sonien, et qui a le dos vert-clair, et huit grandes taches ovales
d!an vert foncé , toutes au*dessusîde la; lign&lftérafe
un angle très-obtus au-dessus la pectorale. La seponde dorsale et
Fanale s’élèvent médiocrement; ses nombres sont À peu près comme
au commersonien : mais ce gui distinguerait éminemment cé'eho-
nnème et du commersonien et db-tous les.autres, si oélâ .est exact,
' ce** <ïu on lui a. marqüé bhzè épines libres en avant dé lar dorsale.
L Amerique a aussi ses chorinèmes ou lichesjt derniers
rayons libres, et tous’ont la peau satinée et striée"comme
(Jeux dernières especes des Indes. Gette singulière'disposition
est produite Jîar de^fetites ‘'éçàilîes semblables à
des pointes d’aiguilles,f,xéwéês les7u^es%o'ntr'edes âî^ïés
sur le derme, et qui ne se montrent que 'par de légères saillies.
de^l’épiderme.
Nous en possédons cinq espèces. -
m L e C h o r in èm e : sa u t b b r .
(Scomber saliènSj Tïlr/Scomperofcl& sautèiïr, Tl&C.)
La première, espèce est connue à la Martinique sous
le nom’ de sauteur.
Le père Plumier Iy avait dessinée; êt c’est dé sôn dessin
que dérivent les figures données par Bloch (pl. 3$ 5 )*sous
le nom de scomber saliensy et par M£de‘ I^açepèdé .(t. II,
pl. 19, fig. 2) sous celui de stombéroïde sauteür' (sïïdm-
berobdes àatiaïor )^ On ne devinerait 'pas, à Voir deux
figures aussi différentes, cette communauté d’origino, et
d autant moins-que M. de Lacép^de né fait nulle mention
de 1 article de Bloch, bien que le sien n’aitfparu que cinq
ans apres : la dixième partie de la grande I chty-ologie e^t
dè-di xi èmf f . ^f f i e^de«l f e. ( f eLacépède de 1802.
Au surplus fui 1% ^ n i ïatâwtâsato exacte quant au nombre
d é a u q u e l du temps^djfPlumieï on nedônnaibpas
unë grande attention. 8*
* ïf ô ü s n a v o n ^ a ^ ç u ^ ^ è i ^ o n de la Martinique: mais
il npds est veno de ^ayepne paj M. P o ite au /e t di/Brésil
par M. Delalanae>.
Ses fprme^(^ut'à’;nm près.Ceïle^ dte'c.qmmersonien ; mais son.
coçps est plus ,cômpriçjî*
Sa’hauteur est'prèâ -de quatre' fois* dans-,sa longueur; sa tête y
est cinq fpm;et qfaçn Son"épaisseur est ,tr$is fois et demie dans
- sa hauteur. La longueur de sa tête ne surpasseras d’un, sixième sa
hai^u&à, la .nuque,, Sa bouche descend beaucoup^en arrière .et est
fendue à'peupÉès en ligne droite jusqu’alissi loin derrière l’ceil, qu’il
d e f^ceiPau bout du museau^ le maxillaire est étroit, couvert
sqjg.moitié de sa longueur et arrondi au bout. Lâ joué derrière l’oeil
a troi&èoue-vPrbitaires" qui en?fübuvrent lçs- deux ’tiers.PLe préoper-,
cule est afrtmdi a soit angfe^mai^prèsque d # i t a sdn bord montant:
Son'limbe a quelques porgs-irréguliers. Ba ligne latérale prend
au-dessus de la pectorale une courbure légèrement conyexe vers le
- haut,, mais non un angle ; ensuite.elje^ deux <xu trois serpentemens,
mais très-peu,marqués. Le dos a quatre épines libres oùtre celle
qui-est”couchée en avant'; les premières peuvent.se retourner en
avant, les dernières ne peqvent.même, se redresserj.jusqu’à la yerti-
cale. La hauteur de la dorsale et,a£ l’anale en avant est deux fois et
demie dans pelle duf^erps entfe, filles. La longueur des lobes de ja
caudale est du quart jt peu près^de la longueur totale.
D."f — 1/19; A. 2— 1/20; 6 .2 3 , en comptant lesjpetits rayons; P, 17 ; V. 1/S.
Dans la liqueur tout ce poisson paraît d’un argenté uhpeu brun,
et teint de brun vers le-dos. Les nageoires sont grises ou roussâtres,
■» excepté les ventrales, qui sont blanches. La deuxième dorsale-est
teinte de brun sur le devant» 4 •