2 7 4 LIVRE IX. SCGMBÉROiaXES.
nageoire s’élève en pointe à peu près des deux tiers de la hauteur
du corps sous elle; elle décroît rapideméM jiïsqu?a« septième et au
huitième rayôB.Les suivahs,. jusqu'au dii^hukièmè, sont à peu pprès
égaux, et ne se tiennent que par une membrane si basse et si M e ,
qu’on peut les regarder comme autant dé faussés nageoires. Le dix-
neuvième» et'tiernier est uni de près au dix-huitième, et se prolonge
en pointe; il ÿ/èn a quelquefois vingt1/e t alors je-é&t le dix-neuvième
et le vingtiènie qui s'unissent. En avant dé l’^EÛe sont dèùx'épines
libres et plates comme celles du dos, mais un" petrplus grandes.
L’anale elle-même commence un peu plus en arrière que la deuxième
. dorsale; elle -a une épine et dix-huit rayons mous, disposés comme
ceux de la dorsale, mais de manière qu’il n’y en a qüe cinq dans la
partie antérieure et bien continué qui-fonne sa pointe On pourrait
donc compter treize faussesmageoires. C'eât.aus^i de Cette manière,
dix en haut et treize en bas, que les inarque la figurede Commerson.
La caudale- est échancrée des trois "quarts, et la longueur dès lobes
de la caudale est moins de cinq fois dans la longueur totale%iIs
sont pointus et un peu arqéfes ,^in faux. - X i e s a n
nombre de-dix-rsept, et il y en a quatre petits en dessus, et quatre en
dessous. La pectorale, un peu taillée en faux ou en demi-ovale, a
en longueur un peu moins du huitième de là longueur totale; elle
est soutenue par dix-huit rayons. La ventrale est à peu près aussi
longue. Son premier rayon mou est très-fort vers la base. L’épine
est de moitié plus courte. Lé derqier est attaché au ventre par tonte
sa longueur.
B. 8 ; D. 7 — 1/is’i A. 2 — 1/18 j C. 11 et,8 ; P. 1 8 ; V. JY£.
La tête de ce poisson n’a point d’écaâlles, et il en manque aussi
sur les ios» de l’épaule; mais tout son corps est- converti de petites
écailles molles, evâjes, pointues, marquées dans leur milieu d’un
sillon longitudinal et presque absorbées dans-l’épiderme. Commerson
les a comparées à celles du dos d’une couleuvre, et eett® comparaison
est juste, si l’on ajoute qu’elles sont beaucoup plus petites
à proportion. La ligne latérale se marque par une suite dfetevures
ou d’écailles plus étroites et plus petites ; partie du haut de l’ouïe
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à distance égale entre la peptorale et le «ips, elle fait au-dessus du
milieu de,la pectorale un angle très-obtus, dirigé vers le haut, et
de là elle descend lentemen/jusques entre les pointes de la dorsale
et de l’ajiale. ou, arrjy ée. au milieu déjà ‘hauteur, elle se continue
en ligne k /û te jusqu’à l#a caudale, sur laquelle elle se perd.
Tout Je-dessus de ce poisson est d’un beau bleu-clair d’acier bruni,
reflétant tsouvent en\vert métallique. Ses côtés son ventre sont
d’un/couleur brjillante d’argent avec des refletPforés, surtout aux
opercules. Sur ,1a limite des deux couleurs est une rangée de taches
rondes, d’un gris, ou d’un bleu plus foncé que celui du dos/ La première,
et quelquefpis la seconde, sont, placé*» sur la ligne latérale
même. Les autres restent au-dessus. Commerson en marque huit sur
aa figure; mais il dit dans ^ u ,?texte qu’il n’y en a quelquefois ^que
Six. etjïans plusieurs individus
j’en y/is.uoejde plus ^irrégulière, noirâtre, près d e l’ouie, entre
la ligne’latérale et la pectorale, tà. Leschenault dit que les nageoires
sont jaunâtres.^ommerson^jes.cfécnt^au moins les supérieures,
comme teintes de bleuâtre. Selon M. Dussumier, la dorsale, l’ànale
et la caudale sont plombées, tes pectorales jaunâtres et les ven-
«aies blanches,'Il y, a du jaune v$®iêlé à l’argenté du ventre près
de la pectorale. Dans nos individus desséchés, le bleu du dos est
changé en gris roussâtre; celui des taches en brun ^ ^ p u ^ e s les
nageoires paraissent jeunes. ^
Dan^s le smielette de W'pmVscm, 'que M.Yalçricieimesa examiné
"à Leyle^*^ pjffi/crétes froùMes sont très-efevéfes et très-longues.
^*Là rnitôyëbne s’elèVe spr Yextrérmte du museau, au-dèvant des yeux,
;et se^<rôîonge';]tiéque sur l’ôccipuY • f " ï® '
E l^ v< ^ 4 J ^ T o f^ ^ p itt5 s ’jf^pqnabkesUe-sIuacapuJaire, dont
le corps,, épais, ovale }et oppprimé, çst placé de chaque coté de
la grande, crête du crâne., et dopne p arj extrémité de sa lace interne
une „qni < &
- -L ^ ^ 3 ^ 5 e s t ! t a r g c , e n / ^ é / o n g r La colbnne Vertébrale a
.douze jjvertèbres abdominales et quinze caudales.
/ / L ’individu décrit par Commerson était long de deux