était le pompile des anciens; poisson cpii, disaient-ils, indiquait
la route^aux navigateurs inquiets*; quidëlijfaecompa-
gnÉÿjqusquau vo,isin^g^>dç*la.^rre‘, etrleur.*enianofOn-fait
l^pprçche en les quittant *. C’est de .ggÿtçghabitude qu’ils
deiiiv ^ ejitr.son nom;3. Ils le • regardaient comine, la®*)4s*‘Qe
quîil&jious- disentt^vfcffractèresext érie urs dejçg, pompile,
qu’il Ressemblait à la pelamid^gU^était d,eti(C.O(ij|enr;jvariée 5,
cQnvien^^jpy^ notre. pilote po u rn e pas^conti’ariei^Êe-qfui
es^rappOjÇté de s^h.abitudess^l faut»S0'Sôuvenn-5, en» „effet,
que la pelamidg^étaît »le jeune; thoûyet qUe leqeune thon
a aussi desbandes transversales sur le corps. Pline dit
( 1. IX , c.-i5 ) , à la vérité, que fon donne le nomrde
pompile à ceux des thons qui su i^ u f les, vaisseaux; mais
le même nom a été souvent doam; à ,4 ^ poissons diiïéc
rens quïTavaient quoique ressemblant^. d&n%h|S- habitudes*
dp nos jours mémo le pilo.te. et le rémora Qntfe#té»'G-on-
fondusv
Rondelet (p. 209} acruvoir dans de& passages de CaHU
maque eld^ÉEathostèue, cités par Athénéq^I. V II,p . 284),
que le p ompile ,de^ait avoir les?îS@uroils dorés-; mais ces
passages;se rapportent à» un autro poisson, qui n!a?fai|y. de
commun avec-le pompile que d e tte aussi regardé comme
sacré*
. La fabl£ que ce poisson sert de guide an requin, n’est
pas une de celles qui nous ont été transmises par les am-
cieus, bien quelle soit imitée, de çe que*djt Pliae ^L lX*,
c.:6 i) sur un petit poisson-conducteur de la baleine. Elle
1. Nicander, ap. Athen,, l.y il,. ^ . 282. — 2. Ælmn., !.. TT..
ap. Athen. ,.ï. Vil*, p. i84* —&o. TMi^optten ^ctnrntatus Oppien, Haïr, t; ï , p. 18&.
— 4. Ælîen , 1. XTV^ä'^aW^et JCtTTenee,'I» VU, p.. -283. — S. 'BSSSjsîBs
ap. Athen., 1. VII, p.-a84-
paraît avoir été appiiquée asse^ mrd requin par les
navigateurs; les dehtfolbgistes du sefeième siècle du moins
n’en diient^riém>dans fhistoiré de ce squale, et la première
mention q u e p e u trouvé,1-est (j®ns la Description des Antilles
de Dutertre ''y. imprimée en 1667; mais depuis lors
une foule de voyageurs de toutes les nations l’on t1 soigneusement
répétée , et Q-sbeek ne - manque .pas dén faire un
sujet de*réflïéjn©ns pieuses s u r les?voies de la Providence.1
D’autres oOnfeudént ou mêlest l’hisitoirë^dü' rémora Swa?
Célië du p ilo iip lt parlent de pilotes attachés' au dos du
requfill'59’^ *
fait'paiaît se réduire-à ce que le pilote suk les vaisseaux
comme le requin, et avec encore* plus .de pérséve-J
rance, pour s’emparer .de ce qui en tombe, et que le requin
qfe^ttaque^fk||^©u sn’e sè s^ ^ a ss^ jy om p t dans1 ses moù-
vemeus pour en faire sa proie : c.est ainsi que Dutextre
explique déjà-lent alliance-apparente3,-et son assertion est-
IcOnfirmêe-paMe^fàéillfeÜT^observâtcu.xs.
M- Bose/qui a'vu-des centaines de êes poissons* assule11 1 * 3
qu’ils s e ‘tiennent toujours à quelque distance d u "requin,
et qu’ils nageqt assez vite dans tous les sens^poufetrë sûrs
I de^ éviter^Si - on leur jette quelque" menue nourriture,
C^Hime des*,p u r é e s q u des bouillies, ils s’arrêtent poursien.'
saisitaefeabandonnent et le vaisseau e t le requin ^cë qui ne
peut laisser de doute sur l’objet qui les attirait.4 J
Ofi&pé ut voir cependant le récit que fait M*. Geoffroÿf
dans sêri'Mëmoire sur l’affection mutuellejdeMhdquès’
1. Osbeck, Vo|'ag.eJ Jrad. allem. T ‘fouillj^ ffbsebfftions,
t. I , p.^yS ; Kolbë, Descriptioti,fdu Gap, trad. franc?, t. I I I ^ ^ |^ , 8 ," etc.^—
3 . Ddtërtre, Histoire ;tiâA ü tille s ,:>l. II, p. — 4.'"Voyez M./Bosc, dans lé
Dictionnaire.'â’bistoire naturélle’ de Détejsville, au-mot Pilote.