arbuscules, qui forment ainsi des houppes assez grosses. L’intestin
se.rétrécit- après s’être courbé sous le diaphragme , pour se porter
, jusqu’auprès de l’anus, d'où il remonte jusque vers la moitié de la
longueur de l’abdomen : il y fait un nouveau repli, et se rend droit
à l’anus. A pçu. près au milieu de la longueur de cette dernière
portion il y a Un petit étranglement. '
Ce thon à une petite vessie aérienne ovale, dont la longueur n’est
pas du tiers de celle de la davité abdominale. Ses parois sont très-
minces et argentées. Cette petite vessie commence à la hauteur du
’ cardia. Le péritoine est mince, peu argenté sur les côtés du ventre;
mais le long de l’épine il prend'une épaisseur et un éclat très-remar-
quables. j
Son squelette a trente-neuf vertèbres, et ressemble en général à
celui du thon , à l’exception des différences qui se montrent, déjà
à l’extérieur,
(Test un jeune de cette espècé'a pectorales courtes que
Rondelet représente (p. 245) et quil nomme pélamys verç,
seu thunnus ÂristoteUs; mais lorsqu’il veut le caractériser
par la nudité alas©lue e tp a r l’absence d’écailles meme <§ans
la'région pectorale, il y a lieu de crqire qu’il ne décrit que
des individus où les écailles du corselet étaient' tombées :
nous ne connaissons du moins aucun thon qui en soit
dépourvu. (
■C’esthussi â cettè elpècè que nous rapportons la figure 5,
pl. h , de Duhamel, intitulée thonin, sorte de pélamide.
Les auteurs italiens ou provençaux n’enqjarlerit point,
et nous ne le trouvons pas même dans lel ouvrages de
M Rafinesque; mais nous soupçonnons 'qpeâ&est le poisson
dont parle. Duhamel çômme d’une espèce’paftiçulière de
thon, qui sé prend quelquefois avec les germons o u alilonghi
dans les’madragues djé Sicile. Il Je nomnifè aneicoti; mais
c’est probablement un nom estropié, qu’il faut lire alicorti.
8. | îo