- I7 n r fur-tout en automne, & font eha-fTer k s navires lôrf-
f tM ft qu’ils ,ne font pas biemafourebés fut trois •.& même
quatre ancre?. Il eft à couvert de? vents d’oueft pat
; l’iile même,, dans laquelle il eft creufé comme; èn un.
demi-ceqck de quatre cens tpifei'd’puverture fur trois
cens d’enfoncement. L’ifle du Pic qui eft à deux petites
Vents coulés lieues a.l’oppofite, le defend aufïîi des vents; généraux
fsyï Ke de de l’eft y mais elle lui en procure- de bien pins dangereux
: elle réfléchit & rabat furlui les vents de fud-oueft
& de nord-roueft qui viennent la; rencontrer: elle arrête
auftifosmlf gel's qui y èauJenc e^s$ebî$Stès?Yariables4
Ceft une remarque que j’ai fait#: f^n^nt mpn;0jpur^
&:dqnt-te$: habk^B%dé>'feÿai m?o»t a f a é ^voir/uné
longue expérience', que toutes ks fois q;ue> le Pie eft
obfcUrcipar quelque brouiljard;>ft-OCCaffonne du vent ;
aufli k regafdentrU?; comme leur plus.ftdelé andmofo
çope(;i)3 i l y. a apparénêe -queÉdlPImbotaghé fait
Peftet d’un corps non iêl-eêlrifé qui attirefkslnnagp^
d’où il .arrive qued’aft qüi ^environne étant .pteffé ine»
galemen# dertqn& e4t^ ^ eft force de prendre un cours
irrégulier. * .:;';',nÂÏ - IMNI ;
Me d)i Pk, g Lé Pic des-Aferes n’a :gn^te» plus de demi-lieue dé
hauteur perpendiculaire : regardé dueôté de Fayal, il
a la lorsfê^ùîtcftne tronqué, formonte par un mam-*
mel°^p^mtu, quffootrbuve parde; 38- d. ^5 d^
f 1 latitude foptentriohak ;& par k '3 e ^'d,;dé k>n^itude
- occidentale. G’eft- la feule montagne qu’il y ait dans
M e ipymërm mmb qye.d’on peüt.regarder comme le
yignpbk-dfr-éèllêrds.dtayal*|Elle enidependg & tou?
les habitans de m -méj&ns de cam*
. '(1y Tpfrrnmp.iir:qni.feipæfàiré'eqim§2p ? Ûè'quelçô’cévlfesyentsfoufilënÈ4
pagne , leürsi.foroees.i&. leurs vagues, qu’ils s’appliquent
à, faire valoir- Ils y vont tous k s ans faite leurs vendanges,
•& deux dpebesAe vins ;bkncs femblah>les ù
Ceux desGanaries; jteais d’uaae qualité inferieure. Leur
tnalvGifle nft moins liqoëreufcfâç k vin fèc ÿ^OU le
vin «de table, eft d une -i^iqe qurtfent de |Pmu-de-viej
&c qui porte bientôt à la tête. Auftà-tôt que leurs vins
fonv-faits ^ ils les font pafler en feptémme le ®@obre
dans leurs caves de Fayal, d’où (©à porte
au Jkéftl èt dans quelques autres parties du monde ,
feus; le ;namsîde vins 'de Fa^afi quoique cette ifte «’en
produifè point qtie tous viennent du cru de l’ifle
du Pie^^o
< • >Side port de Fayal n’étoit pas expofé ù des boutaf-
ques de -vent aufli fréquentés ,ce kroit un des plus j ©lis
ports; du monde , ipàrple point de vue charmant Fous
lequel cette ifle fe préfenee. LeCéjour que nous y fîmes
avant, de defeendre-a-terre, me donna tout k loifitdô
la confidéfoi. Elle paroît comme une môntâgne; Creù«
fée en demi-cëÊdlé'j Se-partàgééen quatre ou cinqf'om-
mets couverts d’arbtës,'& qui dépendent jmques-àfà
mer par une pente allez doute. Au pied-de cettè'mon-
tagne eft la v ille q u i fait k'towr'd-u port :• elle eft erf--
v-ironnéè-d’un grand nombre *de jàrdfté ÿ^ifpofës lés
uns&tu-deflüs desmitres en itneçai^cé^amphithéatre,
dont l’irrégularité'fïïêm'e oflrë aux yéàx;la|perfpeftivê
la plus «riante. L’atterageéft femblable à eelui de’Sainte-
croix de l’iflè Ténérif, avec cette différence; que le ri-
vagekft moins efearpé, & couvert tl’un fable ou gra-
vier noirâtre aflèz fin,. fur lequel on defeend plus tranquillement.
* V'ï> î
O Sobre.
yïjj^fe$iye
de Fayi4.