Ce poisson, dit M. Risse', demeure plus Jj^etit que l’autre,
et ne passe pas quinze pouces. Il se tient sur des fonds de
gravier, et approche de?s'côtes en Janvier et en Mars. Sa
chair est molle et^peu estimée.
M. Rafmesque parle aussi d’une petite espèce qui se*
nomme en Sicile. scarçinedda , et qu’il., appelle scardna
pimctata.
I Les caractèresqi$l lui assigne Sont, d’avoir des points bruns sur
? le fond, blanc de sa. couleur, une dorsale commençant seulement
vis-à-vis l’orifice des branchies, tandis que dans sagcarcina argjrea
elle commencé sur les veux, et une caudale fourchue, Gelle de Yar-
gyrea étant en croissant. 11 ne donne pas les nombres de ses rayons.
On vçit qu’il seyait assez difficile de dire, si,cette scar-
çineddà,.comme le veut M. Risso* est la même que^a petite
espèce de Nïce^ ,
Mais ceist encore plus gratuitement que M. Risso suppose
que cette petite .espèce est celle de Gouan ; oh. ne
peut juger'celle-ci que jd’après l’auteur qui la décrite; or,,
il lui refuse des rayons à l’anale, et ne lui donne .qu’une
petitej caudale pointue; caractères qui pourraient bien être
faux, et ne tenir qu’à la mutilation de son individu, mai»
qui ne conviennent pas davantage au petit lépidope qu’au
grand.
Il y a encOTe dans M. Rafmesque deux scardna, qu’il
nomme quadrimaculata et imperialis; mais ce sont des
gymnètres.