Il en était de même de melandrys ou melandrya (chêne
noir). Selôn Pline (1. .IX, c. 15), selon Hicesius ,^ans Athénée
(1. YII, p. 3 1 â)fle melandrya consistait en portions salées
de-grands thons, coupés de manière à ressembler à de petites
planchettes de chêne; mais selon Pamphiley;dans le mejne
Athénée (1, III, p. i*i)*>cfest une espèce de;très^grands thons
{fÂsKccv^vs M rêov payfeoûv ‘Bwvmid^s
Il faut toujours avoir, égard à cette .mobilité propre à
toute, nomenclature populaire., si l’on veut,porter, quelque
lumière. *sjur les? passages* d^s anesigris. où AI est s question
d’histoire naturelle.
D^ns-les temps modernes la pêche du thon, sans avoir
d in S u é de produit, l’intérieur
de la, Méditerranée. On ne* J|e^Me .plwten g ra n d i
Constantinople, ni sur, la meri|^oire,.depuis le^blissement
des «Turcs: dans ©^belles; ©outrées. KÉIP
d’Espagne en dehors du détroit se sont maintenues plus
lo n g S p s ^ c e lle s deOonil, près de W N É f
de Sara, près du cap Spartel, étaient surtout.célèbres, et
donnaient de-grands revenus aux ducs de Medina-Sidoma,
leurs propriétaires p r i v i l é g i p ^ ^ employait plus # e cinq
cents hommes Rimais elles sont tombées en partie par
mauvaise administration, et en partie, dit-on, parce que
le tremblement de terre qui détruisit Lisbonne: en îf^S*,
a changé la nature de la cote et déterminé les thpus-.à se
jeter de préférence sur;celle de ! Afrique.
. Aujourd’hui c’est en Catalogne,, en Provence, en Ligurie,
en Sardaigne. ;et en Sicile que cotte pêche a le plus
d’activité et donne les résultats les plus abondans : elle se
J. Puhamel, p. aoo. —.2, Cetti, p.. 187.
fait principalement de Aïeux manières, h la thonaire et à
laAnadrague. ü
- -Pour-iapèche à la thonaire, lorsque la*sentmelle postée
sur un lieu élevée-fait le signal quelle voit la: troupe des
thons s’approcher, et de%quel cêté elle, arrive? des bateaux
nombreux partent * sous le » commandement d’un chef, se
rangent sur une courbe, et forment, en joignant leurs filets,
une enceinte, qui effraie les thons? et quh Pon resserre «de
plus en*plus»,v enii aj outant de nouveaux filets en dedans dès
premiers, de manière à ramener toujours les poissons vers
la plage. Quand-rl n’y a plus? que quelques brasses d’eau,
on tend un grand*et dernierffilétyqui a une manche, c’est-
à-dire un fond prolongé eh cêàëf?et que l’on tire vers la
tserrepÿ amenant ainsi t@uà lès thons on>prênd alors les
petits à bras^Ssgi-ands aprèsdes%voir« tués avee des-cr'ôCS».
Cette pêche, pratiquée»sur nos-cêtesde Languedoc, donne
quelquefois ’eh un fSéteLcoup deux o u tïü is mille quintaux
de ces poissons.*
La foadraguej que les Italiens appellent tonnaro, est un
engin beaucoup plusn;ôfopliqUfi¥ clillffoèmm'e le dit Bry-
doue j uue’ espèce de chètetiu aquatique construit à ’grahds
fraisa De-grands et longs filets, tenus»verticalement parlais
liéges à-dfur bord supérieur, eti pàrdês-plombs 'et des
pi.ëïrêSia4’inféTfoUÉ^ont^^ësîp â r îSdêWaùcfés'sdfe manière
àtfdrmer une enceinteïparàllèle ’à W’dïîfe de1 * plusieurs cen-
taines'de toises, quelquefois d’un mille d’Italie3 en longueur,
dMséemn plusieurs chambres-par des filets transverses, et
ouverte du!>côté de la terre «par- une espèce de porte. Les
1. DuhaflieP, PAches," paît. 2 , sect. y^fe. -2 j,p .“'ii|)3 . — 2. Voyage en Sicile et à
Malte, trad, franc., t.’H , p’.'25^S— 3. Duhamel, iK S e t/^V 'T ^ ^ 1^ *