plusieurs quintaux j. ïhais il n’en a p oint vu d*e semblubies.
Celui qu’il décrit' n avait que trois pieds quatre1 2'pouces.
Notre description ||É prise d’un .individu -détrois pieds.
La pêche du thon date de, la plus , haute antiquité.
Enthidèqie < attribuait même à Hésiode des .vers pu l’on
en décrit le »çom.naefQé et le transp^oç^pîmais Athénée,,
qui les rapporte, prouve* en même temps iqùils .étaient
nécessairement d’un poète biemspbsterieur.
&»@était surtout aux deux • ex trémifiésofe. la Méditerranée ,
aux endroits? où elle sèrétréeit et oùdhs~*>pt>isSons voyageurs
sont obligés de sê rapprocher, que l’oia en faisait de grandes
pêcheâ. |
1A l'Orient la mep,Nojre leur offrait une nourriture àbon-
dantgflà cause de la quantitéïde fleuvesiqui s?y déchargent :
ils s’y portaient en .foule au printemps qaour frayer \ -et
Aristote*croyait même qu’ils n e s é ? multipliaient pas.ÿiail-
leùrsSrils yo'demeuraient AlëtéfS ï^tflpetait à dfeur J|»Sl%e
au Bosphore qu’on en* fallait 'dë ‘fichés'-Capturés ^S é lo n
le récit très-d’étaillé de Strabon6, leur reproduction hyait ;
liéu dans le Palus-Méotidê \ ils suivaient la “côte. déJ-Asie-
Mineure, èt les premiers ,s„e prenaient à^Trébisonde^ët à,
Phamacié; mais ils y étaientl etrppre petits : à/Synope.ils
avaient déjà attèinpmne taille*suffisante pour.Atr^*salés, .et
cette ville, bâtie'sur-un isthme et admirablement placée
pour eëtte pêche,jen tirait de grands prohtSi^N
Mais c ’était surtout la ville de Byzance qUè ce poiàson
j 1 . Athénée, 1. m , p.ri 16. -r. 2. P l i n p ; } l î 3 i Hist. an.
pfétérid'qV^n.'n’en p renait'! Byzance que lors de leur entrée; mais
Strafbonjdit tout'le'-ôdnlr^iré,M
6..-;iGsÿjp,.,.',l.1V h ' ^ T . t*Xh, 1 i
enrichissait.' Les bancs| arrivés aux îles Gyanées entraient
dans le Bosphofé, et près de Calcédoine ils rencontraient
une roche blanche, qui le&*teffr ayait, et les?forçait de se
détourner du côtéMe Byzance et d’entrer dans ce golfe,
qui est aujourd’hui le port .d-e£ Constantinople ; en sorte
que-tout l’avantage de»'>eette':pê©he.-étaït.pour les. Byzantins*
et que les Calcédoniens en profitaient fort peu. C’était
à cause defcëéit-ëi'abondanGe de thons que lé^golfe en quës-
MÉfiiaVfï#p^s' le' nom de Gàrne-Dù'réé> *èt Apollon avait
*ëppëlé Calcédoine la 1 ville des 'av&ugles, parce que : ses
fdûdatedfs n’avaient pas- su .reconnaître ? celte infériorité
du liëu qu’ils aVaientf èhoisi.
Néanmoins c’étaient les pélamides ou jeunes thons de
'Calcédoine qui, -au rap p o rté ’Aulu-Gellel, étaient les plus
estimés* de .MéSpèteë?*«
* Cette quantité prodigieuse de poissons arrive aujourd’hui
à Constantinople - comme du temps des anciens. Gyllius en
parlé dans des termes faits pour étoUïier. '
> I àWfflpy ab ondent, dit-il * plus qu’à Marseille, à Venise et
Tarente.- D’un *sôu!- coup ;dë filet on remplirait vingt
^navires : on peut en prendre sansM&lets et afec la main3 5
« on peut, -lorsqu’ils remontent vers lé port en troupes
« serrées," les« tuer à*eoups de pierre. Les femmes en pren-
ÉÉ nent- seulement en suspendant dé leurs fenêtres-dans
l’eau un panië#ày ecrune cërdey enfin, sans avoir'besoin
V d’amorcer leS-'haims, on y-p'êéïiefait des pélamidës de
quoi approvisionner la Grèce entière et une grande par-
4? tie dçbEurope et-de l’Asie.i A” t
1. 'Nôc&affiî,, P
2. Stîabôâ lié ait à.us&i (]. VII^p.'32o).“
*3. GyHiu's!; De Constantinopoüos topographic!, in proefal.