30 LIVRE IX. SCOTffi B.É R O ÏÎJ® S# .
«i ^iUikpie, qui sê^teraaine par un tube capillaire.“ Les parois de cette
vessie, quoique minces ,' nous- ont paru plus- “épaisses que celles du
pneumatUfrhore* 11 ... . * %
Le sqjielette de,»ce e^t aussi très-aèmblable à celui „du, ,pneu-
H matopliore.
Cette espècè\nous èsï vernie de Naples ^aÿft^S'ayign^
et dé Messine par M. Biberon.- Elle'nous'à été en^Jpie
aussi de Mai’Sëlllë>^'ai’'i%I. dr?plyclore Roux Peômrné étant
Espèce à-ve“sâfê*de^ette cête. On la nmirne actuellement
iglVIarseille aourneou-bidsv Èlle'ls^ montre au printemjfs'
Sa taille parait égaler celle du maquereau commun • ndüs
emavons^de quingp pouees.i,
C’éfet elle que M.Risso a co n sid éré qpmpfe le spomber
colias de Gradin ,^et qu’il dift. eupjftgleR&à. .Nice cavaluce.
Dés traits brunâtres* qu’il lui attribpesdriabdonaeü la font
aisément reconnaître. On en prend d,es#égiè,ris nombreuses
dans ce parage-HT Mai et en^Ndvembüe. Son poids parvient
îtrpeine-^.quatre' lr^ s ^ e t^ f^ h a tB è s t blanchâtre"et
dé beaucoup inférieure' a celle maquer^u^cômmurly
qui à ÎJipe-se *noïnme auriou. 1
Il n’y a poiut>à douter queihe ii^soit aUssi. les£co;mègr
macrophtalmus qp scurmu grand’Occhi de Râbnes’q.Ue.5
Tous ses caractères s’accordent étalement cet auteur lui
trouve" six faussés nageoires en désSUs ; erreur dans laquelle
on tombe lfàs%ment‘<ftiénd orijj'sépàljUw dernier' rayon de*
la seconde ’ dorsâîe., Ou que l’on ëôrnpte ;M^dérhièfé faUsse
nageoire pour deüx-.^
\ Dès le seizième siècle leif^chtyologistes avaient distingué
dans la Méditerranee, outi;e le maquereau Commun , qu’ils
1. RisSô, â.' ècfit;, p. * 2:
... CPARJ^ MAQUEREAUX*.», 31
regardent c©mm%le anciens, une ou deux
fespèiCes'vodsinèsi, dans lesquelles iIs^ont*èm voir le colias.
On n i peift douter que .Ce.ne^soient-scelles dont nous
Venons' de parler ; pas facile de lès reconnaître
dais ^s,descriptîbxis'iiaeoin^ïèt^*"^tie ces auteurs nous
obtdaiss'éeSïfttï'j
. Réion (p.. 262) nous apprerïd que les^emniens nom*
meiïÇ coÉas une ^softp iplus^pe tiw düf maquereau, dans
laquelle il na p u ^ c o u v r ir d’autr^ifférence que celle d #
la taille, et dit quelles iVIarSeillais la nomment'CogTwo/. Un
peu plus loin il ajouté, que les Génois* nomment lacerto
une përtamefeorte de plaquer eau, dont le dqs est beaucoup
plps vert que celui' du maquèrèâu Commun , et que
ck^çelje-là qu i lui paraît le vrai colias. Il semble donc
avoir» co nnfi deUx ë§p è ces distin c tés d» Ijotain aire.
\ Rori|deldt.Cp. 23S^ croit aù&si que le cogniol cfes Mar-
,n ||^ ^ l e dit pluêfgrandP plus épais
que le, maquëreau^et qiierâes'lignes du dos sont,courtes
et.marquées de points noirs.Tl ajoute que son crâne est si
transparent que l’on voit le cerveau et les nerfs optiques
au .travers, et il lui afcp^rde^e peUte^lç^iRes, tandis qu’il
les .ïfifusei.au maquere'au. '
Selon Salvien, le ^coUas a le^corps un peu plus gros que
le maquereau', et paraît’aVôir quelques petites écailles; le
maquebsaii a suf'le d p | dés marques bleues et ondoyanté%
le colias, .des^ligues (foliques ét livides sur les flânes.
Getti'dit qu’en^ Sa r d a i gne onjvend avec le maquereau
une »autre esp èé ^ •Coloriée’ plus vivement de vert efy
d!azur % qui est appelle lacerto, tandis que le vrai ma-
1% Sai^j^rii, M‘.^rést® et verso. — 2. Getti, IJist. mal- tard., t. III, p. 190.