hocpnfifteque
dans, un .mouvement latéral qui leis eloignp 8cleg -rapproehe
alternatibement delà ligné Verticale. Lés dents font femblables
"à celles du Corèt (i).
Les cornes C. C. font aflez épaiffes 8c cylindriques, c’eft-I-
dire j égales en grofifeur .depuis leur racine jufqu’à leur extrê-
mité. Elleshnt moitié plus de Icnjgiieut qùe la tête, du milieu
de laquelle elle? forient. Daijs leur fîtuation naturelle ëlles
( i ) Y oyez la page 9.
1 . U ^ I Î l L ; y :E S . J i5
fe portent verticalement en, haut^au-Contraire dé ce que l’on
Vtût dàns'i la'ipMpartndës - coquillages! .qui les portent omen
devant ou. fufri|||GÇftés.- ; . , _ j :,i
ït'Ses> yeux .font petits, ovales. Y Y , Une fois plus longs que
larges, 8c placés entre les.cornes 8c la tête,- de maniéré que
leur.grand diamètre'èft.parallelè.à.fa longueur.
Le pied P; J. K. de cet animal eft ce qu’il a-de plus fingùliefi
Sa formé eft felliptaq^eviarronlierjaux extrémités;, Il a deux
foisiplussde, longueur, que: de largeur & il ;'eft- prefqp’ung, foiP
plus'lêourt que la cobuille. Mais ce qui de rend remarquable^
„e]eft qu’iLp'afidît com^bfeîde deux talons ’fem'Èlables P. K. po-
fés à chacune de, fesfbxtélmjfes4/0é§ ta-l^ns laiffent entr’eux.
un efpajâeVvnidje^&,creusé^profondément J,[qui donne à ce
pied la forme d’un-piéMs.ot-ÿ apquelMn- peut très-bien le comparer.
f
; Quanua^la fmaniere r(|ont uî famagiç ee pied-, voiçL,ce que
j’ai dbfervé plufieurs^ois. Lorfqu’il,vëut marcher, il ?’affermit
fur le talpn,poftiérieur K, & porte 1,0talon*antérieur,r ,en ayant
& aulfi loin que-lepeut permettre la partiè'c^éiîféjJ, qui eft
Xiffeeprih/ei d’u n relâchement con'fidérable : il ra,pprocHe( en-
fnne deriamnü poftérieur K de mampre qu’il]; touçqp l’antérieur
P , &, f^it^avancer.tout^ foii aoros d’umefpa^éégar/à celui
qui les vtptpoit fépârég. Ge premier pas fait, fthn r^,commence
un fécond j eq prenant, pouiypomt d’appui le|ttaloh pbfténeur
pendantVqu^ ’anterièur.' avance , & faifanti^mprpquémerit
ïervir celui-ci dè,<pbint d’appui au talon, poftérieur.ppur le ramener
a lui. Oh peut croire’ que ce mouvement ©xécutewec
«ntte cerraine .vîteffe dpitf.aGCglereri c,onfidérablement fa mar-
lllite.aufli y^-t-il pende grands çoquilMges, qt&loelui-gi ^. totft
périt qÿêil eft,‘he devahéf^déheaticoup, quand iffvêut fe dôn-
,mertlas peinedo m,arpher. G’eft de ja fîpgularité •_ de'éfette dér
marche què j’ai èmprunté.Ie homdà Piétîn'. qùe je donne â
ce,' ,t
•i la grande
dent qui eft en bas de l’ouverture de la^ cpquille , & l’on ne
s’imaginefôièguères qu’l i é fert à tenir‘écariesftés deux talons
dpnt j,e5,viens de parler. Cepeîidant c’eft ùn"-Élit;qui devient
hsj^dh uoütë’ lorfqu’on obleryé l’animal entrer1'&• fprtir plu-
-fteprs, fois,-de fa coquille ;.alors pn-yoïtles deux tajjons fe re»