beaucoup moins nombreuses; et paraissent réunies par une
membrane ; enfin; ïbhtês ciFfigurés ^ a ^ r d e n t ’è donner
au poisson dés-nageoires ventrales attachées s'éus les pectorales.
;
Il est enluminé d’orangé, et a le long du flanc des ocelles
blancs, bordés de. bleu..
Yalentyn, qui'dans son Second passage, celui du ru°*472
grapin rougeJ,|f c|q®e 4e la
direction recourbée de spn long museau,, le dit dans tpus
les deux sec et de mauvais goût; ce. qui ne conviendrait
pas a un poisson dé ce ch^q)itoe.j
D’après la confiance que le peintre de Vlaming m’a inspirée,
j ai tout lieu de groire qu’il a eu sous les "yeux quelque:
poisson d’un genre v o isinm a is différent, dont je
recommande la recherche aux naturalistes qui visiteront
les Moiuques.
DU JïOTAG À-N JIJ'E.
Des épines libres au lieu de dorsale, des épines libres
en avant de l’anale , une longue anale unie à la caudale,
de,petitçs écailles ovales, un museau proéuiinient, to;ut.me
semble, devoir faire rapprocher le notaeanthe des masta-?
cembles e t des rhynchobdelles, malgré les ventrales qu’il
a de plus que ces poissons, et qui, placées fort en arrière
des pectorales., le distingueraient par là seulement de tous
les autres scombéroïdes , s’il n’ayait pas d’ailleurs tant de
caractères extraordinaires.
Bloch, qui a établi ce genre et en a, fait le premier connaître
1 e s p è c e a rédigé sa description * sur un individu
t. Grande Ichtyologie, T. yi) p. fEfa
assez mal conservé, qui lui avait, dit-il, été donné par un
ami comme venant des Indes orientales. Mais je doute
beaucoup de cette assertion, parce que l’espèce me paraît
la même que le campylodon. du Groenland, décrit par
Otton Fabricius, dans les Mémoires de la Société d’histoire
naturelle de Copenhague (t. IY, a.e cah., p. 22, pl. îo ,
fig. l} . . JÆ p f . '
Or, Fabricius nous apprend que ce campylodon lui fut
epvoyé d’un établissement danois au Groenland, et qu’il
avait été trouvé mdrt en hiver sur la glace d’un des fleuves
de cette contrée, près d’un trou, sans que l’on sût s’il
éta^it sorti 4e lui-même de l’eau , pu s’il en avait été tire
par quelque pêcheur qui l’aurait abandonné.
Bloch lui-même, ou Schneider, son éditeur, dans son
Système posthume fp.. 390), dit le notaeanthe de la mer
d’Islandey et semble avoir cru aussi à son identité avec le
poisson de Fabricius, car il en avait commencé la citation
par le mot scrivtèr, qui est le premier du titre dès Mémoires
de la Société d’hiistoirè naturelle de1 Copenhague ;
mais le surplus de cette citation est resté au bout de sa
plume.
Il est certain que le notaeanthe ne nous est jamais arrivé
des Indes, et qu’il n’en est question dans aucun des ua-
teurs qui- ont parlé des poissons de cè paÿs-Ià.
D’un autre côté, M. Faber, dans son Histoire des poissons
de l’Islande (p. 70), assure n’avoir pu se le procurer
dans les eaux qui baignent Gette île : ainsi, quel què soit
son séjour, c’est un poisson très-rare; ce qui résulte au reste
également du récit de Fabricius, car il rapporte qu’aucun
des Groënlandais qui le virent, ne put en indiquer le nom.
Nous aurions été obligés de nous en rapporter à la des