gnôle , sur la côte de Galice, qui fu tau momenti-dé périr,
pôuàr avôifété pe*éée par Un do ces poissons, etissure que
la planche et k béé , qui s’y-était implanté.-,, sont conservée
au Cabinet royal de Madrid -On doit coi^prendré »que
de tels accidens ne peuvent arriver qùa des bâtimenS légers
et vieux ; mais eé qui :arrive^souvent | ic’est de trouver des
becs de fies poissons rompus dans des- carènes .de/*Ua*Yires..
Æ3* e ü d é j à tm exemple.'
La pêche de l’espadon, dit Brydone"»estq)lus divertissante,
que-celle^du thon. -Un homme monté sur un thâ|0o%Tsur
un rocher du voisinage avertit d&son,approché : on l’attaque
avec un petit harpon, .attaché àvune longue ligne, :et on 1%
«frappe souvent de lôi’t loin.ïG^est- exaetement la pêche dé
la baleine, en petit- Q ue jquefois: on : es t-jobligé Me de peur-
suivre des heuresuntièrfes avant de l’atteindre. Les ;pâcheur%
siciliens, qui soütt;tè^superstitieux^ chantent une * certaine
phrase, : que Bryçlone croit '^grecque,--et qu’ils regardent
comme un charme pour amener l’espadon prèS iie leur
bateau. . G est -4 a - seule amorCe-> qu’ils emplôientjj ïijgv, prétendent
quelle est d’une efficacitéttnerveilleuêe,?et quelle
• contraint le poisson à les .suivre;, âu lieu que :sr màlhéureu-
sement il entendait-prononcer un mot italiert'jdLse plongerait
aussitot dans d eau, et ion- ne le^ey^rait plus.,* *ÉMi
■ la pêché que:décrit-déjà* Sjtrabon, d’après M ÿ b e
( 1. 1, p. m. 24), et qu’il croit;avoir'été en-usage dè^de temps;
d Ulysse.-^Au reste,-la chanson - dont parleïBrydoneén’est
point grecque. Kireher la: rapporte, dans sa Muswrgia, u t
c est un assemblage de .mots qui ne sont d/aucune langue..
■ Ji. iCfflBjâe , Ensayoj p . 10.
2 - Voyage en Sicile cl à Malte; Irad. franc 1 1 , p. 262/
Ôppkn parle d’une- pêche plus curieuse en usage de son
* t e p i p s l ’on employait des btûques auxquelles on donnait
la fam é de ées poissons ,, afin de k u r ôter, toute
défiance.1
La chair des jeunes espadons est parfaitement blanche^
compacte, fine et d’un excellent goût, ainsi que nous
l’avons éprouvé plusieurs,||fe. Qelle dés vieux pren^ d’autres
qualités. Brÿdone dit quWé ressemble plus au bgpuPqu’au
poisspU fe cL qu’ou la découpe en côtelettes a. v Op la comparé
en? général à celle du tbon, ainsi que nous l’avons
dit ; jie l’ai trouvée, en effet Arès-fermç, mais de bon goût.
~ Jjes Siciliens salent le‘xiphias;,, et cet ysgge, avait aussi
fieu chez, les anciens^ Cétait le môrceaû de la queue?
( Yu^oeum) qui était surtout estiox^;;;Aujourd’hui on pré-
paresses nageoires,; que l’on appelle caïlo.
4 ôV°ns parler à .ce sujet d’un passage de Pline sur
le xiphlas, qui a donné,carrière aux conjectures des com-r
mèntateurs. Dans sa grande énumé|atiou alphabétique des
cent soixante-quatorze genres, qu’il croyait comprendre
tous les animaux aquatiques (1. XXXII, c. t i , au T.), les éditions
prdinaires portent ces mqts : tomus .thurianus q u em .
alii xiphiam vacant,; jCe qui n’empêche pas qu’à la fin de
la liste Tiesse trouvera l’X le mot ^i)2Aite.;Dans;les premières
éditions,ce passage étaiç écrit : thynnus thranus quem,/etc,,,
et dans quelques: manuscrits :• tinus> tianus.- C’est Hermo-
laus-B^rbarus qui l’a changé en tomm^hurianmAm
11 &’appuy$t^^ ’upe part, sur deus^ipasfages -d’Athénée^
1. Oppien ; HalieuC^ cT.3ïf,v. 547"éf Kuiv'. — 2. BrydSnë loc. qif., p. 363.,—
3. Archestraïus, ap. Alhen., VU, Blervnol. Barbar: castigaifonitii*
Plinium, p. 36t. ,,