iki$ 2,. c’eft afFez leur coutume, lorfqu’ils font travaillé de la
Novemtre. mjgrajne ^ & ils en furent foulages. Je n’en fouffrois
• guères. moins qu’eux, & j’aiirois fuivi volontiers leur
exemple j mais le défaut d’habitude Ôc une certaine
répugnance prefqu’invincible , que je crois naturelle a
toutes les perfonnes^qui ne font, pas accoutumées a
manier ces fortes d’animaux., m’empêcberent d?avoir
recours a ce remede tout innocent ôtfàlu taire qu’il eft.
oifeaux de La route que j’avois tenue en allant à la Chaux fut
Q ^ edela auffi celle que je pris à mon retour, car il n’y en avoir
point d’autre. Je tuai dans la prairie un flamant ( I j) Sc
une outarde d’une autre efpece que celle d’Europe.
Elle en différé par la couleur du plumage”; qui efbg#;
néralement d’un gris cendré : fon col eft aulfi beaucoup
plus-longj & elle porte, comme l’alouette, une
efpece de houpe fiir le derrieré de la tête. Les françois.
du pays lui ont donné le nom d’autruche^volante. Ce
n eft pas ici le lieu d’examiner fi ce nom lui convient g
mais on petit dire que cet oifeau reflèmble a l’autruche
à bien des égards. . . \
Les nègres . Il étoit fort tard quand je pàfïài ù la vûe de Galel ; •
leurs les.--nègres avôïènt mis le feu aux herbes &, aux
brouflàilles de la campagne, autant pour la rendre pra?
ticable, que pour la mettre en état d’être enfèmencee .
l’année fuivante. Ainfi la chaleur du feu fuccéda cette
nuit à celle du foléil : je marchai à fa lueur jufqu’au
port où je nfemharquai pour l’ifle du SénégaL J’y ar-
rivai fi las & fi fatigué, auffi-bien que mes nègres , que
je ne crois pas avoir jamais eu plus befoin de repos.
Dans ce voyagé M dans 'tous ceux que je faifois
(i) Phoenicopterus Bahanienfis. Catesbi, vol. i. tab, 73 & .74»
fl-îp1v7smbra
depuis le mois de juin-, j’avois^buEôhjêll principal! de
. pfeftdte cohrtoiflànce des plan ticmsrdfindigo. J’étdis
Curieux' de fçâ^oirr. lw iquâfiâtfMzéc. ta qualité dé celui
queifëa-nè^eS Cultivent aux èhyiTons\del?ifle du Sénégal,
parce que mon deflein étoit :de„ réitérer quelques
épreû?;es dont j’â^oisj fait part dansToni témsja-:Mrs de î
la co'mpâgnié .desi IndesiiEes degrés; aaeffontpas. beau-? Maniéré dont
Cfeup'de Æ^e^upouif tirer la teinture- de Cêtte;plantefe^>^en£
Ils fd ëbntentent d’en cueillir les feuilles en tel. remis
de i’ànpéè q id ce fo it, de les piler dans un;mortier
pourlesréduireen pâte, 80d’eniairè des-pains qu’il § '.
eoUfer^ent:aùïfecf.tQuahd ils.veulent s’en fefVir , ils leS
-fon t diifoudre dans urne efpece- de; lefïiye faite avec les
Cdndrës d?unp plante graflè quictoît dansifeursp»air|esj
■dé qu’ils gomment rheêà Oètte difïolutiQn prend
une 'teinte d’indigo |d an s laquelle ilsjtrempent leurs
tOilé|lilroidi,:aûtârilrdëi&i|>qu’dljugent la çhofë né^
ct&ité lpour leur donner une couleur plus ou moins
•fénfcéë., -r
Jësiiè^ffâi quelle fympathié ont les eâcrelats .avàti ' ;•
l’indigô , mais toutes les fois qu’ftmi’arriŸoït de laifler
pendant la nuit quelque botte de cette plante dans ma
chambre',- j’éfois -fur d’en trouver le lendemain plu-r
fieurs centaines qui s’yétüienü logés : il femhloit.même
que tousd’y étoient raffemble&rCès infeéfes font auffî
incommodes qu’ils font communs fur l’ifle du Sénégal.
Quoiqu’ils aient à peine la groflèur du doigt, ils. font
des ravages; incroyables, ils >rongent les lingê^., les tes.
draps , les bois, les. papiers, les livres ; enfin, tout ce
qui fè trouve expofe a leurs dents : ils attaquent même
#fl*) H H marin»iMfolia, flore faMàZQbeati.Plum.'Cat.pag. 6. '