ÿnoires, surtout à leur face stqiérmwft, et ont nu trait blanc amhôrd
externe près de leur pdpite. L’iris est^âpiléftï.
| lbtj£oiis ayons de nés pilotes de la Méditerranée depuis giiaf.re^ponces
jusqtfàrnn pied.de |o^gtieur.. Les grands ont toqj-à-fait le'port de
maquereaux.
Le foie du pilote^est médiocre.^ La vésifëule dufnel#st grânde»et
$ongé&^Lecanf|l cholédoqueest long,,gEoi,*remo#te sôüsje^foie
jusqu’au sommet de l’angle que forment les deux lobes, ei/dei$cend
jgïisuite le long de l’oe^pbage, pour déboucher près du pylore, au-
dessus deîapremière paire des appendices coeeales.
L’oe§bphage «H. large# à parois épaisses, pUssées longitudinalement
;*il se continue sans dUatatoon ni étranglement en un sac
allongé; obtus à sa poiMe«pé’ëst l’estomac, dont les parois sont un
peu plus minces qüe celles de l’oesophage.
La branche montante'’est alongée, à parais épaisses. Le pylore est
muni de dojaâsé appep^cés èmcales^'! pfecéeS symétnÇilement de
chaque <^te de la .braUchA montant# et la recouvrant tbm-à-fàit.
chaque cæcum edr^'ofonfiément dèvasésen deux," dfefa§®h-qu’auf
premier aperçu on pourrait ençompterriugwquatre. «I
Le-carial intestinal se replie deux fois sans offrir d’émanglemens
* ou de dilatations ; i l est assfez large: Mj
Lat rate est trèsaJioire, .médiocre et gâchée entre les appendices
coecales.
Les laitances d’un individu prisîà* iNaples^i mois de Mai, étaient
pleines; elles ne'soiît pas .très-grosses, et sont fçj^éps vers l’ariière
de l’abdomen. #
La vessie natatoire est d’une petitesse extrême, et.de forme elliptique,
pointue aux deux bouts. >
«Les reins sont^cosRéunis en .une seule masse, quigpccupe toute
la longueur de l’abdomen. Ils yersoet l’uriné' dans une vessie très-
petÿc, attamtéé^au rein lui-même, -sans',qu?il paraisse d’uretères
^extérieurement
?. £e squelette dg pilote a vingt-six vertèbres# dont dix abdominales
et seiæe caudalêsj'toutes comprimées,*plus longues que hautes, et
rétrécies dans leur milieu. Les dernières vertèbres abdominales ont
bien des apophyses descendantes, ljui portent les côtes, mais sans
former crahfleaux complets; il n’y en adéîtels que sous la queue.
La dernière de la*queue a de chaque côté un petit croche^ Les iriferépiwtix
de la#deüxième dorsale commencent sur la* septième^et*
* finissent sur la vingt-tmième.
Xe pijooe>J’est trouva à peu près dans.tous les parages
de la#Médiprran^. 4Ç’est le fanfre*des matelots provençaux
et le fa n fré de cçux de Nice; »’est aussi le fanfqru
des Siciliens e t le naucrate fdnfaro de M. Rafinesquet Si
ce naturaliste a cru son fanfaro offféreifi du pilote vulgaire^
c’est; pour «n’avoir jugé de „ce dernier que sur de
mauvaises figures.
On le nommp pampana à Messine; où l’on en prend
beaucoup^n automne.1
B rü n n i^ dit que ce, poisson &t^aïé à Marseille, e t ne
s*y montre q u e ^quelquefois au printemps à la suite des
vaisseaux, 9 .
M. Risso assure, au contraire, qu’à Nice on n’en prend
qu’au mois de Septembre.3
Laroche ne le nomme point parmi eeux qu’il avvus à
Ivica; mais précisément près de cette île que Hassel-
quist à déëfit le sie||l* *4
L’fspèce ,sl^^ËpaDPd ^ussi dans l’océan Atlantique?, car
c’est bien elle qu’Osbèck a décrite p rè |^Ù l’équateur5s
et b)aldo®f plus au midi, sous le nom de gasterosteus ante-
cessor6. Ëllp vient jusque dans la, Manche. On en a pris
1. Rafinesque, Caratteri, etc., p. pl- 12 > 1> et P" *9’ — S^Briij^-
«ich0Pisc. m a s s il.^ . 67. — 8. Risso, Ichtyol. de Nice, p. ig4. — LHasselqïiist,
voyage, édition suédoise, p.«368.
5‘. Par les a° 3g' de latitude noçd.
6. Mémoiresde la Société d’histoire naturelle de Copenhague, t.II, part. 2 , p. x66,