et l’on en menaeâît les vers des mauvais poètes, comme on
les menace,aujourd’hui du fjoivre ou de là cafrnelle.
| lie scomber estëêhÿi de eespoissons dont il'est; le plus
souvent question dans.; les auteurs anciens.
Aristote le range, parmi les poissons qui vivent en
troupe *, et parmi les poissons voyageurs qui sortaïentvdu
Pon^t-Euxin ®r:ëti y•%entraient ; il l’associe* aux* thons, aux
pélamides,. aux ’eolias*3; iniais'il le dit inférieur^' eux pour
la force4, Yu dans feact,' il paraissaitéouleurde soufre5 * :
on en faisait dé'grandes pêches dans la Bécane et dans
la Mauritanie, où 41 arrivait parlé&Golonnes d ’Hefenfe?
Il dédommageait ces côte§; du thon , lorsque celui-ci n’y
arrivait pas7 *. Cne ile voisine de Garthagène, et quieouvre
l’entrée de la baie de cette villeuse momnxdlvScombraria,
d’après l’abondance de ees’po'issons5. Ce nom passa* ensuite
au cap qui est à l’est d^Carthagène *, et qni'sappelle aujourd’hui
(3apo-di-Palos9 10. Ges diVers traits 'peuvent être
rapportés au maquereau avec^àSiUtant plus de vraisem-
sblaroe, qu’il porte epcore aujourd’hui son ancien nom,
peu altéré, en-certains cantons'de l’Ita'lie -et de la Grèce.
Quant au nom de co/ia.?, iP semble qu’il ait désigné
jtaWtôt une espèce, tantôt5urte autre. D?une part Plmenods
%it qu’il était lfe plus petit du genre ^cerÿnîy’-i'd ’au tre p ift
Hicésitls, dan§ AthéMe) lé fait plus grand que le sCombre11;
1. Aristote, 1. IX, 8<H —r 2. Idem, I..VHI,^ç#®5*. — S. ldèm,'l. IXÇ*®Sa.-.—
4. Idem, L VIII, c.*2s'■.—*> 5. Pline," 1. IX,- Ci d'. — 6. Idemfôl.fXXXI,ie. B».
I. Idem, 1. XXXII, &\?u-Rispanïoe cetarlas scombris replent thynnis non commeantibus.
£
vi8. Strabon, t. III, p. m r5g..— 9. Btnlémée-, Geogr., et'Manneft, p. 4*23.
10. Pline, I. XXXII, Golias sive parianus sm saxitanus, a patria boetica,
làcertorum minimi ; ab iis meotici.
1 jl.
ihetait; moinsestimé GQmme aliment1. On le considérait
^m m e ’plus*.iglutineuxïet plus acre9.: On en pochait et,on
Parium sur l’ïïellespont3, dans
une des.villes-nommées Am yd é e , maisï'surtout è Sex, sur
la cote de ladBétique (auj ourd’hui Almunecar}) lieu célèbre
par t^ute-sortede.» salaisons. < g
Ce co/z«,s pouvait idone^ètre. rune des espèeesivoisines
du maquereau quer produit-la Méditerranée, et que nous
allons décrire : soit le coigrdol desnMarseillais, dont lenom
semble offrir encore dartrac^de cette étymologie, soit le
pneumâtophore ou lacer to d e d fe d d g n e , qu i. ne garde
que de nom générique. Ces deux espèces,, non xn@|ps-’ab0n~
dantes que le maquereau, lui sont inférieures pour la taille
-.©t pour le'J§jj@É&|||
Quant ■ au cort/yAz en particulier, on sait,<par Pline, que
c’était proprement‘HfnetpeJ^tespélamidedjiet par conséquent
,un spii©nytinie::d n f e ^ fe s is d |^ É iic ^ , '^^É%d$re;:im e :p é ^
mide ou un - thon , naissant , jtel par : pxémple qu’il sortait
du Palus-Méotide; naaisiil yjg de.ees thons naissans sur les,
côtes -dÜtalie .comme dans la mer d’Azof. Rien ne prouve
d'ailleurs qu’on n’ait -pas détourné*e;e**nom de son^ens
primitif, et .qu’on; ne l’ait pas. appliqué à quelque espèce
©oiastammeut» de- petite taille.
Cfesfe id le lieu de* dire^quelques, mots du garumydette
préparation .sîÿcélèbre parmi gourmands de l’ancienne
t. Martial, l.^fll, „g..^ J
. , Cum saxelani ponaiur cauda lacer!i _
I Sumen, aprum, lêpbrem, boleidà>$ ostrea, mullos
2. Athénée, l.jn i,,p . Id-jJL- IH, p- 1
4. P lin e ,!. XXXH‘|;Ê p ^ p |C ’o r ^ / a , et hæc pelamis pusilla ; quum in P ont uni <s
Meotide exit hoc nomen habet.