CHAPITRE II.
D e s Thons. (T h y n n u s , nob.). 5.
Le genre dès thons-, qm comprend aussi lès thonines,
les gerïnotis et les bonites à ventre rayé^ diffère celui
des maquereaux par une disposition remarquable M P
écailles du thorax, qui "sont plus^ràhdes et plus îhattes
que les autres, et forment autour de c^tte partie du tronc
une espèce de corselet, qui se partage eq arrièr^ en plusieurs
pointes.. Un autre |caractère consiste en ne que la
première dorsale se prolonge, de manièîè à ne finir que
fàusstess-nageoi‘rës sont en nom-
bt^*plhsUcÔhsïdérâble que dans les maquereaux ; mais’ il
n’y a point d’e p l^ lïb ïe e n a vint de l’analè. La quffi^ aTde
chique côte He sà partie la plus aminci^ outré lës déux
petites^cretes*dféjà observe«^*dans les m à q u e ^ ^ ^ e t plus
en avant, une saillie cartikgi-neuse^ori^on^aifo, longï|pdi'-
nale.et tranchante, en-forme de carène, beaucoup plus
proéminente que ces crêtes. ^
Le T hon commun.
(T h ym u s vnlraris ~nbb. thynnuSj L in n .)
Lë thôncômmiïîï ëst un poissonuussi grand et aussi beau
qu’agréable et utile. Nous broyons ‘devoir commencëFs’ôn
article par une description exacte. -^
Sa forme générale est.à .peu près celle du maquereau, si ce n’est
qa’il est plus gros et plus rond au thorax, et que son museau est
plus court,-
fin prenant pour terme de sa longueur totale une ligne verticale
ùréeMe fe p o in ted ’un lobé-de sa queue à l’autre, cette longueur
contient quatre fois et un quart sa hauteur aux pectorales, et son
épaisseur au spaêâieï endroit ■est-' ^’un tiers m,oindre que sa hauteur.
La longueur 'de sa tête n ’est qa’un peu moindéé-du quart de la
longueur totale, et^surpasse d’un quart sa hauteur à la nuque;
laquelle estî à peine supérieure à son épaisseur. Le profil descend
par une courbe légèrement convexe, et se termine promptement em
un museau médiocrement pointu. La distance du bout du museau
$, l’ceii fait le tiers dé lailongueur de la 01»; Le diamètre de l’oeil est
du septième,
La mâchoire* inferieure- dépasse uïi peu l’autre, La bouche n’ést
pas tout-à-farf fendué jusque sous l’oeil. Le maxillaire dépasse* un
peu la commissüre^-ffl- s'élargit en arrière au moyen d’une pièce1 qui
sîy surajouté, fft
§ - Chaque mâchoire ai son bord|tranchant armé dhme rangée de
petites dents ,, aiguës^comme des pointes, «d’épiagk&,. légèrement
arquées en dedans,et en arrière- Il peut, yyen avoir une quarantaine
de, chaque, côté à chaque mâchoire. Celles- d’en bas sont un peu
plus fortes. On en aperçoit quelques-unes en velours au bord externe
des palatins sur le ^devant,, .et quelques autrés au milieu dé la
pârtië aÉtëMéOTh'dïi^vônler.
La fângûe-ësVa&së» grande, libre*»! plate.» Sa pointe est mince et
arrondie. Vers sa base, ses bords se relèvent en une sorte de carène
charnue. Sa coufeur, ainsi que c'elle debout l’intérieur de la bouche,
est noirâtre, *.
Une paiipière adipeuse,fmai&dt>nt l’ouverture est ronde, recouvre
une grande partaé dù disque de l’oeil. Le sous-orbitaire est t riangulaire,
| p |Éfr| supérieur très-oblique, et se termine fin du
maxillaire en pointe obtuse. Il recouvre en avant l’intermaxillai re et
toute la racine du maxillaire. ■
L’orifice antérieur de la narine est très^petit, comme un pore, et
plâwâWihiHeu de l'intervalle rqifi è^éhtfe l’oeil e t ièsbÔ't£t diii ü u -
seaufle po-stériédr est une feùte verticalè,' placée entré l’antérieur et
l’oeil , et dont- la hauteur fait près de moitié de celle de l’oeiL