Coquille
turbinée.
x*xij D É F IN IT IO N W P E S PART IE S
en réfulteroit une coquille; conique , mais tronquée au Iiett
d’être pointue à i ’une_deles extrêmitéx,.c’eft-à-dire,.doiît.la
lÈgiire «endroit le milieu entre le cône & le: cylindre. Je ne
eonnois encore qaluaeLoqùille dont on puiffe dire qu’elle
prend la figurecylihëncfue jq’eft celle duÿermet(i.p/. u . ) î
mais fes fpires font ordinairement evidees ou fort écat|ees
les unes des autres, & toujours collées contre différens corps
qui les empêchent de prendre une certaine régulaiité.. j»
3°. Si les fpires fe courbent en montant de bas en haut
ou en defcendant de haut en basl-autour d’un «one*. elles
donnèront une?ed(|uiÛe xmtiqm* que l’bhMappefaavèutre-*
ment; turbinée ( t ) ; 8c elles montreront, au centre de leurs
révolutions un creux ou un ombilic* comme dans les efe
pepes. 3, 4, 5 de du genre du Sabot (pl. 12. )> dans les
quatre efpeees. de; Natiçef ph 13« ) j 8 c :dans quelques autres»|
La meme forme: de cuquüfo,proviendra laJtévÿution
d’une fpirç eonique autour d’un axe'cylindrique füppofç
affe?: fin pour ne pas empêcher que. les fpires fe touchent ;
alors elles ne laifferont appercevoir entr’elies aucun creux,
f 1 ) Il ne faut pas coijfondre'îci f e coquines^turbinées av e e 'fe côqàillès que Rondelet]
appelle Turbo, quoiqu’elles neifbiênï-pas réellement tabinéesymais.ovoïdes,
nomme n en avertit lui-même en parlant d’une # ç c è d e 'P o u r p ^ ^ / t c dicemus
S non de stok<Zh<n , fed de ipfis,id*eftx non de tù r b m a t i s ^ d ^ U ^ m ^
v - ifâïih tbngiorem & ucuûorem vertïcem deficiuni quàm turbmata:^ cochtex.-o 2v
frkjfldpMt tjfijbfi ^ ex amploM lato paulatim m rn^ronpippd^fiif,, -jajgfa&ftft
» cïnâ'feripfit Ovidius. , -
Çavà Bùé&a füntiüif llll I
Tortilis in latum- qu<e-turbine^ crefcitab imo,
» dîu\us fiziiT'X- Ufîrfv-
^ "(^ueibl^ eA lr i3 ^ F in ^ r o y d c u d à tn 4 ‘cireüm^
:jjlAteitûdiÀiâ>èxifcent‘, r . r> Ut-aitTSt^iBus." . . ..li l> •■••*•
» 'teÿS continua ïncuifa> quldlm.nec üttd ex ùortfconjgeâf, Mmpio cMfte^fBuc-
~Ç>iïam\'Puï$uri'% 'êocfyeà^'dintqut hurtïûdtà bmnïd^yùh\apitis opérculmkabtné,
J bUvmp ^ Vdé ^ ^ è ^ 'j K * ! ; !ÏV ï f -•’
, Il fembfe par ce dernier paffage que rAuttur enfre en contradiction.avec Im-ipeme,
« î ’râpôenâM aux turbinées là Foürpre St ïe Buccin, tandis que dâns’IS frënîleCp^'-,
fage qüe j’ ai cité, il lès éri exclut mariiféffiement en n’y admettant que les' Limaçons
operculés, qu’il appelleÇoçhleoe.!$ris il /explique plus clairement quatre bgnes,plus
bas , en difant r » Que.. ( turbinatep) teftqm diaben$ unïcam totam cqntinpam, atque m
i! anfrdflus'côntortam., dernpto cogite, quod opércutô teptur. Atque hoc quidem fur-
»• binatis proprium eft, quo à reliquïs fecernafitiir. » D ’oirl’on ypit. qu’il donne le nom
de turbinées aux coquilles dont la tête.ou la bafe eft .applatie ou.troqquée , & qui ont
un operculé j côcUete deinptô. capue,qiwdJogérculo'léguùr,cati^ètss CQtçmùns àü*
genres- du Sabot, de la Toupie ,..dé la Naticè êt de la Nérite. - ~ -
aucune
D E S C O Q U IL L A G E S . xxx%
aucune elpece d’ombilic. Gette^fîguï'e -efito plus ordinaire
aux turbinées 5ï on en voit des- exemple's',;d<teiis le- genre de la-
Toupie ( ejpeçes 1, 2, 3 ,4 , pi. 12.), daâsifeehix du Sabot
( ejpeces 1 ,2 ,4 ,5 ,9 , lOi'^ daus*celui*de la Nérite( efpeces-
i-y.pl. 13.;), 8c dans beaucoup d’autres. *
4°. Enfin lorfqud les fpires tourneront fur un axé ovoïde,| jÇoquW 1
ou yt ce qui revient au'mêmes', fi Jes^fpires. étanU'Éoniq'ués;A ^ olde’ '
Fort renflées,.8c arrondies à l’extrémité laiplus-^pffe fèouf*' :
nent autour d’un axe-cylindrique fu-ppoM-extrêmement-fin y\
elles formeront une çaqîLiilfo op.oïde, qui dans l'e premier cas
fera percée d’un ombilic, comme dans l’efpecetdei.>Foürpre
que j’appelle Labarin ( 2. pli yi )*: dans? le fécond ©as cette
coquille ovoïde n’aura aucune apparence d’ombilic, comme*
dans le Bulin (gen.-,2. pl, 1*. ) , ou dans -le Kamhenl ( gem j. |
r. pl. 1. ). Gette dernierê foime eft la* plus commune dans
|es IJimUçons , foit; ü/mivalves^ foït Operculés, v?
Aucune de ces quatre efpeces -de fpires n’alieu dafls les
Conques*
Dans l’explication que je viens de donner des-différente^ ie-
formes que prennent les coquilles fui van t.la figure 8c la difo qtl°v ,•
pofîtion de leurs fpires*, «je-me fuis borné à cUsa quatre principales
qui font les vplus • ordinaires, parce qd’nmi y- peut
rapporter facilement toutes-celles qui font -intermédiaires., 8c
qui font-, pour ainfi dire, lés;nuancés par lefquelles elles fe
lient 8c s?uniffent les unes aux autres. G’efl I ainfi, paUexem- I
pie, que la coquille du Pouéhetf 1. gen.'j.pl. r. ) tient d’un
côté■ aux coquilles rèijcovd.es, comme A celle du Co'ref
pl. 1 .) , par fa form&applatie, 8c de l’autre aux turbhîéès ou
aux otiùïdes fans ombilic, par fon fommet renflé 8c éminent
fur- l’une de fes faces. Il en fera de même des autres coquilles'
ào.uteufes, on les rapportera aux deux figures principales,
dont elles paraîtront participer davantage;
Il faut obferver que le nom fubftantif de Jpire, que j’enfe ae- Remar-
ploie comme terme générique, pour exprimer -indifféremi que’
ment les quatre fortes de circonvolutions qu’unm-coquille
peut.f^irè: mb:eâeiHinême ÿ’'a-'été employé quelquefois fou^ lé 1
nom de volute ou- ddtfpirale comme .fubftahtif, qu même de
-celui ôlhélice $ fur-tout lorfqu’il étoit quefldontde celleSiîqui»
fournedî fur un cylindre. Mais ces trois derniers termes font
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