4 7A „LIVRE IX. SCOMBÉROÏDES.
de Margrave, trouvant dans içs papiers de :ee dernier la
description sans figure d’un poisson d’eap dotfeeyinommé
mucu, il imagina, sur quelques rapports qu’il;crut'y trouver,
d’y joindre sa figure dlubirre, quoique lui-même Étt
en grand doute sur l’identité des deux poissons, et qu’il
©fit bien raison d’en douter; En effet, nous avons trouvé
dans les recueils de peintures du prince de Nassau, conservés
à Berlin, une figure du mucuffe qui montre que c’est
une murène ou un synbranche, et nous y avons vu le tri-
chiure représenté deux fois^Sous lejnom^de piraibira, qui
revient à celui d’ubirre; car le mot de p im est générique
et signifie poisson.
Cependant il a suffi de ce.faux rapprochement pour que
depuis lors le trichiure. ait passé pour un poisson d’eau
douce ^ cm t ainsi qu’il est qualifié par-Bloch (#;* part.;
p. 5 6 ), par Gmelin (p. î1 4 i(), par (t. II, p. 186);
et pâr Shaw (h IVy part. î , p. 94.),' et eéla malgré Gronovîus,
qui, le décrivant en 17 5 4 ^. sous le nom dé g jmnogmter,
avait déjà" fait remarquer que pe n’était pas le muçu~jret
malgré Brown, qui, en parlant en 1766 sous îe mêipe nom
de gfmnogaster% et eu donnant une bonne figure,(pi £3 ?
fig. 4 ]^J:- décl^ra.positivement que c’esjL un poisson de mer,
commun dans Je port de Kingston à la Jamaïque.
Il est vrai que Gronôvîus concourait d’un autre/coté* à
renforcer l’erreur, en plaçant parmi les synonymes de son
gymnogaster Xanèuillé de là Jamaïque dé Sloane 5, qui vit
dans feau douce, mais qui est une vraie anguille, ainsi
quil est aise dè s’en assurer par sa oescription.
1'. Liber pnncipis, 1.1 , p. 883. («SÉ82» Liber litéktziliï', p ;y g ’.eï 8l. —■■ 3. Mus.
ichtyol.r,$i ï, p. *7. —- 4. Jb » ., p. 444- à* &. Jam. , pi»j8Ïmh
CHÀP* VII» TRICHITIRES. m
. j Cbs®îao|ouFd!hui pour hous nn fait incontestable que
le trich iu re se prend dans la mer. Aucun de nos corres-
pondans ne nous en laissé douter, e fnous l’avons reçu de
plusieurs endroits. M. Ménestrièr et MM. Qubyut Cîaimard
nifus 'tprfl e û v q ^ â e Bio-Jéheiro, et M. d’Orbigny..3 e
Mon.^p^éps^pusd’avons eu (ie Cayenne par M. Astier et
p a r M. Richard ; M. PLée nous l’a envoyé de Saint-Barthélemy
, et M. Milbert de Newf-lfor.k» J
Il est commun sur lé® cê tes de Porto-Rico, bu M . Fiée
en a recueilli de grands échantillons, qui se sont trouvés
après sà1 mort dans ses Collections. I l Vesti\LSsx sur celles
de CuÊaypuM. ^oeÿ .e n fla it; un dessin.qu’il nous a com-
mupiqué. C,es Espagnols de Cuba le nomment sable, c’est-
\-d ir ^ sabre^,et ceux de Montevideo pes-espada (poisson
ép é eiïL es Anglais de la Jamaïque lui donnent le nom
analogue de, rward-jish*. M. Mitdwü l’appelle Mir-ta il
(queue eu cheveu)« Cé qui une traduction dé sonftcom
Sdcèntifiquè ptntdt'qti’im noiti, gopulairé, et ^mbleràit
prouver qüè ljéspèce rfest déjà j>af si’copimune à New-York
que danSfçfgs parage® de la zqne torride. ;
Ce- teichiwe â’Amériqiae-a. sa hauteur arn pectorales serae^ ou
.iix-smt fois dans, s» longueur, prise depuis le bquft de la mâchoire
. inférieure: jusqu’à l'extrémité dnifilët; qui prolonge sa qüeues. Cette
1 hauteur se conserve on augmente même un peu jusque vers le.mi-
J heu duempsyoùvefe eommemee à dindnuei»; la diminutaon devant
de-plus en pW< sensïlxleet le dernkr cinquième se réduit à une
lanière étroite et comprimée, dont la hauteur vbi»lp bout ne: lut
pàs le quinzième de celk du corps au milieu. L’épaisseur de-^p pois-
sonieat environ, quatre fois damîsa plus grande hauteur; le tranchant
• • 1-; J*,«* mamtsèrïtes de MMf‘Pîée Z tfo e j-fr 2‘. Bfowff, loc.ciï. - &
fc Erp. 36#.-