Il avait été pris dans les parages de Sumatra, était long
de neuf pieds et pesait deux cents livres. Les Mâîais rtle
cette île le nommaient joo-hoo: Nous en avons vüle'defàn.
Son museau eSt plus long à proportion, et du cinquième de sà
longueur ; ses ventrales en ont' à peine 'moitié autant. Sa première
- dorsale, d’abord élevée en pointé des trois quarts à péu' près de la
, hauteur du corps sous elle, s’abaisse rapidement, et-demeure quatre
ou cinq {pis plus basse sur .toutde reste ideiSa longueur, yj
On croyait que c’était lé mâle du voilier àdof’sâle' hauté ;
mais' éètte idée 'est peu vraisemblable : C4éStvfebüs ‘tous les
rapports un tetrapturàs, et même foït^bisin de celui de
la Méditerranée, mais à^îleè^lüis'âlongë. P eu t^ tre ést-ce
a. lui qu’affpartient l’un dëitWe'cs inconnus qu|". ndus décrP
ro n a t la fin dêdséchapitre. Oest un objet que nous 'devons
recommander a la Sbllicitude Oës uà’vigatétirs. ij
Dü MAKAbRA.i
M. de Laeépède'a publié dans sOh qùatrtème volume
(pi. 13 , fig.3), un dessin ebfp.SBB et 68g) qTfél^ués traits
de là description d’un grand’poisson de Ja famille desr es-'
pÉSÉbns, qui fut pris auprès âe la Rochelle, à la suh*ë d^une
tempête (èn Oetobpp îBo^^p'ar des pêcheurs* de YîlÇr dê
Ré, ët àuquél on donna, je fié sais pourquoi7 d iî^ îl, le
nom dé mahairàTÎÈ pourquoi n étà|t cependant pas difficile,
à trouver : V«%«^'en grbh, aussi bien que machàra
et machoerium erf làtirfpS%niEe Une 4pée o tt u n ^ q |gp&rii,
et quelque Hellénise de la Rochelle aura trouvé toufrslrnple
J. MaJfaira noirâtre, fcàcép.5 Utiphtas maketira, Shawy I. JV^jpart. 1 ,
d’appliquer certe^diénomination h une«spèee aussi voisine
que celle-ci de l’espadon-ou xiphias ordinaire ; seulement
celui /qui avait rapporté nom à M. de LaCépède , l’avait,
mal orthographié. '
d é p e n d a n c e n o ta it pas to u t-à -fa it un espadon, pas
mêfliç^Gommeson»pourrait le soi|p§©nner d’aprèsïSâvfigure,
un espadon qni ^auraitieu leubec metfiéfécaricebec, au
rappQfitde*M^l|leuriaude Bellevue, nathraliste bienconnu
dedàs RocheRer n’était niiaplati ni.tmn©hant^ j maisoerrondi,
droit, uni, sans sillons e t d’une substan.ee> assez semblable
à l’ivoire.. Par écertert^r constance, -ainsi queqaar la brièveté
de .cette, arme,, qui uavait.pasde »cinquième de la longueur
totale, ce màikaira. ressemblait au detraptiayi&fi il lui’jieé»-
semblait .encore par les.deux crêtes ou,boucliers, qui garnissaient
chpcuu d itic d l^ dèwsa; queue ,?ainsi que par la.,âi§-
positioiït générale de ses^nageoires^ mais la figure» original«
ne ®Éwu*$$ies^pt lui place les pectorales
»trèSHb'as^ 'comme au xiphias vtfig arrêt-»
n dette,figure, la seule que l’on -en ait prise?:et'-*que 'nous
avons reiroüvgg daps »les.papie-rsde Mv de Lacépèdepest
tr ^ p q f s i è p par quelque p êçheur.-* ?
Sbn 'Corjîs? y péraié •âüsSr épaîs‘; 'q ^ fm ï^ p lü s ^ r t r t espàablÜ, car
H sa hauteur^faatde tie rs'd e sa ]dfagu*eur.lSà première dorsale y forme
un triangle .vertical, d o n t lai p a rtie 'in té rieu re est deux fo is.p lu s
. haute que l e , corps, lu i - même ; après .- a ^ i r occupé suFvle dos u n
...espace presque égal à la moitié d^ la hauteur totale, elle se termine
a u pied dp da secondé/ dorsale qui. forme*. pl^e.-pnème u n aûtre
f r ia n d e ,p r è s de tro is fpis m om d reen tous Sens, quer'cplui d e la pm -
' iriïep v I f n’y J q u une anale, ç (miu,itgH:«,fot r£ou;> ïe q u a rt po stérieu r
de lap ré tm e re ab rsp lè/ ët paraissant /^ I r tm in e r sous le tiers posr
térieur de la sècond#§ qu’elle égale en hau teu r; ‘mais“ qu ’elle sur-
v -passé eri-longueur. La cabdàle forme e n grand croissant; dont les