Tout le dessus est plombé, le dessous blanchâtre j-lés flaifçs sont
plombés, avec beaucoup de lignes ondulées blanchâtres;
L’individu mesuré par Solander était ' long d è ‘ quatre
pieds anglais/Il lé compare*àëelüi deWillughby (pL M, 4)
et au guarapucy de Margrave, çt dit que les matelots anglais
l’appellent'aussi king-Jish.
Au surplus ce nom de tassard en français, comme celui
de sierra en espagnol, paraît avoir été appliqué par les
cOÏOns et par Jes marins fraisais à des espèoët ésselz différentes.
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Nous avons d^ja W'le* tassard de Comineison, qui "est
un auxtdel Celui db^t on fait de grandes p tc lé s sur la
côte de Barbarie, selon Duhamel*, et qui a dé petites
dents très-fines, ne peut être non, plus du genre aetliel.
Il en est du nom de konings-wisch commode celui dé
tassard. Les colons'hollandais die l’archipel des Indes l’ont
transporté aux espèces de la mer des Indes plus ou moins,
semblables à celle du Brésil, sans examiner beaucoup si
eés espèces étaient identiques. I »
Nous ayons déjà parlé du- mangelang de Renard T bu
konings-visêh Vért de 'Valeiityiÿ^lh du konirigs-visch ordinaire
de ce d en ie r j cç^sont de vrais cybiums : tel est
aussi le konings-visch du ï^euhof^çopié par Willughfoîf
(appendice, t, I I I , fig, 4,):, dont; les taches longitudinales
sur deux lignes semblent indiquer cependant une espèce
particûli&e. Mais Valfentyn donne edcorè (n # fT)i%né
figure qu’il appelle (p, i o i | poisson-de-r&i oeÜU, et qui
1. Pèches, part. 2 , seot. 7 , plf'y-f êg.
appartient à un tout autre genre, comme nous le verrons
dari^ le volume suivant.
Bloch, sans faire de distinction des océans, ni des grandeurs,
ni des* copieurs, rapporte tous ces poissons, soit
tassards, sqit poissons^de-yoi, au tassai;d^de Plumier; et
cëst par cette raison qu’il l’a nommé regalis.
Pour moi, je pgnse non-seulement que ».ces indications
se rapportent'à des èspëcéi“ différentes, mais qu’il en faut
regarder quelques-unes comme appartenant à des espèces
du"genre^qùi Va suivre, à celui dés thyrsites. Le tassard
de Dutçrtre pourrait surtout Jftiÿjlans ce cai|; il le nomme
brochet-de-mer, et lecompare à la grande sphyrène, à
laquelle les thyrsites ressemblent en effet beaucoup, surtout
par leurs dents.