ijxÆ h Àvïû,.
Dattiers.
mi- quart de lieue d-un village ru in é, appellé Aâlao,
&; fitué fur le rivage % une ijeue & demi" de Beii. Sa
largeur eft par-tout d’environ un quart de lieue. $on
terrein eft ras ,.ôs Greufe^dans certains endroitsicorurue
u n canal , qui paroît avoir été autrefois linon un baflin
inonde par les eaux de la mer , du moins un lit de rivière
d?eau falée ,: qui en fe deflechant a laiffe un fable
nqir: & l imoneuxdans lequel les eaux de la pluie
prennent un goût de fel qui les empêche d’être potables
Jioferûkmême afinrgr que ce Canal failoit autre-
fpig partie du:m|^igotdô^^nn , dônt;:il efl plus qu’évident
que. la cbmniuni^don-a let? jinterceptéepar une
jettêe de fables, que les vents ont'amenés auprès dè-
fon embouchure.
Duedté de Benjufqu’aüx deux tiers de.là,longueur,
cette forêt eft toute i
defquels. s’dleve Un petit bofquet dé pàlmiftesr :• dans
l’autre tiers on ne voit que dé ces: derniers. Le dattier
de ce pays eft lauvager* êfe vient làns?culture, Leskm'
gres SerèreSidu royaume de Kaïor, qui comprend le
cap Verd , l’appellent kionkomm ÿ ôc ceux du pays
d’Oualo vers l’ifte du Sénégal, lui donnent le nom de
for-for. Il s’élève rarement au-deflùs de vingt a trente
pieds : fon trône eft rond & droit,, de couleur tannée,
& de fi&l pouces au plus de diamètre. £>e fon lommet
il fort une gerbe de feuilles de huit a neuf pieds de
longueur , qui s’étendent en rond comme un paraiol,
Ôc fc courbent un peu vers la terre. Le pied de cet arbre
produit un notnb^iinfînir de tiges femblâbles ra celle
du milieu, mais qui s’élèvent rarement ala hauteur de
qûatre ou cinq pieds. Ces tiges grofliJlènt confidérablêmerit
cet’arbre:,. 8t mêmeàu pdint que par-tout:op 7i:75iG.
il Ce thientdôjia '
peiné jà^ouvrir; ûn»|àlîiige»hUv' tÿây€p|ftek:lépi.uc?: qui
terminent iès feuilles.,-S.es fruits font plus courts, que
■ èeaUük du dattier .leufcfcferçai
Ilsi fdntrdîun. goût dliekéy trè§*^gréabj.e yj8ë infinigight
au-deflusode iceluiicfe$' m e ille u r dft^%;du jkeYank;
peut-être .|wce:queiïesbmûptot uûeu xfükîFafbre,;-
: Le:? palmjfte reftodu Ig^Mespalhii^sdiîj): 4% pays,
icelùS qui is’élève le :piuâ. 3 Qri èîi, ^ oit -de ■ fiéi^afîïe u
:quâtrèfcvingÇ'pfedscde,ti>ge^j&îM aucilllê Sftîl
liroûd êft noir ^extérieurement^ ?égâienjg©t)lgfok dans
touteilà:loji^tï^u^t&-sdu^iaîn^r8ij^nïa déug^ffie^z
'Sa- tête fe chafge; de • feuilles ! a peu pje&^csiwae^-dai?
tieriLporteidi^i fruits {ronds ;de l&ggpfteui:; d’gne petite
:ncKxyi ^rixouveÊEk d’iiné chairqiaunûf rgden£id#dfet
-Lhuftéide pahneijLisik^rékluiidsrinent leasPnide tfa*
x C’eft de.éésrdèàxarbresfqrfonj.th^ lé: vindgpalme* v&dgpaime.
-Cette liqueur reflëmble parfaitement au petit lait pat
fa eoirleftrt ïa.MplufteursJmanîeÿekdê:la tiferi:è
joeînmentîles nèg^s pratiquent la préfeïiere
je l^Touv^^ikatlcpié^jikleur exemple, à i ’égard du
dattier dans lafbrêt de Kraimp^ane. Oîitcoupe unetigee Premiers «ta*
à quelques pouces au-deflousdelacoiironne, dontiOiïy^v®
ne laifte qiue quelqUesifeuflllesion lesedliçbë pipdellis
l’indftouj & on lés ^ aflkjettit avec unèsfcheyiHfeiqüi
fe fiche dans l’arbreuL’extrêmice'de ces feuillesiè replie .
enfuite dans une calebafie,' pu dans un petit potde terre
rond y d’éttoitë ouverture,.:qui fe trouveainfi fui--
L i J .f), a îfiflïma. n o n ipm o fà , frtid u
tàb. IPM
prtiiiifofàii minose , racemofo
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