Bien que Barbot n’ait pas dit où il a eu son germon,
il en place la figure avec celles d’autres espèces prises le
long de la; ,çote d’Afrique.1 2
Pernetty parle ^ussi ^ u n e longue-oreille pêchée entre
les tropiques, qui devait être le germon.9
; Nous n’ayons pas vu par nous-mêmes Yala-longa de la
Méditerranée, èn sorte que nous le supposons identique
avec,le germon, sejdeméj| d’^pyés les caractères qu’on lui
assigne,% vois même. que Çetti et M. Risso s’accordent à
ne lui donner que sept faussas nageoires, tant au-dessus
qu’au-dessous de la queue y j et nous avons bien constaté
que .le, .fF a buit.
En Spriaigne Yala-longa est, dps-|Çonnu : c’est un poisson
de passage y qui vient avec le thon et marche comme
lui en troupes. d^e plusieurs milliers \ mais on y en prend
be^ncoup moins, parce que les mailles des th o n a i^ y sont
trop larges et calculées pour le thonseulement.
En Sicile, où les rets à grandes mailles sont doublés de
rets à mailles plus étroites, on en fait des pêches abondantes
, et on le sale nomme le thon.
Sa chair, cuite, est très-blanche, à la différence du thon,
dont la chair est toujours plus ou moins rouge.3
M. Risso dit que l’on en prend de temps à autre dans
la madrague de Nice ; qu’il parvient au poids de quatre-
vingts livres 5 que sa chair est moins bonne que celle du
thon, et que son foie passe parmi les pêcheurs pour donner
la fièvre et pour faire écailler la peau.
1. La dorade, la lune, atc. (Barbot, ap. Churchili, t. V, p.
2. PeiWtty, Voyage aux iles Malouines, t. II, p. 8 1 .
3. Ces détails ioïit pris deCetti, Mist. nat. sa ri., t .I I I , p. iga.‘et jg l.