T R IB T J 'D E S r E S P A D O N S ,
OU fCOMBÉROÏDESft® MUfSSAF’EN' FORME DE DARO
"■ OU , D’ÉPÉE. ■
l^ous rapprochons ici des pp^sons.fq'rt^semblables entre
eux, et qui ne iorment, à vrai dire, qu’un,seul genre na-
turel, bien que torts les ichtyplogistep modernes,sfe soient
vus contraints ^parles règles de leurs m é th o d e s à les pcap
ter les uns-des^autres;<et souvent*® les,éloigner beaucoup,
uniquement patee'qüe les* uns ont de^#àgëoires ^ventrales
et que lés autr'eë eîf sbnÂ*ëp©Urvüs’; différence qui qosert
qu’à■ prouver Öe**plusfcw^plus le peu d’impôïtanWd^lËfcs
nageoireTpour une rfl^tlfodématurelle^Leurs rapports
lés ihpfaâ èt les maquereaux ont été encore moins sentis,
quoique non5 moin^évicLeps par les formes de leur qqeue.,
par leurs inte^ipgj par les quahtes, ^ d e n r c^ et même
par les ahimacuxparasites qui lestourmentenfi mais comme
üs n’ont pàsdè Élusses pénnules, toutcè4 ësvautres ressem-
blanée#*ont presque été mises* en pubH'*pârîbes modernes,
du moins à l’égard de l’espèce sans ventrales.
* GJ1AP1TRE V III.
D e s Espadons p ro p rem en t dits (X ip h ia s , ^ jinn.I.
De la seule.gspècei cpnnue, /’Espadon é p é e .
Çkiphias gladiusj, L i n d . ) ^
Lés nqms que tous?| ^ peùples|e1|pnt^cp.r^.és d o n n e r
à l’espadon, , xiph,i,cf>sr gladius? epée, dard, pescespada,
sçhwerd-fisek, sword-fish, indiquent assezde trait
le plus f r a p p a n te sa conformation^ cette lame tranchante
et pointue quffpqtenge son museà’u et qui menace^tout ce
do’ht il approche,; celui même d’em^erewr^qu’on lui donne
èn Provencéjet' sur la cote de Gênes, .$%nt| d it-o n , du
rafiP^fet qn-cm ^ trouve^aylc^cps figures où l’on représente
les (^ésqrs^qe^épe^da main.
Aristote avait déjà^remarqué que les t o n s et les espadons,
vers le le^er> de la canicule, sont tourmentés: de
Voestre, qu’il décrit un peu vaguement comme une espècê
de petit ver de la figure d’un scorpion et de la grandeur
d’une araignée: Cet centre, qui leur cause des douleurs si
vifês' qu’ils se jettent fm fe rivage ou'sauteht sur les navifes,
est un parasite [àe la famille des lernee,s, \epennatulajilosa
^e Gmelin,, ou la pennelle de M. Oken.1 ^ v, . ^
Bélon fait remarquer non-seulement la ressemblance de
Tesp&don et du thon, mais il assure que les Provençaux de
son temps les préparaient de la même manière et les faisaient
servir aux mêmes usages. *
I m o n »ègiïeaôim»!, a*édi$., p. 3S7. — 2 .Béton, dquat., p. 10 9 et 1 10 .