L’individu conserv^ dans le cabinet de Munich, est long de gix
pouces trois lignes.
Cette description est; extraite de celle .que M. Agassis
vient de publier dans les Généra et Species des poissons
recueillis au Brésil par MM. Spix et Martius. Il a pensé que
la force des épines du sous-orbitaire pouvait.établir un
caractère générique entre les holocentres et ce .poisson.
Cela serait vrai, si l ’on ne, considérait que les espèces d’ho-
locentres de l’Atlantique ; mais celles de la mer des Indes
ressemblent beaucoup à cet égard à.cë poisson curieux,
et prouvent qu’il entre dans le genre des holocentres. Le
nouveau genre corniger, établi par M. Agassis, ne nous
paraît donc pas devoir rester en ichtyologie,
Page a n , après l’article du percophis du Brésil, ajoutez :
Nouveau genre de -Percoïdes h ventrales jugulaires *
voisin des Perds et des Percophis,
L'APHRITIS. .
Nous avons trouvé dans le nombre des poissons de
MM. Quoy et Gaimard trois petits percoïdes à ventrales
jugulaires, originaires des eaux douces de la terre de Van-
Diemen, qui sont tous les trois de la même espèce , mais
qui doivent devenir lè type d’un genre nouveau, voisin
des percophis. Ils en ont le corps alongé et les deux dorsales
séparées et inégales en longueur. Leur Bouche est peu
fendue et a des dents en velours ras aux deux mâchoires,
aux palatins et au chevron du vomer. Ces dents en velours
les distinguent des percophis, et la présence de dents aux
palatins les sépare des percis , qui d’ailleurs ont aussi quel