. de riïle du Sénégal , l’un fur un mât de batéaü, &
Septembre. pautre fur fe bâti ment'de l’Hôpital , à deux cehs tei|@&-
de di(lance l’un de lfautre fur le même bord du Niger.
• Celui qui tomba fur l’hôpital n e fit :ati&&dïal&
chiffonner êé brifer deux girouettes pèfées: fur :U-n
même pavillon, lever quelques ardoifes de la couverture
, fendre plufieurs chevrons de la charpente g 8c
caflèr trois carreaux du plancher, fur la chaux duquel
il s’amortit, (ans bleflèr aucun des malades qui fe trou-
voient à côté; Il (è paflà quelque chofe de plusremàrr
quable a l’égard du mât de bateau qui a voit environ
quarante pieds de haut. Il étoit goudronné afïèz'exàô-
tement par-tout. Le tonnerre le fillonaadeux pôuees
de profondeur, mais inégalement, dans toute (à-longueur
j fans toucher aux ferremens, aux manoeuvres ,
aux cordages, ni aux pommes de racage goudronnées
dont il étoit environné, & il termina fom effet'au
collet, où un large prélat de toile épaiflè &lbien goudronnée
l’entouroit, (ùr le pont du bateau. Il fenable
que la réfine ait rompu là. tous (es efforts fait
obligé de s’écarter. On fçait que ces bâtimens font.gOu-r
dronnés par-tout les dehors , enforte qufBh; peut regarder
leur furface extérieure comme une .couche con-
ESets fetn- tinue de réfine. Un nègre .à qui on èn avoir confié la
WabiesàceiK gar(Je pendant cette nuit l a , étant couché dans la
té. chambre de l arnere , reçut une commotion iubite ,
dont i l reflèntoit encore des imprefîions très-for tes le
lendemain dans toutes les parties de fon corps. Je laifïè
actuellement aux phyficiens curieux de ces fortes de
phénomènes, à juger fi l’on peut trouver une plus
grande analogie entre les effet ordinaires que l’on re-
-tônïlôÉt -tylfL,
nerre dans eèt-tfe Oëcàfion. -tdOExn SeptemWf^'
ï ? ‘ - Les êâux furent fi abondantes • pendant cê grain -, ôt - inè
' fé précipitèrent- &vè£ ûhe telle force* qu’elleâMétache-fuf leNlger*
fent y ù quatre OU'Cinq lieues dedù., -une petite langue
de terre qui flotta comme^une iflé au gré des eaux. On
la vit le matin, fèmblable-h une autre Délost, entraînée
par- ler'coufânt du Niger , prendre fà route-vers
tl’Oceânv'Sôn agréable verdure, &£.la difpofitiôna$an-
tageufè des arbres dont die étoit couverte, lui don-
iïïflênt l’air-d’une ifleienchantée ^ qui en fitjdefiïer là
poflèfïion à l’ifle du'-Sénégal. ' Un canot fut'en^oyé
-aufïisfiôt 1 il rejCttgnit cette ifle , fit pa&f plufieurs éo^-
des dans fOMboié^-Sc la força’, itialgré fa réfiftanceà
fe joindre dux fables de celle du Sénégal. Tour le vil*-
dagefùt attiré par la nouveauté de ce îpedacle *. jamais
©n n^avoit vû uheûfle fi riante; chacun s’emprefToit d’y
entrer $ rhaissohTe- défioit de (es racines * que l’on pré-
;nOib pour autant de fèrpèhs. Je. la mefurai & ne lui
troüvaique quatre toifespediaiitetpe î elle étoit ronde*
;& he portoit qu’une efpecé E’arbriflèau épineux dé dix
pieds de haut * que ksM^girës appellent du nom dé
^z//êMr ( i) . :Ses racines extrêmement ferrées & entre*
laflées les unes dans les autres, rie retenoient que peu
de terre graflè que l’eau n’avoit pu délayer. C’efi: du
bois de cette plante, infiniment plus léger que le
liège, que fe fervent lès habitans du pays »pour leurs
pêches ou quand ils veulent s’aider à traverfèr à la
nage le fleuve, dans les endroits où il a trop de largeur
» f f c o f fia mÊ
WÊK0mmÈHm dé iwfmiiM