1 0 8 LIVRE IX. SCOMBË.ROÏDfES.
plus du cinquième de læ longueur, to taie. ïvous n’avons rien vu qui
ressemble à cette figure.
D E S P Ê LAM ID È S , ; :
Avant de passer aux thons à longues.dents pointues et
sans /corselet, nous devons parle^dun scombéroïde qui
semble unir les deux groupes; car, bien qu’il ait encore
un pemb corselèt I il commence à-s-’éjeairter des thons' ordinaires
par la force dèâsés «lents, et peut former aussi une
petite subdivision, à laquelle nous appliquerons le nom
depelarfifs, qui est donné aujourd’hui' à'éètfeTespèce dans
toute la Méditerranée, bien que.chez les anciens-, ainsi que
n o u rl’avons vu ,>cè nomme désignât-que le jeune thon*. W
L a Pélàmin e -c’omï&ùNe', ou Bonite a dos rayé..
(Pelamys sarâa", ribK’j*ScômGer jh r a a /B l.1$!gjg
Cest un poissonbres-dilférenode la bonite à ventre rayé
et" à petites dents, dont nous avons parlé précédemment,
quoique les ichtyologistes modernes les plus renomriiésîes
aient cpnfondus sous une qïêfaie espèce^*d’autant moins
excusables y que dès le -seizième -siècle celle-ci levait- été
bien'connue et bien caractérisée.
Bondel#Æn adonné-une figure médiocre^p. 238),,,et
l’appelle e&laXmamia, en q u o h p a mieux qu’aucun autre
reconnu son vrai nom ancien; mais il ajoute que les Es-
1. Scombir sardïi, JBlPch;, n,0^ Svomber-mediterraneus,
ejusd. Syst., p. ^5 Seomlre sarde ^l&cèp^ t TV, p. 100; Scomber pelamis,
Brünn.; Amia, Bond.y Pelamys tarda, ejusd. ; Pelamys, Salifiai« pt BéJpà'J Tfiynnuf
sardus, Risso, 2.e è.àïfy, n.0l33-4,‘
,CHAP.. ÏIÏW PÉLAMIDES. 109
pagnbls e.t les Languedociens l’appellent, les uns Aârà, les
autres boniton ih rëpÿoduit da même , espèce dans son
jeune âge* (p*. 248) sous le-nom latin de sarda, en rappelant
-celui, de bise, que.quelques-uiâs prononcent pige-
Salvien.-M>repTésente trèsrbien.(fol. mais il 1 appelle
en gv.eé$>owlitnosaqui en est la traduction
latine^ et dit que b ie n ^ è é Italiens la nomment encore
pelàmide. .
Béion dit la même- chose' et des Italiens >6*-'des Marseil-
lois| et .eh donne aussi une-.figp.re passable pour son temps
M iw f ** ■ ;
(\Ges% lè< premier thon.d’Aldrovande, qui en donne aussi
une forUsbonne, figure ( p. 3 13)1-;^«
Willl^b ÿ ^ en fih (^b.80), la caractérise très-bien par let
lignes de son dos, et en donne une description faite- sur
nature, ; mais il ne la .reconnaît qu avec doute pour 1 *amia
de Rondelet, et,su trompe tout-à-dait en la prenant pour
le-pelamys vera ou thunnus du meme auteur, qui est,
notre thon à ailes courtes.
Cette fausse synonymie a commeneé.àvembrbuilier Ihis--
foire jdei;cëî poisson.
Artedi, toujours .fidèle;sedateur g de Willughby,, égaré
comme lui parile nom de pelamySi q u i, selon Aristote,
devait être celui dun jeune thon, et que,Rondelet avait
appliqué à notre thon'a ailes courtes, imagina du faire de
la pélamide de Béion , de Salvien et de Willughby, une
variété**!«! thon.^' $
Einnmu% --trouvant lap-
1. -On a. dérivé , la loue.
■%, Artedi, Synonrpisc., p. 5p.