CHAPITRE IY.
Des Tdssards (fCybiums, iiôb.wft
Lés poissôns ’ qui vont'’suivre joignent-Sux fausses'nage
oircfe1 dé* toute* Ta triîju^éf% la prémïèré' dôflSLl^lon^uè
des thons, déSYfêhts graïïdhs, poïhfSes1, 'le plus^sduYent
comprimées, tranchaUtes et ên forme de lanceïtes; un corps
alongé, une çarëne aux^^tiés de la queue, et uue peau
uniforme et sans,çprselet.>Cj®Æernier cRra^ère les dftsjingue
des pélamidesj.dont se rapprocheraient sans .cela«ceux#dë$
cybiums dont fëfe? dents'.*'sdnt -moiuS' trahrcM'UtésV Leurs
palatiits et -le devant dé5 leur .yomer né'.'sont garnis »que
d%n Y^16loers trêsï-rgs ’du d’une âprèté ^MtlhMe'l^' ^ëlle
qui garnit la langue eVles^arcêcuix a ^ b im c h ie f .*
' 'Nous’ieuf dônuoris le. nom Re fybiunïy qui dans l’antiquité
était ^employjé^tantat pour, ^dés fl^gmens ||^ .thon,
tantôt ppur une espace, du genre des, thons.
•Il existe*de tces cybiums daps .fes, deux-'océans ; plusieurs
parviennent à une grande taille et-sont très-estimés.
' L e "Cf ifîuj^
noh. -, Scomber Commersonii, -
M.déLacépède a introduit àda tête d,e sonf genre scombre
une espèqe à. laquelle il a donné.le nom (Je Çommerson et
qu’il, n’a pu établir que.sur un dessin, à la vérité fort soigné,
l a i * par ffnlaborieîix voyageur; .Les papiers que M, de
Lacépëde avait sous les yeux, ne contenaient à son sujet
aucune nomenclature, ni autre renseignement} mais nous
en avons trouvé une description fort exacte» dans le manuscrit
de Çommerson que possédait Hermann.
Le même poisson. nous àyant d’ailleurs été envoyé de
Pondichéry par M. Leschenault ht venant de ndus être
Rapporté du Êfalabar par M. D ü s sum iè ret de l’Isle-de-
France par MM. Quoy et Gaimard, il nous est devenu
facile de, le, ,comparer.àtcette description, ,et de la compléter
autant qu’il était nécessaire.„
La hauteur de ce premier cybium est six fois dam sa longueur;
celle de sa tête y'é&t quatre fois et demie : la hauteur dé la tété à la
nuque est des trois -cinquièmes d’e sa longueur; l’oeil, dont le diamètre
esta peu présida septième dë dalongueur de la tête, est placé
un peu plus en avant que le milieu ; le profil descend peu, et est
presque rectiligne ; le dessus de la tête e,st lisse, légèrement con-
,.( vexe; sa largeur entre les yeux est de près de.moitié de sa longueur :
les fiords se rapprochent ensuite pour former un museau pointu.
La mâchoire inférieure est à peine un peu plu^s longue que l’autré,
mais sqh- extrémité est moins aiguë : la narine postérieure, en fente
verticale, est tout près du bord antérieur de l'oeil; l’autre, qui est
ronde, e§t au quart postérieur de la distance de l’oeil au bout du
museau : la gueule e&t fendue jusque so,u& l’oeil. Le maxillaire s’élargit
eWarrondit à son extrémité postérieure,, qui va jusqu» sous le
bord postérieur de l’oeil; le §ous-:Orbitaire, en forme de bande lon-
. gitudinaleà-bord entier, ne le reççuvre point dans sa partie élargie.
v U y.a vingt-cinq dents à peu près le long.de chaque bord de l’in-
termaxillaire, et une vingtaine de chaque côtpii la mâchoire inférieure,
toutes en triangle isocèle, pointues,.trançhantes, un peu
plus épaisses dans leur milieu. Une plaque en croissant demi-ovale
à la .partie antérieure du vomer, une bande de largeur médiocre à
chaque palatin, et presque toute la surface du ptérygoïdien,,f sont
âpres. La langue est courte, large, en forme de croissant, et a dans
« son milieu une plaque garnie dvâpretés. Le bord postérieur du pré-
op.ercule descend en,se portant un peu obliquement en avant, et a’ | ' |J g ! ..... 16