L e G e r m o n . 1 2
" ( Thynnus alalonga, nob. -, Scotnber ctlalùnga, Gm. )
Après ces divers thons et tboninçs à pectorales courtes
■ou médjoeres, 'nous devons placer le thon,'à très-lofigues
pectorales, appelé en Italie alalonga, et dans le gplfe de
Gascogne germon.
Un des faits'les ‘plus singuliers de l’histoire de l’ichtyo-
ïogï<l, d’est que ce poisson do nos m.ërs!| si grand, si remarquable''
par ses caractères et par lat bonté de sa chair«$ et
dont on fait sur plusieurs des côtés de l’Europe des pêches
considérables, n’ait presque pas été connu des ichtyolo-
gistes. Ceftx du seizième ç t d u dix-septiëmesiêcle h-en
ont point parlé. Barbot, le premier, en 17'3 a / e n a donné
une figure., exacte à la veritéy.'et avec ce titre dc'germon,
mais sans autre explication*. Il n’en est question ni tïaps
Wilïughby, ni dans Artedi, ni dans likiriæus 5 et Ce tti,
étonné debusberice .se demande si l’apparition de?fcette
èsptcé sur les"’cotes de l’Europe serait nouvelle.3^ fi
Ce qui paraîtra enésfe plus» étrange ,, cj&t que Cornide
ne la it pas nommé dans son Histoire des poissons de
Galice!, tandis que c’est'sur les ^ôtes rde Galice et de
Biscaye qu’on en preRd le plus*.
ï)uhamel , qui avait ’.çeqp. d ^ ù a é ^ p ire s fort exacts sur
sa péc|ie, tes a ;placés d â p p ’hïsto|re de la b o n ite /em mis
. 1. J ’avais dans mon Règne Snimal'distingué le |erniôh comme sous-genre, sous
le nom à'orcynus, d'après-1«!longueur soe ses pectorales-; mais cette distinction n’est
plus admissible, dfeprès les passages qu’éfâddîsseat lb germofl à écharpe efde-gerxnoH
à ventse:ra^îé.. >,
2. Barbot-, dans la Collection des voyages de Churchill, t; Y, pl. ap.
3. Cetti, Hisl. nat. sa ri., t. III, potgjr. ,