m êm e s nombres d e r a y o n s, le m êm e x o r s e le t^ la m êm e
ligne latérale m in c e , 'tel même s -lignes noires sur te d è s ,
q ue nous ne p o u v o n s , en un m o t , en distinguer com me
espèce. Ses viscères n o ffr en t âucune différeneei $
M. P lé e n ous écrit q u e i ÿ l s t é e t t e e s p è c e q ue les h a b i-
tans d e la Martinique ap p e llen t th o n , e t qu’on en p ê çh e
d’u ne grosseur énorme sur les c ilp s d e c e tte -ilfe; >
■ Z /A u x iu e tazardI
(Scomber iasty> Gommers.)
Gommerson a laissé u ne ex cellen te d esc rip tion d’un pois-
son d e ce m ême p e tit g en r e , qu’il prit pr èSïdes<&otes; d e la
ÿ îou v elte -G u in ée par e t lÿ 0 dje latriuderaustrale , t e 3 o
Juin 1768. L e sk m atetets lu i d on n è r en t le n o ta d e ta z a r d 3
q u e M. d e L a e ép èd e lu i a-qonservé* jÆaais il faut ;feien se
garder d e le c o n fo n d r e , com me fa fait S h aw ^ aveo fle ta s -
s a r d d e s A n tilles d e P lum ie r , qui e s t.d e v e n u le s c om b e r
r e g a lis d e BLoch (p .-3 3 3 )|e& èst un d e nos. cybiums.
Ce n’est pas n o n plus le ta z a r d o u t e z a r d d e D u h am e l
(se c t. 7 , pl. 7 , fig. i ) , le q u e l pourrait b ie n n e différer dè
c e lu i de P lum ier q ue par. la fauté ,du d essin a teu r, q u i
n’aurait pas rep résen té la première „dorsale dans sa tota lité.
L e tazard d e Commerson est en to u t p o in t ^emblablé a
no tr e b oq ftp u des AntilleSïfi.vv-
Mêmes formes, mêmes proportions, mêmes nombres de rayons
et de fausses nageoires,- seulement il a tout ledessus.da corps d’un
beau bleu, les côtés et;le ventre argentés, avec des reflets .dorés et * 3
1. Scombre tazard, tacég., t. IV, p, 8. f-_2. Gener. zooL.,UVf, part. 2 ,
3. Nous sommes assurés en le redessinant d’après les dimensions parfaitement
détaillées dejfenftfiierson.
- -cuivrés-, sans aucunes lignes ni taches, s i ce n’est une. petite, ovale,
d’un noir bleuàire,,trè§-d.istinQtf, sous le hord inférieur de l’oeil. Les
pe.çtora^es, argentées extérieurement,-sont noirâtres à la face opposée
: il en eJtde même chs ventrales. Les dorsales et la cajidale sont
obscures £ la praanere'- dorsale a-hhé‘ teinte bleuâtre. L’anâle est
‘ "Ümiclstrer ,
, L a ta ille çle Cç poksoi^esjt intermédiaire entre le m aqu ereau
e t la b o n ite à yeuffle rayé. Il y en avait b e a u c o u p autour
du,$âjisseau, qui jouaient e s s a r ta ie n t à la. surface! ;dés
ondes, L e &eql qu’on ait pu, p r en d r e , lon g d e d ix -h u it
pouce? ; sur quatre p o u c e s de hauteur sous la première
dorsa le , pesait trois liy res.etjd em ie . Sa chair égalait pour
le gpnb$jelle d e la b o n ite 3 mais elle était un p eu jaun â tre,
fit celle d e la b o n ite est d’u n L lanq^éf^tan^^ u
L ’A.UXII^fI»E.S^pA.NE.
, '. (Seomber Sloaneiy V.®b.)* -
J J a lb a c o r e d e Sloane \ s j j ’on p e u t j ’en rapporter à u n e
figure grossière. çopntme jtputAesjteUes qu’a d o n n c^ j cet ati-
t e u t, semble devpir appartenir à ces thons à dorsales éçar-
téfS;*®,,
Son museau-est court; sa bouché, peu fèndue/n’a que de petites
dents. Sa première dôrsalè par^t avoir peu de raÿôn«,êt être séparée
par un’ grahdnhtèrvalle de'la secon'dfe. Ses pectofâleS àônt Cb’ttftes.
Il a huit faussés nageoires en.dessüsj^sept en dessoude la queue;
mais ce qui parait devoir lui former un câraetèfbispécifique, c’est
que sa seconde, dorsale et son anale sont plus hantes et plus pointues
à proportion que dan&auçune autre espèce elles ont en-hauteur
1. Histi nat. of Jamaica, 1.1, pl. aS. Lacépède n’a pris son article d»
nombre albacore que dans Bonnaterre, et en a copié la fausse citation , tome I I ,
page il;