. cinq dernières, pins longues
chaque côiéf les d<j|x premières ont des apophySes trahs^frsè^CBjartes
- et des‘‘botes gouttes', dont kS^st^periburés‘‘s^ni: grêiesi, et les inférieures
.comprimées, larges, tranchantes; et semblables'à, des-fers; de
faux portés sur des manches courts. Les vertèbresssujvastes ,i,jusq-u’à
la dix-huitième, "ont en dessous des anneaux qui prôduisèîüt une
apophyse épineuse , âu bout de laqbellevs’attache la paire de côtes
iftférieurés i fees côtes-là sont grêles'et- fougues, evlresrdernières se
• ràpprodhent>ett-un Larsceau < qui vâ aidenà porter les interosseux de
; 1-anàle. Il y a%foplusf à compter de;laj^ekième,rdes apophyses- descendantes
plus courtes, qui forment'-deiidoubie^anneaux èntre elles
et des apophyses semblables deda vertèbre, voisin^ : ils continuent
entré' les apophyses épineuses des vertèbres eaudafesy Sont la pre-
mière hest güèré, àq>roprement parler, queVlâ;vingtième orwLàVrigt-
unième. Les côtés supérieures'se continuent aù^rest-e sur; poeque
. tbute la queue, mais en devenant de plûs é® plus-courtes. Lesrcinq
preïmères vertèbres ont leurs •apophyseSf^piÉéwrea dilatées'CP* en
partie soudées entré ellçs. (î«st à la trente^-troisième vertèbre que
commence la carène latérale de la queue,-Ælfi^le smcéntin-ué jusqu’à
la trente-sixième : les -trois dernières sont très-courtes et portent les
racines des rayons de la caudale.
Le germon passe pour venir du grand Océan dans le
golfe de Gascogne. Il y arrive en troupes nombreuses vers
le milieu du mois de Juin; quelquefois on en.vpit dès le
mois de Mai, et l’on en rencontre jusqu’en Qct#by©.; sbn
“apparition a Insu en général deux mois-apoeès celle du thon.
Les pêcheurs de Biscaye se livrent à sa pêche dès qu’ilse
montre dans leurs eaux. Ceux de Sain t-Jaan-de-Luz'vont
la A ire sur des fonds vis-à-vis de Saint-Sébastien ; ils la
continuent jusqu à lembônchure de l’Adour, et ne s avancent
point au-delà de l’extrémité sud dn bassin d’Arcachon.
Les pêcheurs de Me dYeu, qui y consacrent plus d’homipes
Ut d'embarcations que ceux de Saiut-Jean-rle-Luz, se rendenfcfawissi
sur léê leoteséd|e Biscaye,[î vis-à-vis de Saint-
Séb^Stieh : ils^f «passent quinze 'jour1»,* après lesquels ils
viennent vi-Sràfvis du bassin d’Arcaêhon ; puis ils remontent
jûsqu’aux*jj ferntfaonM-Sée lenrile^ ht plus an iîord jusqu’à
Belïiale. u ïk ^prennent d’ordinairi* tre%iêi|> quatorze mille
germansadans^lêur campagne.-
uiîii®:l^èsçfisfUK®ete^l^p.'B8ei doivent, pas avoir moins
dè quaitre-vingtSîb-rasmss La^raeilleure amorce est de l’an-
-gmlle salée; mais le germon* qui esfetrès^voraaseyise laisse
prèndTe aussia des'appâtsffectide®* tels qd’un morceau de
basin blanc ou de toile blëue, taillé i n forme de sardine.
Il donne dae chasse àetous les poissons qui vivenOen
troupes; am&rulets; ai^c sardines,iauxTaùehois : il poursuit,
les ,poissons. vQlahs* « t même .ce firent des exocets
que M. d’Opbigny trouva dans Testomaê,;de ceux dont il
a faitdukmême la pêcher ? j9
Lorsque les germons s’élèvent à la*surface de l’eau, leur
présencè s’y mànifeste -par un mouvement assez remarquable
; mais alors On- en prend peu. ©est dans la profondeur
quon en fait de grandës pêches, et ce n’èst que la connaissance
des lieux qui peut faire présumer où on les
rencontj^ra;(iy
L’affluence ;des .oiseaux de men-et dèsi poissons volans
s’élançanfchors de l’eaufest d’un très-bon augure. La pêche
donne alors de grands produits, et les bras suffisent à
peine pour tirer les lignesuet les?hrejeter iP^a mer. Une
fois que lés pêcheurs sont tombés sur un de ces baué^de
poissons, ils le suivent jusqu’à ce que les vents de l’équinoxe
d’automne aient déterminé la troupe à retourner vers
le grand Océan, ÿ
Un temps couvert, uU vent frais, une mer doucement