DES^C’E'îiïPYLES (GEMPn.ù$} nob.-). *■
% ,Nous terminerons cette longue 'serin $|8|â| scombres à
fausses nageoires ’pstrües poissons fort semblables,
sièurs égards', aux thyrsites, mais qui n’oûri que des ventrales,
presque imperceptibles, et manquent de derfts 'au
palais.'0KLigés, d’après hqtre méthode,' d’en fairë un soûs-
genre , nçuç leur consacrerons, le nom de gçrnpyle, que
quelques Grec^..donnaient à la. pélamide, selon Hésychius1.
Nous en .çontfaissons-trois^espèfesuc 3
Là jMemière y » ;
- L e , ^ iM P Y L E .SERPENT,
(‘Gmtprlus 'serpens î mob: j )§tëdîfïbër' s'erpeiis1, S'olahdei?)?^»
habite l’océan Atlantique., Sloan© |n0OSQparait l’avoir gypi
reprësenfeée dans: le premier tome^ dfe soa Histqpe naturelle
de la Jàmàïquo;%f e suiMAde la préfaG©î(pà yÿ<fig. a),<s©us'
le nom de serpens marihus corkprèsSüSj liridusl&k figure
en marque assez bien la forme: ^éfiétale; ftnrai^-î,cônune
toutes eélles de laorâême époque, elle - n-estpoint ëxacte
quant ,aux Membres ?des~ rayons les,, dents' antérieures
n y excèdent point les; autëes^pe^ï<fui fait disparaître un
des' principaux ëaractèrëS:■ du |genre.*
premier voyage du capitaine Cook, en observa un individu
près ^eà^Canafi'ës, le sr2'Septembre 1 7 6 8 , et ën, a
laissé une bonne description, ';cqnsèèvçe, dans la bibuCri-
theque ilÉ Banks :*il rappelle scomber serpens.
Nous venons*de recevoir ce ppisson des Antilles, avec
lés collections laissées par M. Çlée,;. et bien qu’il soit desr
séché et en assez mauvais état*, il ne nous est pas impossible
^ s u rto u t en-noùs ajdânt' des motes de Solaiider, d e n
'do n n e r une’’d e scription’ assez' doihflifeti©cfe
]1 e^aLongé comme une orphie et .davantagej Sa .hauteur est
, qjoinzepfpis dans sa longueur. !Lr. Ipr^gu^^ de.sa tête est' du cin-
* .quième dç.SR longueur h o t^ l^ a fente de sa bouche prend naoitié
. de la longueju^dp la têje, SLes mâchoir^ sç ^ p o in iu e s ^ ’inférieure
à en,ayapt ^«k^Ê^c^wy^etAépas^g la supérieure, comme dans
la sjjjpwrène. Chaque mâchwire a un$i rangée,’de dçiAs.comprimées,
’ „ tranchantes .et pointues ; et, à la supéri>eu,!$; .lçs, tjrpis premières de
quatre QU çinq fois gly^ grandes que les’ aktres, ont
un peto,cmçhgt près de leur pointe, qui les termine en demi-flèche,
‘ J,cpmme celles, des trichinijes eylejs lépidopes :„(lps six dents se cassent
assez facilement, et daO-S.ppqe individu il n’en reste que trois
d’entières- H, en étfât de, même (dan& celui de Scander. U y en a
: ensuite 4 e chaque c^té upe. vingtaine d’aforc| très-petites, et qui
grandissent par degrés jusque vers le milieu et rediminuent ensuite.
La mâchoire jpfm’ieqre.en a qjielqugs-u^es de plus, disposées à peu
près de même,. sgulgment les deux prèmières soçt un peu plus
grandes que les,deux qui les .suiveim^et qui son| fort petites, mais
sans approcher,à beaucoup près de E^tailje dçs; six première^d’en
haut. Je ne vois aucunes dentswau Vomer ni aux palatins. La;. langue
, est peu libre. ^
Le dessus de-la tête esf'pîat ét hôiâ^ntai ;-mais Mmÿ -voit de
~ chaque coté un faisceau -de; stries1 naissant sur le crâne, etPs’épa-
•nnnissarif ep. avant en laivantrle. bord/|dé là fac e supérieure. L’oeil
.vient immédiatement après1 la commissure, et est très-près de la
ligne supérieure,dû crânei: son .diamètre,egt,çl’wn peu p|u f d||?çin-
.quièsme de la longueur de1 la tête. La narine postérieure est près de
l’oeil,.en.fente vertioale; l’antérieure est au-dessus de la commissugg^
et .un peu tub.uleuse. derrière l’oeil sont, de ces écailles é tro k e ^ j
pointues,, si commîmes à cet, endroit dans la famillç des scombrés?
Le preopercule a le limbe large, un peu ridé à sa partie inférieure,
et le boçd arrondi et entier. L’epercule est strié en rayons; son bord
postérieur est fortement éohancré eh demi - cercle, ce qui donne
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