beaucoup pris. La police de Venise examine mvec soin les
barques qui en amènent, surtout lorsque le skocoen a
retardé l’arrivée, et pour peu quils.soient avancés, elle les
fait jeter à la tuer. Les plus frâis^wefiit-.étse'-xendïte^àaBS-
les vingt-quatre heures.1
Qui croirait que le thon/ce poisson si Gonnu, qui occupe
chaque année tant de milliersvie pêcheurs, n’a jamais ete
décrit clairement ni correctement figuré*? Cependant la
chose est certaine.
C’est lui que Rondelet a voulu représenter fp. h ^ ^ o u s
le nom à’orçynus; mais les ventrales et la caudale en sont
beaucoup trop grandes, et on ne lui voit que six hausses
nageoires en dessus et sept en dessous.
•Bélon (p. iô8) le fait trop gros au milieu, lui donne l’oeil
trop petit, le place trop en arrière, dessine la c&cèae latérale
de la queue comme si elle était soutenue par des rayons, etc.
Salvien fie l’a point du tout.
La figure de G.e^per' ( p .^ ) ; - c o p i é e par Willughby
(pl. M-J) ,wa la bouche beaucoup trop grande, l’oeil trop
p e tit5* u y manque les deux liers d© la première dorsale
et trois du quatre fausses nageoires.
Duhamel en donne deux qui ne se ressemblent point;
ni l’une ni l’autre nu de dents. La première (sect. 7, pL' 5)
aies écailles toutes égales e t les pièces operculaires confu-
-sément dessinées ; l’oeil y est trop petit : à en juger par le
nombre des rayons de la première dorsale, ce serait plutôt
d’après la th^nine que#(J’après le thon quelle’ aurait été
faite; mais & ^coc^e- dorsale#t son analn^Sont du thon
plutôt que de la thonine. La séconde (pL4i) a les pectorales
1. M. de Martens, Voyage àVenise, t. II, p. 43a et 453.